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Actu Maroc

Malgré les dernières mesures, les prix du lait continuent d’augmenter


Rédigé par Rime Taybouta Jeudi 15 Décembre 2022

Les prix du lait connaissent des hausses continues, qui suscitent la colère et la condamnation du consommateur marocain. L'augmentation a atteint cette fois-ci 3Dh pour le litre UHT.



Au cours des deux derniers jours seulement, les prix du lait ont connu une nouvelle hausse. Compte tenu du manque d'approvisionnement, le prix d'un carton de lait standard (un demi-litre) est passé de 3,5 dirhams à 4 dirhams.
 
Dans un contexte de grande pénurie de lait au Maroc, les entreprises commercialisent plus le lait demi-écrémé allégé, au lieu du lait entier, nous indiquent des vendeurs. Le prix d'un litre de lait demi-écrémé est passé du prix de 5 et 6 dirhams à 8 dirhams, en quelques jours, soit les augmentations qui avaient auparavant touché toutes les sortes de lait ainsi que ses dérivés, y compris le lait stérilisé. Ce dernier, à son tour, a connu une augmentation de 3 dirhams dans les épiceries.

Les augmentations successives des prix de cette substance interviennent malgré les déclarations du gouvernement et du Ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, de prendre un ensemble de mesures pour remédier à cette situation.

Sadiki a souligné que l'effort du gouvernement se concentre sur l'activation de plusieurs mesures urgentes pour maintenir l'équilibre de la chaîne du lait et assurer la stabilité des prix. Il est à noter que le ministère a mis en place un système de suivi continu en partenariat avec les professionnels pour assurer un approvisionnement suffisant pour couvrir la demande.
 
La nouvelle hausse a provoqué la colère des consommateurs marocains, qui dénoncent la situation sur les réseaux sociaux. 
 
Selon les chiffres du ministère de l'Agriculture, le taux de production et de collecte de lait au Maroc a baissé, en moyenne de 20% entre les régions du Royaume, en raison de plusieurs facteurs qui ont provoqué des perturbations dans la chaîne de production.
 
Malgré les propos du ministre de l'agriculture sur plusieurs formes de soutien visant à maintenir des niveaux de production permettant de couvrir la demande et de maintenir les prix, et des mesures urgentes pour remédier aux déséquilibres .