Le retour des migrants en situation irrégulière en Belgique fait partie des dossiers auxquels ce pays accorde, clairement, un intérêt particulier. En effet, rien que lors de sa récente visite au Maroc, la délégation gouvernementale belge a sollicité l’appui du Royaume pour traiter au mieux cette question difficile que la Belgique a pu régler, en partie, par le renvoi d’une quarantaine de migrants marocains ayant épuisé tous les recours légaux, depuis 2024.
Lors de son déplacement dans le Royaume, la délégation du gouvernement fédéral a abordé ce dossier dans le cadre de la réunion de la commission mixte entre Rabat et Bruxelles. Les responsables belges ont soulevé la nécessité de mettre en place une politique de lutte contre l’immigration irrégulière, sollicitant la coopération de Rabat pour identifier les ressortissants marocains et les renvoyer dans leur pays. Le gouvernement belge souligne que l’opération d’identification se heurte toujours à des difficultés, car la communauté migratrice ne dispose pas nécessairement de papiers d'identité.
Selon Nicole De Moor, Secrétaire d'État à l'Asile et à la Migration qui fait partie de cette délégation, le gouvernement fédéral a eu l’engagement clair du Maroc pour faciliter le processus de retour des sans papiers et la garantie forte de meilleure coopération dans le futur, et ce, conformément aux dispositions du Pacte mondial sur les migrations (PMM). (Voir repère)
Vers une procédure plus simple
Bien qu’aucun chiffre n’est encore dévoilé sur le nombre de migrants concernés, l’idée derrière la coopération future entre Rabat et Bruxelles consiste à ce que toute personne identifiée comme étant de nationalité marocaine et se trouvant sans document de séjour en Belgique soit reprise dans son pays d'origine.
Dans ce sens, la responsable a affirmé aux médias officiels belges que “Bruxelles a évoqué avec la délégation marocaine l’expulsion d’au moins cinq personnes lors de chaque vol régulier”. Cette mesure devrait donc se traduire, selon la responsable belge, par une simplification et une accélération des procédures de retour mais avant tout de mesures adéquates pour l’identification de la population migratrice concernée.
Une loi autorise toutefois, depuis le début du mois d’avril, cinq agents de l'Office des étrangers à recevoir la qualité d'officier de police judiciaire et à pouvoir chercher dans les Smartphones des éléments d'identification, comme des photos de passeport, dès lors qu'il est question de faits criminels.
Il est à noter qu’au cours d’une réunion avec son homologue marocain, Abdelouafi Laftit, la ministre fédérale belge de l’Intérieur, des Réformes institutionnelles et du renouveau démocratique, Annelies Jan Louisa Verlinden, a mis en exergue le rôle positif de la communauté marocaine établie en Belgique qui, selon elle, constitue un vecteur de rapprochement humain et civilisationnel entre les deux pays.
Lors de son déplacement dans le Royaume, la délégation du gouvernement fédéral a abordé ce dossier dans le cadre de la réunion de la commission mixte entre Rabat et Bruxelles. Les responsables belges ont soulevé la nécessité de mettre en place une politique de lutte contre l’immigration irrégulière, sollicitant la coopération de Rabat pour identifier les ressortissants marocains et les renvoyer dans leur pays. Le gouvernement belge souligne que l’opération d’identification se heurte toujours à des difficultés, car la communauté migratrice ne dispose pas nécessairement de papiers d'identité.
Selon Nicole De Moor, Secrétaire d'État à l'Asile et à la Migration qui fait partie de cette délégation, le gouvernement fédéral a eu l’engagement clair du Maroc pour faciliter le processus de retour des sans papiers et la garantie forte de meilleure coopération dans le futur, et ce, conformément aux dispositions du Pacte mondial sur les migrations (PMM). (Voir repère)
Vers une procédure plus simple
Bien qu’aucun chiffre n’est encore dévoilé sur le nombre de migrants concernés, l’idée derrière la coopération future entre Rabat et Bruxelles consiste à ce que toute personne identifiée comme étant de nationalité marocaine et se trouvant sans document de séjour en Belgique soit reprise dans son pays d'origine.
Dans ce sens, la responsable a affirmé aux médias officiels belges que “Bruxelles a évoqué avec la délégation marocaine l’expulsion d’au moins cinq personnes lors de chaque vol régulier”. Cette mesure devrait donc se traduire, selon la responsable belge, par une simplification et une accélération des procédures de retour mais avant tout de mesures adéquates pour l’identification de la population migratrice concernée.
Une loi autorise toutefois, depuis le début du mois d’avril, cinq agents de l'Office des étrangers à recevoir la qualité d'officier de police judiciaire et à pouvoir chercher dans les Smartphones des éléments d'identification, comme des photos de passeport, dès lors qu'il est question de faits criminels.
Il est à noter qu’au cours d’une réunion avec son homologue marocain, Abdelouafi Laftit, la ministre fédérale belge de l’Intérieur, des Réformes institutionnelles et du renouveau démocratique, Annelies Jan Louisa Verlinden, a mis en exergue le rôle positif de la communauté marocaine établie en Belgique qui, selon elle, constitue un vecteur de rapprochement humain et civilisationnel entre les deux pays.