La Commission Spéciale pour le nouveau modèle de développement (CSMD) a reçu mercredi 26 août une délégation du Parti de l’Istiqlal conduite par le secrétaire général du parti M. Nizar Baraka accompagné des membres de son Comité Exécutif Khadija Zoumi, Rahal El Mekkaoui, Aziz Hilali, ainsi que du secrétaire général de la jeunesse istiqlalienne Othmane Tarmounia. La délégation de l’Istiqlal a fait part des recommandations du parti à la CSMD à la lumière des récents développements liés à la crise de la Covid-19.
Cette rencontre, la deuxième du genre, entre dans le cadre d’une nouvelle phase d’écoutes et de consultations avec différents acteurs, visant à renforcer l’approche participative de la CSMD, ainsi que pour tenir compte de l’impact de la crise inédite consécutive à la pandémie du COVID-19.
Pour un nouveau contrat social
Nizar Baraka a affirmé qu’il est indispensable d’opérer une rupture catégorique avec le modèle de développement actuel qui, selon lui, est devenu anachronique. Il a ajouté que cette rupture sera accélérée par la crise sanitaire liée à la pandémie qui a montré les insuffisances du modèle actuel. Cette rupture ne peut se traduire, selon M. Baraka, que par l’établissement d’un nouveau pacte national qui présidera à la construction d’une société de confiance. Ce nouveau contrat doit donner une reconsidération aux citoyens qui n’en ont pas bénéficié pendant la crise sanitaire de la part du gouvernement.
Suite aux effets de la pandémie, le Secrétaire Général de l’Istiqlal a fait état d’un recul des avancées réalisées par le Maroc durant les deux dernières décennies, en se basant sur des indicateurs tel celui du chômage qui a augmenté de façon inquiétante pour atteindre les niveaux des années 90, avec un taux d’emploi de 40%, ce qui n’a jamais été enregistré depuis lors. En outre, M. Baraka a également fait le constat d’une hausse effarante du niveau de pauvreté cette année, surtout dans les rangs des classes moyennes qui subissent de plus en plus une paupérisation insupportable.
La confiance, la grande problématique
La confiance des citoyens dans les institutions demeure le plus grand problème auquel devra faire face le nouveau modèle de développement. Nizar Baraka a rappelé qu’il s’agit d’un phénomène mondial qui touche même les démocraties occidentales. Et le SG d’affirmer que le Maroc souffre de l’affaiblissement du sentiment d’appartenance national surtout parmi les jeunes: « 70% veulent quitter le pays, c’est un vrai problème », s’est-il indigné.
En revanche, M. Baraka a rappelé que le capital de confiance des citoyens dans l’Etat au début de la crise épidémique a été écorné par la gestion catastrophique du gouvernent, marquée par l’improvisation et le manque de communication.
Pour un nouveau modèle plus efficace
Concernant le nouveau modèle de développement, M. Braka a insisté sur la redistribution de la richesse en tant que fondement de toute politique publique. Ceci dit, l’Etat Providence doit resurgir surtout après les leçons retenues de la crise sanitaire. En outre, la crise a montré la nécessité d’assurer la souveraineté nationale, a-t-il souligné.
En matière sociale, M. Baraka a proposé d’agir davantage en faveur de la cohésion sociale à travers une vraie généralisation de la couverture médicale. En outre, il a proposé d’allouer l’ensemble des allocations aux femmes pour qu’elles profitent directement aux enfants.
S’agissant de la gouvernance, le SG de l’Istiqlal a appelé à la définition des responsabilités politiques et à régler le problème du chevauchement des compétences des établissements publics. Il a également préconisé d’adopter les lois cadres dans les réformes afin d’assurer l’efficacité des politiques publiques.
En ce qui concerne la régionalisation, M. Baraka a recommandé de donner des prérogatives aux régions à travers un contrat responsable avec le gouvernement.
S’agissant des partis politiques, ces derniers doivent recouvrir leur rôle d’encadrement de la société et doivent rester une force de proposition audible par le citoyen. Dans ce sens, M. Baraka a réitéré sa proposition de reconsidérer l’autonomie des partis en augmentant leur financement.
Cette rencontre, la deuxième du genre, entre dans le cadre d’une nouvelle phase d’écoutes et de consultations avec différents acteurs, visant à renforcer l’approche participative de la CSMD, ainsi que pour tenir compte de l’impact de la crise inédite consécutive à la pandémie du COVID-19.
Pour un nouveau contrat social
Nizar Baraka a affirmé qu’il est indispensable d’opérer une rupture catégorique avec le modèle de développement actuel qui, selon lui, est devenu anachronique. Il a ajouté que cette rupture sera accélérée par la crise sanitaire liée à la pandémie qui a montré les insuffisances du modèle actuel. Cette rupture ne peut se traduire, selon M. Baraka, que par l’établissement d’un nouveau pacte national qui présidera à la construction d’une société de confiance. Ce nouveau contrat doit donner une reconsidération aux citoyens qui n’en ont pas bénéficié pendant la crise sanitaire de la part du gouvernement.
Suite aux effets de la pandémie, le Secrétaire Général de l’Istiqlal a fait état d’un recul des avancées réalisées par le Maroc durant les deux dernières décennies, en se basant sur des indicateurs tel celui du chômage qui a augmenté de façon inquiétante pour atteindre les niveaux des années 90, avec un taux d’emploi de 40%, ce qui n’a jamais été enregistré depuis lors. En outre, M. Baraka a également fait le constat d’une hausse effarante du niveau de pauvreté cette année, surtout dans les rangs des classes moyennes qui subissent de plus en plus une paupérisation insupportable.
La confiance, la grande problématique
La confiance des citoyens dans les institutions demeure le plus grand problème auquel devra faire face le nouveau modèle de développement. Nizar Baraka a rappelé qu’il s’agit d’un phénomène mondial qui touche même les démocraties occidentales. Et le SG d’affirmer que le Maroc souffre de l’affaiblissement du sentiment d’appartenance national surtout parmi les jeunes: « 70% veulent quitter le pays, c’est un vrai problème », s’est-il indigné.
En revanche, M. Baraka a rappelé que le capital de confiance des citoyens dans l’Etat au début de la crise épidémique a été écorné par la gestion catastrophique du gouvernent, marquée par l’improvisation et le manque de communication.
Pour un nouveau modèle plus efficace
Concernant le nouveau modèle de développement, M. Braka a insisté sur la redistribution de la richesse en tant que fondement de toute politique publique. Ceci dit, l’Etat Providence doit resurgir surtout après les leçons retenues de la crise sanitaire. En outre, la crise a montré la nécessité d’assurer la souveraineté nationale, a-t-il souligné.
En matière sociale, M. Baraka a proposé d’agir davantage en faveur de la cohésion sociale à travers une vraie généralisation de la couverture médicale. En outre, il a proposé d’allouer l’ensemble des allocations aux femmes pour qu’elles profitent directement aux enfants.
S’agissant de la gouvernance, le SG de l’Istiqlal a appelé à la définition des responsabilités politiques et à régler le problème du chevauchement des compétences des établissements publics. Il a également préconisé d’adopter les lois cadres dans les réformes afin d’assurer l’efficacité des politiques publiques.
En ce qui concerne la régionalisation, M. Baraka a recommandé de donner des prérogatives aux régions à travers un contrat responsable avec le gouvernement.
S’agissant des partis politiques, ces derniers doivent recouvrir leur rôle d’encadrement de la société et doivent rester une force de proposition audible par le citoyen. Dans ce sens, M. Baraka a réitéré sa proposition de reconsidérer l’autonomie des partis en augmentant leur financement.