L’ambition commune de densifier et de diversifier les échanges entre les deux pays a justifié la conclusion, lundi 27 février, d’un protocole d’accord entre la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et la Chambre économique fédérale d'Autriche (WKO).
Conclu pour une période de cinq ans renouvelables par tacite reconduction, cet accord vise à contribuer au développement du partenariat commercial entre le Maroc et l’Autriche, à la création de joint-ventures dans tous les secteurs d’activités économiques, ainsi que de toutes formes d’associations en mesure de participer à la promotion des relations économiques entre les deux pays.
Outre le volet économique, les deux partenaires échangeront, en vertu de cet accord, leurs expériences en matière d’assistance aux entreprises et d’insertion et d’appui aux jeunes diplômés et entrepreneurs. Il s’agit également d’œuvrer à l’instauration d’un cadre d’assistance mutuelle en matière de formation de cadres et d’opérateurs économiques, et au développement du partenariat entre les instituts de formation des deux pays.
Il convient de rappeler que, selon la CGEM, le volume d’échanges entre le Maroc et l’Autriche a atteint 606 millions d’euros en 2021. Toutefois, lors de la réunion de haut niveau, les deux parties ont convenu de prospecter les voies et moyens de les développer davantage. Les deux responsables ont ainsi décidé d’établir un dialogue stratégique en vue d'approfondir les domaines de coopération existants et de développer de nouvelles voies de collaboration.
Les deux parties ont, en outre, exprimé leur souhait de partager les meilleures pratiques et de développer des projets communs dans le domaine de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables, tout en s’accordant sur l’importance de la tenue de forums économiques afin d’encourager les échanges entre les acteurs économiques des deux pays.
Il est aussi question, selon la Déclaration conjointe, de travailler en étroite collaboration pour lutter contre la migration illégale, le trafic de migrants et la traite des personnes dans le but d'endiguer les départs illégaux du Royaume. Cela comprend, entre autres, des actions conjointes contre les causes de la migration illégale, mais aussi des mesures adéquates de gestion des frontières.