
La Fédération internationale de boxe justifie cette exclusion par l’absence des résultats des tests de féminité désormais exigés pour participer à la compétition.
À la suite de la polémique suscitée par le genre de Khélif et de Lin Yu-ting, interdit(es) de Liverpool, World Boxing avait annoncé fin mai sa décision de rendre ces tests obligatoires.
Or, la Fédération française explique n’avoir pu les réaliser qu’à son arrivée en Grande-Bretagne, ce qui a retardé la remise des résultats. Elle accuse par ailleurs le laboratoire recommandé par World Boxing de ne pas avoir été en mesure de livrer les examens dans les délais requis.
La partie française déplore cette situation, rappelant qu’en France, ce type de tests est interdit.
Dans un communiqué, l’instance mondiale a rappelé que la réalisation de ces tests relevait de la responsabilité des fédérations nationales.
Elle souligne que cette mesure fait suite aux polémiques liées aux titres olympiques remportés l’an dernier par Imane Khelif et Lin Yu-ting.
Dans le même esprit, les prochains Mondiaux d’athlétisme imposeront à toute athlète féminine d’avoir passé au moins une fois ce test au cours de sa carrière.