Le très populaire Moussem Moulay Abdellah Amghar, dont les festivités se sont achevées, samedi 16 août 2025 à El Jadida, a été le théâtre d’une affaire de viol sordide qui a soulevé une vague d’indignation et de colère dans la société.
Un mineur âgé de 13 ans a été victime d’un viol collectif perpétré par un groupe de jeunes dont le nombre est de 15, selon les récits des témoins. Enfant en situation de handicap et orphelin de père, l’enfant est venu d’El Youssoufia avec d’autres jeunes pour profiter des activités populaires du Moussem connu pour les célébrations de la tolérance et des valeurs de l’Islam. Cependant, le petit s’est retrouvé face à une situation traumatisante où il a été sauvagement violé par ces mêmes hommes sous l’effet de la drogue, selon l’Unité de protection de l’enfance à El Youssoufia.
A son retour chez lui, l’enfant qui était en état de souffrance physique et psychique a raconté les sévices qu’il a subis, affirmant avoir été entraîné par un groupe d’hommes qui lui aurait fait consommer des substances toxiques et des somnifères avant de l’agresser sexuellement.
Par ailleurs, l’enfant a été transporté à l’hôpital Mohammed VI de Marrakech après avoir passé par plusieurs centres hospitaliers à El Jadida et Sidi Bennour pour recevoir les premiers soins. Il devra également subir une expertise médico-légale pour déterminer l’ampleur des violences dont il était victime et établir des preuves formelles pour poursuivre les criminels présumés.
L’enfant et sa mère en situation psychologique difficile ont été entendus par la Gendarmerie Royale sur instruction du Parquet général près la Cour d’Appel d’El Jadida. Les investigations se poursuivent en vue d’identifier les personnes soupçonnées d’être impliquées dans cet acte abject. Elles ont permis jusqu’à la rédaction de ces lignes d'arrêter et de mettre en garde à vue un adulte pour son implication présumée dans cette affaire qui a ébranlé le Maroc.
Un mineur âgé de 13 ans a été victime d’un viol collectif perpétré par un groupe de jeunes dont le nombre est de 15, selon les récits des témoins. Enfant en situation de handicap et orphelin de père, l’enfant est venu d’El Youssoufia avec d’autres jeunes pour profiter des activités populaires du Moussem connu pour les célébrations de la tolérance et des valeurs de l’Islam. Cependant, le petit s’est retrouvé face à une situation traumatisante où il a été sauvagement violé par ces mêmes hommes sous l’effet de la drogue, selon l’Unité de protection de l’enfance à El Youssoufia.
A son retour chez lui, l’enfant qui était en état de souffrance physique et psychique a raconté les sévices qu’il a subis, affirmant avoir été entraîné par un groupe d’hommes qui lui aurait fait consommer des substances toxiques et des somnifères avant de l’agresser sexuellement.
Par ailleurs, l’enfant a été transporté à l’hôpital Mohammed VI de Marrakech après avoir passé par plusieurs centres hospitaliers à El Jadida et Sidi Bennour pour recevoir les premiers soins. Il devra également subir une expertise médico-légale pour déterminer l’ampleur des violences dont il était victime et établir des preuves formelles pour poursuivre les criminels présumés.
L’enfant et sa mère en situation psychologique difficile ont été entendus par la Gendarmerie Royale sur instruction du Parquet général près la Cour d’Appel d’El Jadida. Les investigations se poursuivent en vue d’identifier les personnes soupçonnées d’être impliquées dans cet acte abject. Elles ont permis jusqu’à la rédaction de ces lignes d'arrêter et de mettre en garde à vue un adulte pour son implication présumée dans cette affaire qui a ébranlé le Maroc.
Cris d'indignation contre les violences sexuelles faites aux mineurs
L’affaire a provoqué un véritable tollé, non seulement en raison de la gravité des actes criminels subis par l’enfant, mais aussi face à la répétition de tels crimes barbares, dénués de toute humanité et de compassion. Elle ravive le débat sur l’efficacité du système éducatif, la montée de la criminalité individuelle, ainsi que sur les politiques publiques en matière de protection de l’enfance, notamment des enfants en situation de vulnérabilité.
La société civile a réagi massivement à ce drame. La section locale de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) à Safi a exprimé dans un communiqué sa "colère et son indignation face à un crime odieux", appelant à l’accompagnement médical et psychologique de la victime, ainsi qu'à une réparation morale et matérielle pour la famille.
L'association a également dénoncé l'insuffisance criante des mécanismes de protection de l'enfance accumulés à la banalisation des violences sexuelles faites aux mineurs. "La protection de l'enfant n'est ni une faveur ni un slogan folklorique, c'est une obligation découlant des conventions internationales ratifiées par le Maroc", insiste l'AMDH.
De même, l’Organisation Touche pas à mon enfant a indiqué qu’elle suit avec une profonde indignation et une vive consternation l’affaire, soulignant que l’acte odieux subi par l’enfant constitue une atteinte flagrante aux droits de l’enfant et une menace grave pour la sécurité de la société.
Il reflète également l’ampleur des dangers qui continuent de guetter les enfants, en raison de l’absence de mesures de dissuasion suffisantes à l’encontre des criminels, s’indigne l’association. En exprimant sa solidarité totale avec la victime et sa famille, l’Organisation a exigé des autorités judiciaires l’accélération des enquêtes en vue de déférer les coupables devant la justice, et l’application des peines les plus sévères à leur encontre.
Elle a également appelé au renforcement des sanctions prévues par la loi en matière de viol et d’atteinte sexuelle sur enfants, ainsi qu’à la mise en place de mécanismes de protection des victimes et d’accompagnement psychologique et social.