
C’est l’histoire d’une chienne errante qui a passé toute sa vie à Zagora… jusqu’au jour où son destin a croisé celui d’un couple britannique. Alors que les deux touristes faisaient du vélo, l’animal attachant les a suivis sur près de 80 km. Touchés par cette scène inhabituelle, ils ont décidé de l’emmener dans un centre spécialisé à Agadir pour le soigner et le vacciner, avant de l’adopter et de l’emmener avec eux au Royaume-Uni.
Cette anecdote singulière a rapidement enflammé les réseaux sociaux, où d’aucuns y voient un récit à portée morale, d’autres en ont fait des mèmes, relançant une nouvelle fois le débat brûlant de l’été sur la gestion des animaux errants. Car depuis l’adoption du projet de loi n°19.25, qui prévoit notamment des amendes pour toute personne qui nourrit ou soigne un animal errant sans autorisation, l’opinion publique dénonce une politique jugée «cruelle» et qui sème la polémique sur la Toile.
Mais au-delà de la question bestiale, l’affaire a aussi pris un tournant humoristique. Des jeunes, sur le ton de la blague, affirment vouloir «se métamorphoser en chiens» afin de vivre, eux aussi, l’expérience tant convoitée de lghorba (entendre la migration).
Et comme souvent, derrière la plaisanterie se cache parfois un fond de vérité, ces publications traduisent le mirage occidental qui continue de dominer l’imaginaire collectif, mais aussi le regard sévère qu’une partie de la jeunesse porte sur les conditions de vie au Maroc. En effet, malgré les chantiers sociaux, les aides au logement, les efforts infrastructurels et la promesse d’un État social, la confiance reste fragile. Car, à côté des efforts fournis par l’Etat, des scandales comme celui de l’hôpital d’Agadir, des faux diplômes d’Ibn Zohr ou encore de l’affaire de l’inceste d’Aïn Aouda ternissent l’image des institutions, engendrant chez les citoyens le sentiment de rester coincés dans le «point zéro», incapables d’avancer. Un sentiment hélas indigne d’un pays qui s’apprête à accueillir la Coupe du Monde.
Cette anecdote singulière a rapidement enflammé les réseaux sociaux, où d’aucuns y voient un récit à portée morale, d’autres en ont fait des mèmes, relançant une nouvelle fois le débat brûlant de l’été sur la gestion des animaux errants. Car depuis l’adoption du projet de loi n°19.25, qui prévoit notamment des amendes pour toute personne qui nourrit ou soigne un animal errant sans autorisation, l’opinion publique dénonce une politique jugée «cruelle» et qui sème la polémique sur la Toile.
Mais au-delà de la question bestiale, l’affaire a aussi pris un tournant humoristique. Des jeunes, sur le ton de la blague, affirment vouloir «se métamorphoser en chiens» afin de vivre, eux aussi, l’expérience tant convoitée de lghorba (entendre la migration).
Et comme souvent, derrière la plaisanterie se cache parfois un fond de vérité, ces publications traduisent le mirage occidental qui continue de dominer l’imaginaire collectif, mais aussi le regard sévère qu’une partie de la jeunesse porte sur les conditions de vie au Maroc. En effet, malgré les chantiers sociaux, les aides au logement, les efforts infrastructurels et la promesse d’un État social, la confiance reste fragile. Car, à côté des efforts fournis par l’Etat, des scandales comme celui de l’hôpital d’Agadir, des faux diplômes d’Ibn Zohr ou encore de l’affaire de l’inceste d’Aïn Aouda ternissent l’image des institutions, engendrant chez les citoyens le sentiment de rester coincés dans le «point zéro», incapables d’avancer. Un sentiment hélas indigne d’un pays qui s’apprête à accueillir la Coupe du Monde.