Criant d’une seule voix : « Sauvez nos filles avant qu’il ne soit trop tard », les familles brandissent les drapeaux du Maroc et de la Palestine ainsi que des photos de martyrs et de personnes affamées.
En face du Parlement, les voix des militants, politiciens et défenseurs des droits humains se mêlaient aux émotions profondes des familles, au milieu de slogans dénonçant les massacres perpétrés par l’occupation israélienne avec le soutien des États-Unis, et réclamant une action marocaine urgente pour mettre fin à la normalisation des relations.
El Kebira Mokhtar Waoudane, Donia Aït Zakkour, Salma Saddouq, Majida Al Yaakoubi, Mariam Masrar El Filali, Rajaa El Habbabi, Sanaa Najmi, Latifa El Taouil, Amina Makdour, Karima Aridal… Ce sont les noms de femmes marocaines bloquées avec leurs enfants à Gaza. Leurs noms ont été brandis sur des pancartes devant le Parlement, près de deux ans après le début du génocide sans précédent dans l’enclave assiégée.
Le père de Donia Aït Zakkour, partie à Gaza en juillet 2023, raconte avec tristesse : « Ma fille vit chaque minute sous la terreur des bombardements et de la famine, essayant d’obtenir une bouchée de pain trempée dans le sang des martyrs. J’ai adressé plusieurs appels aux autorités, mais aucun n’a encore trouvé une oreille attentive ».
Il insiste sur le fait que leur évacuation de Gaza n’est ni une tâche difficile ni impossible, appelant les autorités marocaines à accorder une priorité urgente à ce dossier afin de sauver les femmes bloquées et leurs enfants.
De son côté, une femme marocaine ayant quitté Gaza avec ses enfants grâce à l’intervention de l’ambassade du Maroc a exprimé la détresse des Marocains restés sur place, en déclarant : « Nos maris sont restés à Gaza, et nous continuons à souffrir ici. Nous appelons les autorités marocaines à intervenir d’urgence pour évacuer les femmes marocaines et leurs enfants. Ils n’ont plus rien, ils vivent la maladie et la faim ».
Cette femme, qui a passé six mois en guerre avec ses enfants, a ajouté : « Je lance un appel au Roi Mohammed VI pour qu’il donne Ses instructions en vue d’évacuer les Marocaines restantes à Gaza et leurs enfants. Elles nous envoient des appels de détresse chaque jour ».
Malgré l’heure tardive de la nuit, les participants sont restés fermement attachés à leurs revendications, affirmant que ce qui se passe à Gaza ne se résume pas à des chiffres ou à des informations, mais concerne la vie de femmes marocaines et de leurs enfants en danger à chaque instant. Ils ont souligné que l’intervention des autorités marocaines est une nécessité absolue pour les ramener saines et sauves au pays.
Ce sit-in, organisé par le “Groupe d'action nationale pour la Palestine”, dénonce la poursuite de la guerre génocidaire, ainsi que les attaques continues contre Al-Qods et Al-Aqsa menées par le gouvernement Netanyahu, ses soldats et ses colons. Il coïncide également avec le 56ème anniversaire du crime de l’incendie de la mosquée Al-Aqsa par les sionistes, et a été tenu sous le slogan : « De l’incendie d’Al-Aqsa à la Shoah de Gaza… Attachement et résistance ».
Lors du sit-in, Ahmed Raissouni, spécialiste marocain des finalités de la charia et ancien président de l’Union mondiale des savants musulmans, a souligné que la cause palestinienne n’a plus besoin d’explications ou de justifications, après que les crimes brutaux commis à Gaza et en Cisjordanie ont révélé la véritable nature du projet colonial d’extermination des sionistes.
Dans son discours prononcé pendant le rassemblement, Raissouni a estimé que la phase actuelle exige de passer de la dénonciation à l’action concrète, qu’elle soit individuelle ou collective et organisée. Il a appelé chaque être humain - qu’il soit musulman, arabe ou libre - à réfléchir sérieusement à sa responsabilité et à son rôle pratique pour soutenir la cause palestinienne, selon ses propres termes.
Il est à rappeler que ce vendredi également, plus de 100 manifestations ont eu lieu dans plusieurs dizaines de villes marocaines, tandis que les Marocains continuent de descendre dans la rue presque quotidiennement, dans le cadre d’un mouvement populaire constant dénonçant la guerre génocidaire menée contre les Palestiniens depuis près de 23 mois.
En face du Parlement, les voix des militants, politiciens et défenseurs des droits humains se mêlaient aux émotions profondes des familles, au milieu de slogans dénonçant les massacres perpétrés par l’occupation israélienne avec le soutien des États-Unis, et réclamant une action marocaine urgente pour mettre fin à la normalisation des relations.
El Kebira Mokhtar Waoudane, Donia Aït Zakkour, Salma Saddouq, Majida Al Yaakoubi, Mariam Masrar El Filali, Rajaa El Habbabi, Sanaa Najmi, Latifa El Taouil, Amina Makdour, Karima Aridal… Ce sont les noms de femmes marocaines bloquées avec leurs enfants à Gaza. Leurs noms ont été brandis sur des pancartes devant le Parlement, près de deux ans après le début du génocide sans précédent dans l’enclave assiégée.
Le père de Donia Aït Zakkour, partie à Gaza en juillet 2023, raconte avec tristesse : « Ma fille vit chaque minute sous la terreur des bombardements et de la famine, essayant d’obtenir une bouchée de pain trempée dans le sang des martyrs. J’ai adressé plusieurs appels aux autorités, mais aucun n’a encore trouvé une oreille attentive ».
Il insiste sur le fait que leur évacuation de Gaza n’est ni une tâche difficile ni impossible, appelant les autorités marocaines à accorder une priorité urgente à ce dossier afin de sauver les femmes bloquées et leurs enfants.
De son côté, une femme marocaine ayant quitté Gaza avec ses enfants grâce à l’intervention de l’ambassade du Maroc a exprimé la détresse des Marocains restés sur place, en déclarant : « Nos maris sont restés à Gaza, et nous continuons à souffrir ici. Nous appelons les autorités marocaines à intervenir d’urgence pour évacuer les femmes marocaines et leurs enfants. Ils n’ont plus rien, ils vivent la maladie et la faim ».
Cette femme, qui a passé six mois en guerre avec ses enfants, a ajouté : « Je lance un appel au Roi Mohammed VI pour qu’il donne Ses instructions en vue d’évacuer les Marocaines restantes à Gaza et leurs enfants. Elles nous envoient des appels de détresse chaque jour ».
Malgré l’heure tardive de la nuit, les participants sont restés fermement attachés à leurs revendications, affirmant que ce qui se passe à Gaza ne se résume pas à des chiffres ou à des informations, mais concerne la vie de femmes marocaines et de leurs enfants en danger à chaque instant. Ils ont souligné que l’intervention des autorités marocaines est une nécessité absolue pour les ramener saines et sauves au pays.
Ce sit-in, organisé par le “Groupe d'action nationale pour la Palestine”, dénonce la poursuite de la guerre génocidaire, ainsi que les attaques continues contre Al-Qods et Al-Aqsa menées par le gouvernement Netanyahu, ses soldats et ses colons. Il coïncide également avec le 56ème anniversaire du crime de l’incendie de la mosquée Al-Aqsa par les sionistes, et a été tenu sous le slogan : « De l’incendie d’Al-Aqsa à la Shoah de Gaza… Attachement et résistance ».
Lors du sit-in, Ahmed Raissouni, spécialiste marocain des finalités de la charia et ancien président de l’Union mondiale des savants musulmans, a souligné que la cause palestinienne n’a plus besoin d’explications ou de justifications, après que les crimes brutaux commis à Gaza et en Cisjordanie ont révélé la véritable nature du projet colonial d’extermination des sionistes.
Dans son discours prononcé pendant le rassemblement, Raissouni a estimé que la phase actuelle exige de passer de la dénonciation à l’action concrète, qu’elle soit individuelle ou collective et organisée. Il a appelé chaque être humain - qu’il soit musulman, arabe ou libre - à réfléchir sérieusement à sa responsabilité et à son rôle pratique pour soutenir la cause palestinienne, selon ses propres termes.
Il est à rappeler que ce vendredi également, plus de 100 manifestations ont eu lieu dans plusieurs dizaines de villes marocaines, tandis que les Marocains continuent de descendre dans la rue presque quotidiennement, dans le cadre d’un mouvement populaire constant dénonçant la guerre génocidaire menée contre les Palestiniens depuis près de 23 mois.
