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La justice met la pression sur l’armée espagnole


Rédigé par A.A. Jeudi 17 Juin 2021

En demandant des explications à l’armée de l’air espagnole sur les conditions d’entrée de Brahim Ghali via le terminal militaire de Saragosse, la justice de la Rioja semble décidée à tirer au clair les conditions ayant facilité cette barbouzerie.



La justice met la pression sur l’armée espagnole
Le second front judiciaire ouvert contre Brahim Ghali, leader des séparatistes du Polisario, par le tribunal de Saragosse, qui enquête notamment sur l’utilisation par Ghali d’un faux passeport pour accéder au territoire espagnol, continue de plus belle. En effet, après avoir requis et reçu un rapport détaillé de la part de la Guardia Civil sur les conditions d’arrivée de Ghali en Espagne, le juge d’instruction a émis, le 11 juin dernier, pas moins de 9 requêtes à l’intention du Commandement militaire de la force aérienne de l’aéroport de Saragosse.
Les autorités militaires de la capitale de la Rioja avaient ainsi 5 jours pour remettre à la Cour les données requises. Le juge d’instruction de la Cour numéro 7 du tribunal de Saragosse a expliqué ce recours aux données militaires, par « l’insuffisance des informations fournies par la Guardia Civil ». Le rapport facilité par le département de sécurité de la Guardia Civil de l’aéroport de Saragosse ne comptait, selon des informations filtrées par la presse espagnole, que 7 lignes et n’apportait aucune nouvelle information à l’enquête.
Selon le site d’information El Español, le juge d’instruction a exigé des militaires de recevoir des informations précises sur l’heure d’arrivée de l’avion ayant transporté Brahim Ghali, la nationalité de l’aéronef et si ce dernier était un appareil militaire ou officiel. Le Commandement militaire de Saragosse devra également expliquer au juge les raisons qui ont justifié l’atterrissage de l’appareil transportant Ghali, dans la zone militaire de l’aéroport de Saragosse. La réponse devra également spécifier le nom, grade et poste du responsable ayant autorisé cette opération.
Le juge ne s’arrête pas là et compte suivre la chaîne d’ordre ayant permis cette opération qui se voulait clandestine. L’objectif est d’identifier la source de l’ordre ayant permis l’entrée de Ghali en Espagne et notamment de savoir s’il provenait du ministère de la Défense ou des Affaires étrangères. Du côté de l’Audiencia Nacional, l’avocat du leader des séparatistes vient de demander la relaxe de son client au juge Santiago Pedraz.
L’argumentaire de Manuel Ollé, représentant légal de Brahim Ghali, tente de brosser une image de victime au leader du Polisario, allant jusqu’à comparer la procédure judiciaire à l’encontre de son client à une « persécution politique qui n’ont rien à voir avec l’action de la justice ». L’avocat a par ailleurs inversé les rôles dans sa requête allant jusqu’à accuser le Royaume de « génocide » à l’encontre des populations sahraouies ! Une tentative qui, rappelons-le, a été encouragée par la décision du juge Pedraz de relâcher Brahim Ghali, sans lui impoLe juge ne s’arrête pas là et compte suivre la chaîne d’ordre ayant permis cette opération qui se voulait clandestine. L’objectif est d’identifier la source de l’ordre ayant permis l’entrée de Ghali en Espagne et notamment de savoir s’il provenait du ministère de la Défense ou des Affaires étrangères. Du côté de l’Audiencia Nacional, l’avocat du leader des séparatistes vient de demander la relaxe de son client au juge Santiago Pedraz. L’argumentaire de Manuel Ollé, représentant légal de Brahim Ghali, tente de brosser une image de victime au leader du Polisario, allant jusqu’à comparer la procédure judiciaire à l’encontre de son client à une « persécution politique qui n’ont rien à voir avec l’action de la justice ». L’avocat a par ailleurs inversé les rôles dans sa requête allant jusqu’à accuser le Royaume de « génocide » à l’encontre des populations sahraouies ! Une tentative qui, rappelons-le, a été encouragée par la décision du juge Pedraz de relâcher Brahim Ghali, sans lui imposer aucune condition privative de liberté.ser aucune condition privative de liberté.
 
A. A.








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