L'Opinion Maroc - Actuali
Consulter
GRATUITEMENT
notre journal
facebook
twitter
youtube
linkedin
instagram
search



Actu Maroc

Le Tribunal administratif de Paris suspend l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen


Rédigé par Mohamed Elkorri Vendredi 5 Août 2022

L'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen, du territoire français vers le Maroc, vient d'être suspendue, ce vendredi 5 août, par le tribunal administratif de Paris. Une décision qui a poussé le ministre de l'Intérieur Darmanin à faire appel devant le Conseil d'Etat.



Le Tribunal administratif de Paris suspend l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen
Il semble que l'expulsion de Hassan Iquioussen n'est aussi facile que le croyait le gouvernement français qui a pris la décision de refouler l'imam marocain. Le Tribunal administratif de Paris s'est opposé à l'arrêté d'expulsion signé par le ministre Gerald Darmanin. Le tribunal a suspendu la procédure estimant qu'elle porterait, selon le juge, une « atteinte disproportionnée à la vie privée et familiale » de la personne en question. 

En effet, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé la semaine dernière l'expulsion de l'imam, né en France mais originaire du Maroc, en raison des propos antisémites, homophobes et « anti-femmes », tenus lors de ses prêches. 

Prenant acte de la décision du tribunal administratif, le ministre Français a annoncé sa décision de faire appel de cette suspension devant le Conseil de l'Etat français. Aussi, a-t-il fait valoir dans un communiqué qu'il était « bien décidé à lutter contre ceux qui tiennent et diffusent des propos de nature antisémite et contraires à l'égalité entre les hommes et les femmes ».

Rappelons que Hassan Iquioussen a décidé, à son tour, de saisir la Cour européenne de Justice, pour réclamer la suspension de la mesure d’expulsion. La Cour, dont le siège est à Strasbourg, a rejeté,  jeudi, sa demande. Pour rappel, le ministre de l'Intérieur avait annoncé la semaine dernière l'expulsion à venir de ce prédicateur de nationalité marocaine, connu pour sa proximité avec les Frères musulmans, en outre, il est accusé par les autorités françaises d'avoir lancé des appels à la haine et à la violence visant notamment la communauté juive.