DON’T LET THE SUN GO UP ON ME – Asmae El Moudir (Maroc) | 2 e long métrage documentaire
À trois semaines de son ouverture officielle, le Festival International du Film de Marrakech (FIFM) révèle les contours de sa 8ᵉ édition des Ateliers de l’Atlas, rendez-vous professionnel devenu en quelques années un pôle majeur du cinéma arabe et africain. Créés en 2018, ces ateliers s’imposent aujourd’hui comme le cœur battant d’Atlas Programs, un ensemble d’initiatives destinées à accompagner les talents émergents du continent et du monde arabe à toutes les étapes de création et de diffusion de leurs œuvres.
Cette année, le parrainage de Cristian Mungiu, réalisateur roumain et Palme d’or à Cannes en 2007 pour 4 mois, 3 semaines, 2 jours, donne le ton. Figure d’un cinéma d’exigence et d’humanité, Mungiu incarne à lui seul les valeurs portées par les Ateliers : rigueur, partage et dialogue. « Je suis très heureux de revenir à Marrakech, un festival dynamique qui promeut et unit grâce au pouvoir du cinéma », a-t-il déclaré, ajoutant que le septième art devait servir à « explorer la réalité et découvrir l’Autre, au-delà des stéréotypes ».
Cette année, le parrainage de Cristian Mungiu, réalisateur roumain et Palme d’or à Cannes en 2007 pour 4 mois, 3 semaines, 2 jours, donne le ton. Figure d’un cinéma d’exigence et d’humanité, Mungiu incarne à lui seul les valeurs portées par les Ateliers : rigueur, partage et dialogue. « Je suis très heureux de revenir à Marrakech, un festival dynamique qui promeut et unit grâce au pouvoir du cinéma », a-t-il déclaré, ajoutant que le septième art devait servir à « explorer la réalité et découvrir l’Autre, au-delà des stéréotypes ».
Une plateforme au service du cinéma arabe et africain
Les Ateliers de l’Atlas 2025 réuniront 28 projets et films issus de 16 pays, reflétant la vitalité des cinémas du Sud et leur diversité thématique. Douze projets en développement, dix films en tournage ou postproduction, cinq projets marocains dans la section Regards sur l’Atlas et un film en fin de montage composent la sélection. Entre récits d’émancipation, drames intimes, mémoire collective et enjeux environnementaux, cette mosaïque créative illustre la profondeur d’un cinéma en pleine mutation.
Des réalisateurs confirmés tels que Scandar Copti, Maha Haj, Boubacar Sangaré ou Amjad Al Rasheed côtoieront de jeunes voix audacieuses : Amil Shivji (Tanzanie), Michèle Tyan (Liban), Amartei Armar (Ghana) ou Mounia Akl (Liban). Le Maroc y tiendra une place privilégiée avec Asmae El Moudir, Laïla Marrakchi, Zineb Wakrim, Basma Rkioui et Mohamed Zineddaine, dont le nouveau long métrage Jusqu’à l’aube sera présenté en avant-première dans la section Atlas Film Showcase.
De nouveaux dispositifs pour une industrie en construction
En parallèle de la sélection officielle, le festival poursuit l’élargissement de ses initiatives professionnelles. Le dispositif Atlas Distribution Awards, lancé en 2023 pour favoriser la circulation des films dans le monde arabe et en Afrique, s’enrichit cette année des Atlas Distribution Meetings, qui rassembleront une soixantaine de distributeurs venus d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient. Objectif : créer des passerelles concrètes entre les marchés et renforcer la visibilité des cinémas de la région.
Autre pilier de cette dynamique : le programme Atlas Station, destiné à la formation des jeunes producteurs et réalisateurs marocains. En 2025, il accompagnera sept professionnelles dans le domaine de la production et quatre courts métrages en postproduction.
Autre pilier de cette dynamique : le programme Atlas Station, destiné à la formation des jeunes producteurs et réalisateurs marocains. En 2025, il accompagnera sept professionnelles dans le domaine de la production et quatre courts métrages en postproduction.
