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La justice espagnole classe l'affaire Ghali et blanchie Laya de toute responsabilité


Rédigé par L'Opinion Vendredi 27 Mai 2022

Après plusieurs mois d’investigation, le verdict est tombé, le 26 mai, quant à l’affaire de l’ex ministre espagnole des Affaire étrangères, Arancha González Laya, accusée par son chef de Cabinet, Camillo Villarino, d'être derrière l’entrée frauduleuse de Ghali sur le sol espagnol. Détails.



La justice espagnole classe l'affaire Ghali et blanchie Laya de toute responsabilité
Le tribunal de Saragosse a classé, jeudi, l’affaire concernant l’entrée illégale en Espagne du chef du Front Polisario, Brahim Ghali. Une décision qui disculpe Arancha González Laya, origine de l'une des plus grandes crises diplomatiques entre le Maroc et l'Espagne, de toute responsabilité pénale.

La justice espagnole a rejeté le recours formulé par le ministère public contre le non-lieu à l'égard de l'ancien chef du cabinet González Laya, considérant l’entrée du dénommé Brahim Ghali comme un « acte politique et gouvernemental », a indiqué El Mundo.  

Le tribunal a, ainsi, souligné que le juge d’instruction a établi que González Laya avait délégué à son ancien chef de cabinet les pouvoirs d’organiser l’opération de transfert de Brahim Ghali de la base aérienne de Saragosse à l’hôpital de Logroño, pour des soins liés à son infection au coronavirus, mais exclut qu’ils aient eu connaissance de l’existence d’une réquisition de l’Audiencia Nacional contre le patient.  

« Même si le gouvernement espagnol avait ordonné l’adoption de mesures appropriées pour que Brahim Ghali puisse entrer en Espagne, Laya Gonzales n’était pas nécessairement consciente qu’il était recherché », a-t-il estimé.

Cette décision judiciaire, qui ne peut faire l’objet d’aucun recours, est dans la lignée des réquisitions du parquet espagnol qui avait demandé que l’affaire soit classée et de ne pas poursuivre Arancha Laya González », a révélé la même source.

Lors d'une interview sur Onda Cero et Cadena Ser, rapportée par l’agence de presse espagnole EFE, l’ancienne ministre des Affaires étrangères a déclaré ce vendredi qu’elle accueillerait à nouveau, s’il le fallait, le présumé leader du Front Polisario, Brahim Ghali, pour des raisons « humanitaires ». « La tradition humanitaire est dans l’ADN de notre société espagnole, dans ce cas comme dans tant d’autres », a-t-elle noté.

A rappeler que Brahim Ghali a été accueilli pour être hospitalisé à l’hôpital Logroño où il a été inscrit par un faux passeport diplomatique algérien. Cet incident a provoqué l’une des plus graves crises diplomatiques entre Rabat et Madrid qui ont failli rompre leurs relations en mai 2021, avant que ce différend ne soit réglé par voie diplomatique.

Après plusieurs mois de dialogue, les deux pays ont acté leur réconciliation après la lettre envoyée le 18 mars par Pedro Sanchez à SM le Roi Mohammed VI dans laquelle il a fait état du soutien de son pays à l’initiative d’autonomie pour le Sahara. Le Chef du gouvernement espagnol est en visite au Maroc pour couronner ce processus de réconciliation et ouvrir ainsi une nouvelle page dans le registre des relations bilatérales.








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