Le Maroc s’est abstenu de voter une résolution destinée à prolonger le mandat d’un an supplémentaire du rapporteur spécial des Nations Unies chargé de surveiller les droits de l’homme en Russie.
Portés par le Royaume-Uni et d'autres pays de l'Union Européenne, sauf la Hongrie, le texte a été voté par 20 sur 46 pays qui ont pris part à la 60e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (CDH) à Genève, selon l’agence de presse russe TASS.
Du point de vue de Moscou, il s’agit d’une résolution motivée par des intentions politiques dans un contexte de divorce de la Russie avec l'occident depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Selon éléments de langage de sa diplomatie, Moscou y voit une carte de pression à travers les organes onusiens, le Rapporteur spécial n’étant nommé que pour faire pression politiquement sur la Russie, argue-t-on.
La délégation marocaine s’est abstenue de voter ce texte comme ce fut le cas de la première résolution onusienne ayant condamné la guerre initiée, le 24 février 2022, par la Russie contre l'Ukraine.
La délégation marocaine, qu'on le rappelle, avait déserté la séance du vote. Le Royaume avait adopté à l’époque une posture neutre et réaffirmé son attachement aux valeurs de la Charte des Nations Unies.
Les raisons de l’abstention marocaine demeurent méconnues, faute d’explication officielle. Force est de constater que le Maroc s’est abstenu de voter un texte jugé hostile par Moscou à la veille de la réunion décisive du Conseil de Sécurité sur le Sahara.
Le Royaume tâche de s’assurer de l’abstention de la Russie lors du vote de la résolution que prépare les Etats-Unis avec le soutien de la France et du Royaume-Uni concernant le dossier du Sahara. Ce qui donne à la démarche marocaine l'apparence d'un geste amical à l’endroit des Russes.
La question du Sahara a été au cœur de la dernière rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, à New York en marge de l’assemblée générale de l’ONU. Les deux diplomates ont parlé principalement de la position russe sur le Sahara.
Historiquement proche de l’Algérie, la Russie n’a pourtant jamais opposé son véto aux résolutions liées au Sahara. Malgré son opposition au plan d’autonomie, Moscou n’a jamais fait le bâton dans la roue, ce qui a permis de faire passer des résolutions favorables au Maroc et prolonger les mandats de la MINURSO sans difficulté. Cette attitude neutralité négative arrange la diplomatie du Royaume qui s'évertue à clore ce dossier qui traine depuis cinquante ans.
La prochaine résolution onusienne s’annonce décisive du moment qu’elle devrait consacrer la primauté du plan d'autonomie sous souveraineté marocaine comme unique base d’une solution négociable.
Reste à savoir le sort des Casques bleus. Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a recommandé de prolonger leur mandat d’un an supplémentaire alors qu’on parle d’un changement de leur mission vers l’application du plan d’autonomie.
Portés par le Royaume-Uni et d'autres pays de l'Union Européenne, sauf la Hongrie, le texte a été voté par 20 sur 46 pays qui ont pris part à la 60e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (CDH) à Genève, selon l’agence de presse russe TASS.
Du point de vue de Moscou, il s’agit d’une résolution motivée par des intentions politiques dans un contexte de divorce de la Russie avec l'occident depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Selon éléments de langage de sa diplomatie, Moscou y voit une carte de pression à travers les organes onusiens, le Rapporteur spécial n’étant nommé que pour faire pression politiquement sur la Russie, argue-t-on.
La délégation marocaine s’est abstenue de voter ce texte comme ce fut le cas de la première résolution onusienne ayant condamné la guerre initiée, le 24 février 2022, par la Russie contre l'Ukraine.
La délégation marocaine, qu'on le rappelle, avait déserté la séance du vote. Le Royaume avait adopté à l’époque une posture neutre et réaffirmé son attachement aux valeurs de la Charte des Nations Unies.
Les raisons de l’abstention marocaine demeurent méconnues, faute d’explication officielle. Force est de constater que le Maroc s’est abstenu de voter un texte jugé hostile par Moscou à la veille de la réunion décisive du Conseil de Sécurité sur le Sahara.
Le Royaume tâche de s’assurer de l’abstention de la Russie lors du vote de la résolution que prépare les Etats-Unis avec le soutien de la France et du Royaume-Uni concernant le dossier du Sahara. Ce qui donne à la démarche marocaine l'apparence d'un geste amical à l’endroit des Russes.
La question du Sahara a été au cœur de la dernière rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, à New York en marge de l’assemblée générale de l’ONU. Les deux diplomates ont parlé principalement de la position russe sur le Sahara.
Historiquement proche de l’Algérie, la Russie n’a pourtant jamais opposé son véto aux résolutions liées au Sahara. Malgré son opposition au plan d’autonomie, Moscou n’a jamais fait le bâton dans la roue, ce qui a permis de faire passer des résolutions favorables au Maroc et prolonger les mandats de la MINURSO sans difficulté. Cette attitude neutralité négative arrange la diplomatie du Royaume qui s'évertue à clore ce dossier qui traine depuis cinquante ans.
La prochaine résolution onusienne s’annonce décisive du moment qu’elle devrait consacrer la primauté du plan d'autonomie sous souveraineté marocaine comme unique base d’une solution négociable.
Reste à savoir le sort des Casques bleus. Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a recommandé de prolonger leur mandat d’un an supplémentaire alors qu’on parle d’un changement de leur mission vers l’application du plan d’autonomie.
