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Marocains, la covid-19 se rappelle à vous, le ministère de l’Intérieur aussi !


Rédigé par Ali BENADADA le Mardi 28 Juillet 2020



Marocains, la covid-19 se rappelle à vous, le ministère de l’Intérieur aussi !
Du lundi dernier au samedi à 17h, le Maroc a enregistré 2409 cas positifs au coronavirus renouvelé et pas moins de 32 décès déplorés.  Voilà des records dont on aurait bien aimé s’en passer.

Alors qu’il n’y a pas si longtemps on pouvait s’enorgueillir  de voir défiler des jours avec zéro décès au compteur de la pandémie mondiale,  et que juste pendant le confinement,  on écarquillait de gros yeux  quand on nous annonçait  une centaine de contaminés quotidiens, voilà que subitement les cadrans s’affolent à même de nous effrayer. 

De nos jours, les chiffres qu’on nous balance nous font craindre une situation similaire à l’Espagne ou à l’Italie dans leur début de la crise «Covid-19». Je n’ose pas imaginer les conséquences. Ou plutôt si, essayez de deviner ce qu’il adviendra  de nous si cette tendance à l’exponentielle se poursuit  alors que nous n’avons ni l’infrastructure des Espagnoles ni des Italiens.  A Dieu n’en déplaise !

Depuis l’apparition du premier cas au Maroc il y a de cela 146 jours, on est à 19645 cas. Soit une moyenne globale d’à peu près 135 cas/jour. Un taux qui a été multiplié par trois cette dernière semaine, avec l’enregistrement de plus de 2400 cas en six jours. Soit une moyenne de 400 cas/jour. Idem pour les moyennes des décès enregistrés. Même si le nombre des décès dus au coronavirus parait infime par rapport à d’autres pays, il n’empêche que son taux grimpe aussi de manière qui donne à réfléchir.

Globalement avec 305 décès en 146 jours, cela nous donne une moyenne de de près de 2décès/jour. Mais quand on voit que durant les six derniers jours on a déploré quelque 32 décès, on réalise que la moyenne atteint facilement les 5 décès/jour. De quoi nous faire réfléchir avant qu’on se fasse piéger par un autre confinement.

Du coup,  de même que le covid-19 se rappelle à nous avec des chiffres qui flirtent dangereusement avec les 1000 cas/jour, de même le ministère de l’Intérieur se rappelle à nous par un communiqué au ton ferme et qui ne souffre la moindre équivoque.

En gros, on nous prévient ne feront preuve d’aucune complaisance face à  «l'indolence de certains individus à respecter les mesures de protections fixés à cet effet ».

Le même communiqué, tout en mettant l’accent sur l’obligation du port de la muselière-bavette-masque, nous renvoie  sur un ton coercitif, aux  dispositions de l'article 4 du décret-loi n ° 2.20.292, qui prévoient « la peine d'emprisonnement d'un à trois mois et d'une amende de 300 à 1 300 dirhams, ou l'une de ces deux peines, sans préjudice de la sanction pénale la plus sévère ».

Et de nous prévenir de la ferme détermination des autorités à appliquer strictement les contrôles obligatoires et  à infliger les sanctions légales prévues à toute personne enfreignant les dispositions du décret-loi sus cité. Quiconque enfreint cette disposition est passible des peines prévues à l'article 4 du décret-loi n ° 2.20.292, qui prévoit la peine d'emprisonnement d'un à trois mois et d'une amende de 300 à 1 300 dirhams, ou l'une de ces deux peines, sans préjudice de la sanction pénale la plus sévère.

À cet égard, les pouvoirs publics soulignent leur ferme détermination à appliquer strictement les contrôles obligatoires car ils n'hésiteront pas avec pleine détermination et responsabilité à imposer les sanctions légales prévues au décret-loi sus cité.

Voilà le ton est donné et à nous de faire preuve de maturité.
 
Ali BENADADA