Le marché boursier a réalisé une performance solide au premier semestre 2025, selon le récent rapport d'Attijari Global Research (AGR). Dans un contexte macroéconomique favorable, marqué par une nette accélération de la croissance économique à +5,2% et une inflation sous la barre des 1% en moyenne, les sociétés cotées ont atteint des niveaux de profitabilité inédits. Les réalisations des sociétés cotées au titre du premier semestre 2025 sont globalement positives. En effet, le chiffre d’affaires de la cote affiche une appréciation de 7%, soit son niveau le plus élevé durant les trois dernières années. Parallèlement, le résultat opérationnel récurrent (REX) ressort à 43,3 milliards de dirhams contre 37,9 milliards de dirhams un an auparavant, soit une croissance de 14,5%, deux fois supérieure à celle des revenus. Dans ce contexte, la marge opérationnelle gagne 1,7 point pour s’établir à 25,9% au premier semestre 2025.
Impact de la détente des tensions inflationnistes
Selon les communiqués de presse des sociétés cotées, précise AGR, cette amélioration des niveaux de profitabilité est soutenue par la détente des tensions inflationnistes à l’international, conjuguée au déploiement des stratégies de maîtrise des coûts post-Covid. Par conséquent, les bénéfices récurrents des sociétés cotées se sont élevés à 24,2 milliards de dirhams, en hausse de 14,1% contre 21,6% au premier semestre 2024. Toutefois, cette croissance bénéficiaire semble se normaliser en raison d’un effet de base de plus en plus élevé à compter de 2024. Il est important de noter que les sociétés exportatrices ont subi un effet de change négatif durant ce premier semestre en raison de la dépréciation du dollar par rapport au dirham de 4,4%, ce qui s’est traduit par des pertes de change pour environ une dizaine d’entre elles.
Résultats des sociétés cotées
Malgré cela, 57 sociétés cotées représentant 86% de la capitalisation boursière ont affiché des résultats en amélioration par rapport au premier semestre 2024. En revanche, 16 sociétés cotées ont accusé une baisse de leurs bénéfices semestriels. Celles-ci pèsent 14% de la capitalisation de la cote. En outre, AGR relève 5 émetteurs dont les résultats nets sont ressortis déficitaires. Il s’agit plus précisément de HPS, SNEP, Unimer, M2M Group et Stokvis Nord.
Le rapport d’AGR fait savoir que la croissance bénéficiaire globale du marché, qui s'élève à +3,0 milliards de dirhams, est justifiée par deux secteurs majeurs. D’une part, le secteur bancaire qui confirme son rôle de principal moteur, contribuant à hauteur de +1,924 milliard de dirhams à la hausse des profits, soit plus de 64% de la croissance totale. Cette performance s'explique par l'amélioration continue du Produit Net Bancaire (PNB), qui représente les revenus générés par les activités bancaires, tels que les intérêts sur les prêts et les commissions sur les transactions.
Nouveau souffle pour le secteur du ciment
D’autre part, le secteur du ciment se positionne comme le 2ème contributeur à la variation des bénéfices de la cote, avec une contribution de +329 millions de dirhams. Cette performance marque un tournant significatif pour le secteur, qui avait connu une décennie d'atonie due, entre autres, à la surcapacité de production. Cependant, la reprise économique et la demande croissante de matériaux de construction ont permis au secteur de se redresser, entraînant une amélioration notable de ses résultats financiers. Le secteur du ciment semble ainsi avoir entamé un nouveau cycle de croissance, porté par la demande soutenue de logements et d'infrastructures. Son Résultat Net Part du Groupe (RNPG), qui représente la part du bénéfice net qui revient aux actionnaires, a connu une amélioration de +28%, témoignant de la solidité de cette reprise.
En outre, certains secteurs ont affiché des évolutions particulièrement significatives de leurs bénéfices semestriels. L'Automobile (+93%), la Santé (+74%) et l'Immobilier (+42%) ont enregistré des hausses notables, témoignant de la dynamique positive qui anime ces secteurs.
En conclusion, le marché boursier marocain a réalisé une performance solide au premier semestre 2025, grâce à la bonne santé des secteurs bancaire et cimentier. Cependant, selon le rapport d'Attijari Global Research, une décélération de la croissance des bénéfices est anticipée pour la fin de l'année 2025, en raison d'un effet de base élevé. Les investisseurs et les acteurs du marché devront donc rester vigilants face à l'évolution des conditions économiques et financières.
Impact de la détente des tensions inflationnistes
Selon les communiqués de presse des sociétés cotées, précise AGR, cette amélioration des niveaux de profitabilité est soutenue par la détente des tensions inflationnistes à l’international, conjuguée au déploiement des stratégies de maîtrise des coûts post-Covid. Par conséquent, les bénéfices récurrents des sociétés cotées se sont élevés à 24,2 milliards de dirhams, en hausse de 14,1% contre 21,6% au premier semestre 2024. Toutefois, cette croissance bénéficiaire semble se normaliser en raison d’un effet de base de plus en plus élevé à compter de 2024. Il est important de noter que les sociétés exportatrices ont subi un effet de change négatif durant ce premier semestre en raison de la dépréciation du dollar par rapport au dirham de 4,4%, ce qui s’est traduit par des pertes de change pour environ une dizaine d’entre elles.
Résultats des sociétés cotées
Malgré cela, 57 sociétés cotées représentant 86% de la capitalisation boursière ont affiché des résultats en amélioration par rapport au premier semestre 2024. En revanche, 16 sociétés cotées ont accusé une baisse de leurs bénéfices semestriels. Celles-ci pèsent 14% de la capitalisation de la cote. En outre, AGR relève 5 émetteurs dont les résultats nets sont ressortis déficitaires. Il s’agit plus précisément de HPS, SNEP, Unimer, M2M Group et Stokvis Nord.
Le rapport d’AGR fait savoir que la croissance bénéficiaire globale du marché, qui s'élève à +3,0 milliards de dirhams, est justifiée par deux secteurs majeurs. D’une part, le secteur bancaire qui confirme son rôle de principal moteur, contribuant à hauteur de +1,924 milliard de dirhams à la hausse des profits, soit plus de 64% de la croissance totale. Cette performance s'explique par l'amélioration continue du Produit Net Bancaire (PNB), qui représente les revenus générés par les activités bancaires, tels que les intérêts sur les prêts et les commissions sur les transactions.
Nouveau souffle pour le secteur du ciment
D’autre part, le secteur du ciment se positionne comme le 2ème contributeur à la variation des bénéfices de la cote, avec une contribution de +329 millions de dirhams. Cette performance marque un tournant significatif pour le secteur, qui avait connu une décennie d'atonie due, entre autres, à la surcapacité de production. Cependant, la reprise économique et la demande croissante de matériaux de construction ont permis au secteur de se redresser, entraînant une amélioration notable de ses résultats financiers. Le secteur du ciment semble ainsi avoir entamé un nouveau cycle de croissance, porté par la demande soutenue de logements et d'infrastructures. Son Résultat Net Part du Groupe (RNPG), qui représente la part du bénéfice net qui revient aux actionnaires, a connu une amélioration de +28%, témoignant de la solidité de cette reprise.
En outre, certains secteurs ont affiché des évolutions particulièrement significatives de leurs bénéfices semestriels. L'Automobile (+93%), la Santé (+74%) et l'Immobilier (+42%) ont enregistré des hausses notables, témoignant de la dynamique positive qui anime ces secteurs.
En conclusion, le marché boursier marocain a réalisé une performance solide au premier semestre 2025, grâce à la bonne santé des secteurs bancaire et cimentier. Cependant, selon le rapport d'Attijari Global Research, une décélération de la croissance des bénéfices est anticipée pour la fin de l'année 2025, en raison d'un effet de base élevé. Les investisseurs et les acteurs du marché devront donc rester vigilants face à l'évolution des conditions économiques et financières.
Dollar / Dirham : AGR maintient le cap
La paire dollar/dirham s’est appréciée de 0,1% passant de 9,1 à 9,11 durant la semaine du 29 septembre au 03 octobre 2025, selon Attijari Global Research (AGR).
Cette évolution résulte d’un effet liquidité positif en faveur du dollar de 0,44% qui reflète un resserrement des conditions de liquidité du dirham, indique AGR dans sa récente note « Weekly Mad Insights – Currencies ».
L’effet panier, quant à lui, ressort à -0,34% suite à l’affaiblissement du dollar cette semaine, en lien avec le Shutdown aux Etats-Unis.
Dans ce contexte, les spreads de liquidité se resserrent de +43 points de base (pbs) à -3,68%. Il s’agit de la 3ème semaine consécutive de resserrement des spreads de liquidité du Dirham. Selon les analystes d’AGR, cette tendance devrait se poursuivre durant les semaines à venir.
La fermeture prolongée du gouvernement américain a empêché la publication du rapport mensuel sur l’emploi cette semaine. Compte tenu de l’importance de cet indicateur dans les prochaines décisions de la FED, cette situation devrait alimenter la volatilité des devises sur le CT. Par conséquent, AGR recommande aux opérateurs de couvrir leurs opérations sur 1 à 3 mois.
Compte tenu des prévisions de la parité EUR/USD et des conditions de liquidité sur le marché des changes, AGR indique avoir maintenu ses prévisions de la paire USD/MAD à horizon 1 mois, 2 mois et 3 mois. « Les prévisions de la parité EUR/USD des brokers ressortent en faveur d’une appréciation de l’Euro par rapport au Dollar à horizon 3 mois, et ce, comparativement aux niveaux spot », souligne AGR.
Les spreads de liquidité du Dirham devraient, quant à eux, se resserrer progressivement à horizon 1 mois puis 2 mois et 3 mois par rapport aux niveaux spots avec la fin de la période estivale.
Dans ces conditions, les niveaux cibles de la parité USD/MAD ressortent à : 9,09 à 1 mois ; 9,14 à 2 mois ; et 9,11 à 3 mois contre un cours spot de 9,11.
Les niveaux cibles de la parité EUR/MAD ressortent à : 10,82 à 1 mois ; 10,88 à 2 mois ; et 10,84 à 3 mois contre un niveau spot de 10,69.
Cette évolution résulte d’un effet liquidité positif en faveur du dollar de 0,44% qui reflète un resserrement des conditions de liquidité du dirham, indique AGR dans sa récente note « Weekly Mad Insights – Currencies ».
L’effet panier, quant à lui, ressort à -0,34% suite à l’affaiblissement du dollar cette semaine, en lien avec le Shutdown aux Etats-Unis.
Dans ce contexte, les spreads de liquidité se resserrent de +43 points de base (pbs) à -3,68%. Il s’agit de la 3ème semaine consécutive de resserrement des spreads de liquidité du Dirham. Selon les analystes d’AGR, cette tendance devrait se poursuivre durant les semaines à venir.
La fermeture prolongée du gouvernement américain a empêché la publication du rapport mensuel sur l’emploi cette semaine. Compte tenu de l’importance de cet indicateur dans les prochaines décisions de la FED, cette situation devrait alimenter la volatilité des devises sur le CT. Par conséquent, AGR recommande aux opérateurs de couvrir leurs opérations sur 1 à 3 mois.
Compte tenu des prévisions de la parité EUR/USD et des conditions de liquidité sur le marché des changes, AGR indique avoir maintenu ses prévisions de la paire USD/MAD à horizon 1 mois, 2 mois et 3 mois. « Les prévisions de la parité EUR/USD des brokers ressortent en faveur d’une appréciation de l’Euro par rapport au Dollar à horizon 3 mois, et ce, comparativement aux niveaux spot », souligne AGR.
Les spreads de liquidité du Dirham devraient, quant à eux, se resserrer progressivement à horizon 1 mois puis 2 mois et 3 mois par rapport aux niveaux spots avec la fin de la période estivale.
Dans ces conditions, les niveaux cibles de la parité USD/MAD ressortent à : 9,09 à 1 mois ; 9,14 à 2 mois ; et 9,11 à 3 mois contre un cours spot de 9,11.
Les niveaux cibles de la parité EUR/MAD ressortent à : 10,82 à 1 mois ; 10,88 à 2 mois ; et 10,84 à 3 mois contre un niveau spot de 10,69.
Dollar L’impact des déclarations de Trump se fait sentir
Affecté par les déclarations de Donald Trump concernant la Chine, le dollar américain s’est déprécié vendredi.Le président américain a exprimé sa colère envers la Chine, craignant une reprise du conflit commercial entre les deux puissances, ce qui pourrait nuire à l'économie américaine. Trump a annoncé qu'il pourrait augmenter massivement les droits de douane sur les marchandises chinoises entrant aux États-Unis en réponse aux restrictions chinoises sur les terres rares.
Cette situation a entraîné une baisse du dollar américain par rapport à l'euro et à la livre britannique. Les analystes de Brown Brothers Harriman, une grande banque d’investissement privée américaine, remarquent que les publications de données économiques clés sont suspendues en raison de la fermeture des administrations fédérales américaines, ce qui ajoute à l'incertitude.
Dans ce contexte, les métaux précieux comme l'or continuent de jouer leur rôle de valeur refuge, avec un prix de l'once dépassant les 4000 dollars pour la première fois cette semaine. L'argent est également en hausse, atteignant des niveaux records depuis 1980.
Cette situation a entraîné une baisse du dollar américain par rapport à l'euro et à la livre britannique. Les analystes de Brown Brothers Harriman, une grande banque d’investissement privée américaine, remarquent que les publications de données économiques clés sont suspendues en raison de la fermeture des administrations fédérales américaines, ce qui ajoute à l'incertitude.
Dans ce contexte, les métaux précieux comme l'or continuent de jouer leur rôle de valeur refuge, avec un prix de l'once dépassant les 4000 dollars pour la première fois cette semaine. L'argent est également en hausse, atteignant des niveaux records depuis 1980.
