Portée par le ministère de l'Équipement et de l'Eau, cette installation hydraulique reliée à un canal de recharge artificielle de la nappe de Foum El Oued, se distingue par sa grande capacité de stockage (112 millions m³), a précisé M. El Kanti dans une interview accordée à la MAP.
S’inscrivant dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, le nouvel ouvrage, qui mobilise un investissement de plus de 650 millions de dirhams (MDH), comprend des dispositifs modernes, à savoir un évacuateur de crue renforcé, une vidange de fond optimisée et une prise d’eau améliorée, a-t-il souligné.
Ces aménagements visent à assurer une meilleure gestion des crues, à renforcer la recharge de la nappe de Foum El Oued et à assurer une gestion durable des ressources en eau de la région, a expliqué le directeur de l’ABH.
M. El Kanti a aussi indiqué que la politique des barrages, impulsée par la Vision Royale éclairée, constitue un levier stratégique fondamental pour garantir la souveraineté hydrique du Royaume, en particulier dans les provinces du Sud, exposées à une vulnérabilité climatique extrême.
Dans ce cadre, l’ABHSHOD a mené une série de projets structurants, a-t-il poursuivi, citant à cet égard la réalisation de 22 petits barrages et lacs collinaires, pour un coût global de 175 MDH, visant à recharger les nappes phréatiques, à soutenir l’abreuvement du cheptel et à renforcer la résilience des territoires ruraux face aux crues.
Grâce à cette dynamique volontariste, les provinces du Sud disposent désormais d’un socle hydrique renforcé, capable d’atténuer les risques liés à la rareté des précipitations, tout en favorisant l’essor d’une économie locale résiliente, équitable et durable, a-t-il enchaîné.
De même, il a fait savoir que l'ABHSHOD mise principalement sur les eaux souterraines et les ressources non conventionnelles, pour faire face à la raréfaction chronique des précipitations.
Dans ce cadre, l’ABHSHOD et la Direction Générale de l’Hydraulique ont réalisé environ 2.200 points d’eau (puits et forages), totalisant plus de 162.000 mètres linéaires et un débit global dépassant 3.000 L/S, a-t-il précisé.
Concernant les ressources non conventionnelles, a-t-il avancé, l’Agence a contribué avec d’autres partenaires à la réalisation de 9 stations de dessalement de l’eau de mer, totalisant une capacité de 66.425 m³/j, desservant notamment les villes et les centres de Laâyoune, Dakhla, Boujdour, Tarfaya et Aousserd.
A cela s’ajoute, la déminéralisation des eaux saumâtres, via 13 stations (46.481 m³/j), et la réutilisation des eaux usées traitées, grâce à 9 stations d’épuration (44.000 m³/j).
Pour ce qui est des projets structurants en cours ou en phase d’étude, il y a lieu de citer le projet de dessalement de l’eau de mer pour Dakhla, qui permettra de desservir la ville et le futur port Atlantique et d’irriguer 5.000 Ha, grâce à des installations alimentées en énergie renouvelable, a-t-il ajouté.
En outre, le responsable a fait savoir que deux projets sont en phase d’étude qui prévoient la création de stations de dessalement pour irriguer 8.000 ha à Oued Craa (Boujdour) et 5.000 ha à Oued Chbika (Tan-Tan).
Selon lui, ces investissements structurants positionnent la région comme un modèle national alliant sécurité hydrique, sécurité alimentaire et transition énergétique.
Par ailleurs, il a relevé que l’Agence a déployé une stratégie de gestion proactive, articulée autour de cinq leviers complémentaires, à savoir la planification intégrée et l’encadrement juridique, la digitalisation et l’innovation technique, la vigilance hydrique et la protection préventive, et la gouvernance participative et sensibilisation, ainsi que la valorisation des ressources alternatives et optimisation de l’usage.
En somme, cette dynamique globale, a-t-il ajouté, témoigne de la mise en place dans les provinces du Sud du Royaume d’un écosystème hydrique résilient, innovant et réparti territorialement de manière à profiter à toute la population et à faire face aux défis du changement climatique, tout en garantissant un développement durable équilibré.
S’inscrivant dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, le nouvel ouvrage, qui mobilise un investissement de plus de 650 millions de dirhams (MDH), comprend des dispositifs modernes, à savoir un évacuateur de crue renforcé, une vidange de fond optimisée et une prise d’eau améliorée, a-t-il souligné.
Ces aménagements visent à assurer une meilleure gestion des crues, à renforcer la recharge de la nappe de Foum El Oued et à assurer une gestion durable des ressources en eau de la région, a expliqué le directeur de l’ABH.
M. El Kanti a aussi indiqué que la politique des barrages, impulsée par la Vision Royale éclairée, constitue un levier stratégique fondamental pour garantir la souveraineté hydrique du Royaume, en particulier dans les provinces du Sud, exposées à une vulnérabilité climatique extrême.
Dans ce cadre, l’ABHSHOD a mené une série de projets structurants, a-t-il poursuivi, citant à cet égard la réalisation de 22 petits barrages et lacs collinaires, pour un coût global de 175 MDH, visant à recharger les nappes phréatiques, à soutenir l’abreuvement du cheptel et à renforcer la résilience des territoires ruraux face aux crues.
Grâce à cette dynamique volontariste, les provinces du Sud disposent désormais d’un socle hydrique renforcé, capable d’atténuer les risques liés à la rareté des précipitations, tout en favorisant l’essor d’une économie locale résiliente, équitable et durable, a-t-il enchaîné.
De même, il a fait savoir que l'ABHSHOD mise principalement sur les eaux souterraines et les ressources non conventionnelles, pour faire face à la raréfaction chronique des précipitations.
Dans ce cadre, l’ABHSHOD et la Direction Générale de l’Hydraulique ont réalisé environ 2.200 points d’eau (puits et forages), totalisant plus de 162.000 mètres linéaires et un débit global dépassant 3.000 L/S, a-t-il précisé.
Concernant les ressources non conventionnelles, a-t-il avancé, l’Agence a contribué avec d’autres partenaires à la réalisation de 9 stations de dessalement de l’eau de mer, totalisant une capacité de 66.425 m³/j, desservant notamment les villes et les centres de Laâyoune, Dakhla, Boujdour, Tarfaya et Aousserd.
A cela s’ajoute, la déminéralisation des eaux saumâtres, via 13 stations (46.481 m³/j), et la réutilisation des eaux usées traitées, grâce à 9 stations d’épuration (44.000 m³/j).
Pour ce qui est des projets structurants en cours ou en phase d’étude, il y a lieu de citer le projet de dessalement de l’eau de mer pour Dakhla, qui permettra de desservir la ville et le futur port Atlantique et d’irriguer 5.000 Ha, grâce à des installations alimentées en énergie renouvelable, a-t-il ajouté.
En outre, le responsable a fait savoir que deux projets sont en phase d’étude qui prévoient la création de stations de dessalement pour irriguer 8.000 ha à Oued Craa (Boujdour) et 5.000 ha à Oued Chbika (Tan-Tan).
Selon lui, ces investissements structurants positionnent la région comme un modèle national alliant sécurité hydrique, sécurité alimentaire et transition énergétique.
Par ailleurs, il a relevé que l’Agence a déployé une stratégie de gestion proactive, articulée autour de cinq leviers complémentaires, à savoir la planification intégrée et l’encadrement juridique, la digitalisation et l’innovation technique, la vigilance hydrique et la protection préventive, et la gouvernance participative et sensibilisation, ainsi que la valorisation des ressources alternatives et optimisation de l’usage.
En somme, cette dynamique globale, a-t-il ajouté, témoigne de la mise en place dans les provinces du Sud du Royaume d’un écosystème hydrique résilient, innovant et réparti territorialement de manière à profiter à toute la population et à faire face aux défis du changement climatique, tout en garantissant un développement durable équilibré.