Lors de son passage lundi 8 janvier à la première chambre, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a été interrogé sur la recrudescence alarmante des crimes et des viols visant les enfants. Dans ce sillage, Ouahbi a souligné que les tendances globales n'ont pas changé, mais grâce aux "supers pouvoirs" des réseaux sociaux, ces actes criminels sont de plus en plus médiatisés.
Pour faire face à ces défis, le nouveau code pénal a été élaboré avec la volonté ferme de durcir les sanctions contre les agresseurs, a assuré le responsable. Il a souligné, par ailleurs, les efforts consentis pour garantir une forte protection aux mineurs, que ce soit dans les cas de viols ou d'attentats à la pudeur.
"Pour la première fois, nous avons ouvert aux enfants l'accès à la justice", a annoncé le ministre, soulignant que "tout mineur victime peut désormais porter plainte lui-même". Cependant, il a précisé que la présence d'un avocat est désormais obligatoire pour garantir la préservation des droits et des intérêts de l'enfant lors de sa comparution devant la police.
"Le nouveau code pénal a également pris des mesures strictes en criminalisant le mariage forcé des mineurs et en traitant de nombreuses questions liées à l'exploitation sexuelle des enfants, notamment dans la prostitution et la pornographie", a ajouté le ministre.
Face à la complexité de la situation, le ministre a suggéré l'établissement d'un code de la justice pénale des mineurs, une démarche déjà adoptée par plusieurs pays. Cette initiative vise à regrouper toutes les dispositions spécifiques aux enfants dans un ensemble juridique cohérent tout en renforçant les sanctions contre les criminels qui violent les droits des enfants.
Il est à noter que le dernier rapport annuel du ministère public a mis en évidence une augmentation des crimes contre les enfants, passant de 4 828 cas en 2020 à 6 314 cas en 2021. Les agressions sexuelles représentent une part significative de ces chiffres, avec près de 2 998 cas enregistrés en 2021 contre 2 261 en 2020, plaçant les violences sexuelles en tête de la liste des crimes commis contre les enfants.
Pour faire face à ces défis, le nouveau code pénal a été élaboré avec la volonté ferme de durcir les sanctions contre les agresseurs, a assuré le responsable. Il a souligné, par ailleurs, les efforts consentis pour garantir une forte protection aux mineurs, que ce soit dans les cas de viols ou d'attentats à la pudeur.
"Pour la première fois, nous avons ouvert aux enfants l'accès à la justice", a annoncé le ministre, soulignant que "tout mineur victime peut désormais porter plainte lui-même". Cependant, il a précisé que la présence d'un avocat est désormais obligatoire pour garantir la préservation des droits et des intérêts de l'enfant lors de sa comparution devant la police.
"Le nouveau code pénal a également pris des mesures strictes en criminalisant le mariage forcé des mineurs et en traitant de nombreuses questions liées à l'exploitation sexuelle des enfants, notamment dans la prostitution et la pornographie", a ajouté le ministre.
Face à la complexité de la situation, le ministre a suggéré l'établissement d'un code de la justice pénale des mineurs, une démarche déjà adoptée par plusieurs pays. Cette initiative vise à regrouper toutes les dispositions spécifiques aux enfants dans un ensemble juridique cohérent tout en renforçant les sanctions contre les criminels qui violent les droits des enfants.
Il est à noter que le dernier rapport annuel du ministère public a mis en évidence une augmentation des crimes contre les enfants, passant de 4 828 cas en 2020 à 6 314 cas en 2021. Les agressions sexuelles représentent une part significative de ces chiffres, avec près de 2 998 cas enregistrés en 2021 contre 2 261 en 2020, plaçant les violences sexuelles en tête de la liste des crimes commis contre les enfants.