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International

Le président élu d'Argentine nomme Patricia Bullrich ministre de la sécurité


Rédigé par L'Opinion avec map Vendredi 1 Décembre 2023

Le président élu d’Argentine, Javier Milei, a nommé au poste de ministre de la sécurité son ancienne rivale au premier tour de l’élection présidentielle, Patricia Bullrich, un département qu’elle avait déjà dirigé entre 2015 et 2019.



Patricia Bullrich, qui préside le principal parti d’opposition en Argentine, « Proposition Républicaine » (PRO), a joué un rôle décisif dans le triomphe de Milei au deuxième tour lorsqu’elle avait appelé à un report des 23% de voix qu’elle a obtenus au premier tour, en faveur de Milei.
                                                                                            
Patricia Bullrich, connue pour sa main dure dans la lutte contre la criminalité et le trafic de drogue, avait fait du rétablissement de l’ordre et de la sécurité un axe majeur de son programme électoral.
 
A moins de neuf jours de son investiture officielle prévue le 10 décembre courant, Javier Milei a constitué une bonne partie de son gouvernement en nommant des personnalités expérimentées aux postes clés, à l’image de l’ancien président de la Banque centrale, Luis Caputo, qui sera ministre de l’économie.
 
Au secrétariat général de la présidence, qui a la main haute sur l’agenda du président, Javier Milei a nommé sa sœur Karina, considérée par les observateurs comme le pivot de sa marche conquérante vers la présidence.
 
Les autres personnages clés qui ont été confirmés à des postes névralgiques du futur gouvernement en Argentine sont Nicolas Posse, actuel directeur des Aéroports d’Argentine qui sera chef du Cabinet des ministres (une sorte de Premier ministre), Diana Mondino, future cheffe de la diplomatie et l’ancien député Guillermo Francos, qui sera à la tête du ministère de l’Intérieur.
 
Au lendemain du triomphe de Milei aux élections le 19 novembre dernier, on assite à une véritable valse de noms pressentis pour occuper la tête de certains départements. La majorité des noms cités n’a jamais été confirmée.
 
Milei avait prévenu pendant la campagne électorale que le nombre de départements ministériels sera réduit à huit au lieu de 18 actuellement, dans un souci d’efficacité budgétaire.