Lors de la présentation de la première partie du projet de loi de finances 2026 à la Chambre des représentants, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a mis en avant l’effort financier considérable consenti par l’État pour soutenir la filière du blé afin que le prix du pain soit maintenu à son niveau actuel.
Selon lui, « Les décisions du gouvernement visent à soutenir le citoyen, et maintenir le prix du pain à 1 dirham et 20 centimes a coûté 10 milliards de dirhams. » Un niveau jugé essentiel pour préserver l’accès des ménages à revenus modestes à ce produit de base.
Ce soutien financier s’inscrit dans une stratégie globale visant à contenir l’impact de la hausse des prix des matières premières sur le pouvoir d’achat national. En maintenant une subvention continue sur le blé, le gouvernement cherche à amortir les fluctuations internationales et à garantir la disponibilité du pain à un coût stable et prévisible.
Lekjaa a insisté sur le fait que cette mesure n’est pas seulement sociale, mais aussi stratégique, elle représente un pilier majeur de la politique de sécurité alimentaire du pays. Le maintien du prix du pain, grâce à l’appui budgétaire alloué, permet de sécuriser l’approvisionnement du marché national et d’assurer une équité tarifaire au bénéfice de l’ensemble des consommateurs, en particulier les plus vulnérables.
