Cela fait des années que les élections des pharmaciens tardent à voir le jour malgré les multiples appels lancés par les professionnels. En effet, ce processus sera finalement débloqué suite à la publication, au Bulletin Officiel du 29 février, du décret n° 1.24.11 portant application de la loi n° 98.18, relative à l’Ordre national des pharmaciens d’officine, et édictant les dispositions nécessaires relatives à l'organisation des élections des Conseils régionaux des pharmaciens du Nord et du Sud.
D’ailleurs, le Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens n’a pas été renouvelé depuis 2015, alors que les deux Conseils régionaux ont achevé leur mandat en 2019. De quoi susciter l’ire des pharmaciens ayant depuis longtemps contesté la légitimité des deux Conseils mais également de l’Ordre comme n’étant pas des interlocuteurs légaux pour le ministère de la Santé en vue de défendre les intérêts du corps pharmacien.
Force est de rappeler que l’élection des deux Conseils susmentionnés est, aux yeux des professionnels, une condition sine qua non pour avancer vers des élections globales, d’une part, et pour remédier aux insuffisances qui persistent encore dans ce secteur vital, de l’autre.
Suite à la sortie de ce texte organisationnel tant attendu, les pharmaciens arrivent enfin à souffler un vent d’espoir concernant le sort des Conseils de l’Ordre. C’est, d’ailleurs, « le premier pas vers le déblocage de la situation après plus de 6 ans, étant donné que les Conseils étaient inactifs et ne remplissaient pas les missions que leur incombe la loi », selon Amine Bouzoubaâ, Secrétaire général de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc.
Dans le détail, ledit décret charge un Commission spéciale, instituée au niveau du siège du Conseil national, de veiller sur l’organisation et la supervision des élections au niveau des Conseils de l’Ordre. La Commission sera constituée des membres du Conseil et des représentants du ministère de la Santé.
Selon l’Article n°98 du décret, les élections des présidents, membres et Conseils sectoriels seront organisées dans un délai maximum de six mois à compter de l’entrée en vigueur de cette loi.
Plus que deux Conseils
En plus du déblocage de la situation au niveau du Conseil de l’Ordre, le nouveau texte apporte des ajustements majeurs, notamment la régionalisation des Conseils de l’Ordre, par la création de plusieurs Conseils au lieu de deux seulement, et ce, pour garantir une meilleure réponse aux besoins des habitants. Reste à statuer sur le nombre de Conseils à créer. En effet, ce sujet a fait l’objet d’une réunion, tenue mardi, entre le ministère de la Santé et la Confédération des pharmaciens en vue de discuter des textes d’application de cette nouvelle approche. « Le ministère est attaché à la création de nouveaux Conseils régionaux dans les plus brefs délais », nous a affirmé Amine Bouzoubâa.
Un nouveau code de déontologie en vue
Outre cela, le texte, récemment entré en vigueur, prévoit un élargissement des prérogatives du Conseil national de l’Ordre pour toucher des volets très déterminants, notamment la partie liée à la déontologie de la profession.
Parmi les priorités du Conseil national, figure l’élaboration d’un nouveau Code de déontologie pour se substituer au texte en vigueur depuis 1963, date à laquelle les pharmaciens étaient au nombre de 300 contre 12.000 pharmaciens aujourd’hui, en plus des autres acteurs, notamment les grossistes et les industriels.
« Ce Code est jugé caduc et obsolète dans la mesure où il ne prend pas en compte les évolutions de ce métier au niveau international et les défis relatifs au développement de la profession de pharmacien, étant un acteur majeur dans la réforme engagée par le département de Ait Taleb », souligne le président de la Confédération des pharmaciens.
D’ailleurs, le Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens n’a pas été renouvelé depuis 2015, alors que les deux Conseils régionaux ont achevé leur mandat en 2019. De quoi susciter l’ire des pharmaciens ayant depuis longtemps contesté la légitimité des deux Conseils mais également de l’Ordre comme n’étant pas des interlocuteurs légaux pour le ministère de la Santé en vue de défendre les intérêts du corps pharmacien.
Force est de rappeler que l’élection des deux Conseils susmentionnés est, aux yeux des professionnels, une condition sine qua non pour avancer vers des élections globales, d’une part, et pour remédier aux insuffisances qui persistent encore dans ce secteur vital, de l’autre.
Suite à la sortie de ce texte organisationnel tant attendu, les pharmaciens arrivent enfin à souffler un vent d’espoir concernant le sort des Conseils de l’Ordre. C’est, d’ailleurs, « le premier pas vers le déblocage de la situation après plus de 6 ans, étant donné que les Conseils étaient inactifs et ne remplissaient pas les missions que leur incombe la loi », selon Amine Bouzoubaâ, Secrétaire général de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc.
Dans le détail, ledit décret charge un Commission spéciale, instituée au niveau du siège du Conseil national, de veiller sur l’organisation et la supervision des élections au niveau des Conseils de l’Ordre. La Commission sera constituée des membres du Conseil et des représentants du ministère de la Santé.
Selon l’Article n°98 du décret, les élections des présidents, membres et Conseils sectoriels seront organisées dans un délai maximum de six mois à compter de l’entrée en vigueur de cette loi.
Plus que deux Conseils
En plus du déblocage de la situation au niveau du Conseil de l’Ordre, le nouveau texte apporte des ajustements majeurs, notamment la régionalisation des Conseils de l’Ordre, par la création de plusieurs Conseils au lieu de deux seulement, et ce, pour garantir une meilleure réponse aux besoins des habitants. Reste à statuer sur le nombre de Conseils à créer. En effet, ce sujet a fait l’objet d’une réunion, tenue mardi, entre le ministère de la Santé et la Confédération des pharmaciens en vue de discuter des textes d’application de cette nouvelle approche. « Le ministère est attaché à la création de nouveaux Conseils régionaux dans les plus brefs délais », nous a affirmé Amine Bouzoubâa.
Un nouveau code de déontologie en vue
Outre cela, le texte, récemment entré en vigueur, prévoit un élargissement des prérogatives du Conseil national de l’Ordre pour toucher des volets très déterminants, notamment la partie liée à la déontologie de la profession.
Parmi les priorités du Conseil national, figure l’élaboration d’un nouveau Code de déontologie pour se substituer au texte en vigueur depuis 1963, date à laquelle les pharmaciens étaient au nombre de 300 contre 12.000 pharmaciens aujourd’hui, en plus des autres acteurs, notamment les grossistes et les industriels.
« Ce Code est jugé caduc et obsolète dans la mesure où il ne prend pas en compte les évolutions de ce métier au niveau international et les défis relatifs au développement de la profession de pharmacien, étant un acteur majeur dans la réforme engagée par le département de Ait Taleb », souligne le président de la Confédération des pharmaciens.