Le président de la Chambre des Conseillers, Naam Mayara, a prononcé un discours marquant le 26 septembre à Malabo (Guinée équatoriale) lors de la 11ème rencontre consultative de la Ligue des sénats et conseils consultatifs d'Afrique et du monde arabe, tenue sous le thème: “les moyens de renforcer le travail parlementaire commun pour répondre aux enjeux de développement, ainsi qu'aux défis technologiques et environnementaux”.
Cette Ligue présidée par Naam Mayara regroupe les institutions législatives des mondes arabe et africain et s'efforce d'intensifier la coopération arabe-africaine sur divers fronts, tant sur le plan politique qu'économique et social.
Mayara a ouvert son allocution en se félicitant de la tenue de cette réunion, qui permet de rapprocher les visions autour de thèmes d'une grande importance pour les régions africaine et arabe, ainsi que pour les pays du Sud en général.
« La thématique de cette réunion englobe de nombreux défis multidimensionnels et enjeux croissants, mais elle porte également notre ambition collective et notre volonté ferme d'intensifier la coopération africaine-arabe, en vue de trouver des solutions communes et de réaliser le développement souhaité sur des bases de solidarité et de coopération fructueuse », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs souligné que cette rencontre se déroule dans un contexte mondial et régional délicat, marqué par divers défis économiques, sociaux, environnementaux et technologiques particuliers. Cela nécessite, selon Mayara, un renforcement de la coopération Sud-Sud et le développement du dialogue entre parlements, conseils législatifs et unions parlementaires régionales, qui sont des canaux importants d'échange d'expériences, de pratiques et de savoirs dans divers domaines économiques, politiques et culturels.
Ces échanges favorisent la compréhension régionale et internationale et soutiennent les causes communes, selon le responsable qui effectue une visite de travail à la tête d’une délégation parlementaire à Malabo.
L’intelligence artificielle et la désertification, les défis de l’époque
Concernant les défis technologiques et numériques, le président de la deuxième Chambre du Parlement s'est arrêté sur l’intelligence artificielle, qui constitue l’une des grandes révolutions technologiques de notre époque.
Bien que cette avancée ouvre de larges perspectives de développement dans divers domaines d'activité humaine, elle accroît également l'écart entre les grandes économies et celles en développement, y compris les pays du Sud. Elle soulève des préoccupations sociales et économiques liées à la violation de la vie privée et à la sécurité des données, tout en impactant inévitablement les structures de production, le marché du travail et l'inégalité économique, a-t-il relevé.
Dans ce contexte, il a souligné le rôle des parlementaires dans l'encadrement de l’utilisation de l'intelligence artificielle à travers plusieurs aspects, notamment la législation, la surveillance de son respect, l’allocation de ressources et de budgets nécessaires à la recherche et au développement dans ce domaine, ainsi que le renforcement de la transparence dans son utilisation et ses impacts sur la société.
Sur le plan environnemental, la désertification a été une des questions abordées par Mayara lors de la rencontre des Ligues. Il a rappelé que plus d'un milliard et demi de personnes dans une centaine de pays ont été touchées par ce phénomène au cours des deux dernières décennies, engendrant des pertes économiques dépassant 124 milliards de dollars.
Il a ajouté que, dans les pays arabes, les terres arides représentent plus de 50 % de la superficie, et 20 % des terres agricoles sont menacées par la désertification.
Pire encore, la désertification menace des millions d'hectares en Afrique, avec une progression des dunes de sable atteignant cinq kilomètres par an dans certaines régions, tandis que la dégradation des terres exacerbe les vulnérabilités. Face à cette situation alarmante, le Chef de la Chambre des Conseillers a déclaré qu'il est urgent d'adopter des mesures sérieuses pour lutter contre la désertification, atténuer la dégradation des terres, réduire la sécheresse, développer les ressources naturelles et améliorer les conditions de vie dans les zones arides et semi-arides.
Il a souligné que les parlements et les gouvernements ont un rôle crucial à jouer dans la lutte contre ce phénomène, en établissant un cadre législatif pour des politiques environnementales robustes et en renforçant la coopération entre gouvernements, institutions environnementales et société civile.
En conclusion, Naam Mayara a exprimé le souhait d’élaborer une vision parlementaire arabe-africaine afin de faire face aux défis actuels auxquels sont confrontés l’Afrique et le monde arabe.
Cette Ligue présidée par Naam Mayara regroupe les institutions législatives des mondes arabe et africain et s'efforce d'intensifier la coopération arabe-africaine sur divers fronts, tant sur le plan politique qu'économique et social.
Mayara a ouvert son allocution en se félicitant de la tenue de cette réunion, qui permet de rapprocher les visions autour de thèmes d'une grande importance pour les régions africaine et arabe, ainsi que pour les pays du Sud en général.
« La thématique de cette réunion englobe de nombreux défis multidimensionnels et enjeux croissants, mais elle porte également notre ambition collective et notre volonté ferme d'intensifier la coopération africaine-arabe, en vue de trouver des solutions communes et de réaliser le développement souhaité sur des bases de solidarité et de coopération fructueuse », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs souligné que cette rencontre se déroule dans un contexte mondial et régional délicat, marqué par divers défis économiques, sociaux, environnementaux et technologiques particuliers. Cela nécessite, selon Mayara, un renforcement de la coopération Sud-Sud et le développement du dialogue entre parlements, conseils législatifs et unions parlementaires régionales, qui sont des canaux importants d'échange d'expériences, de pratiques et de savoirs dans divers domaines économiques, politiques et culturels.
Ces échanges favorisent la compréhension régionale et internationale et soutiennent les causes communes, selon le responsable qui effectue une visite de travail à la tête d’une délégation parlementaire à Malabo.
L’intelligence artificielle et la désertification, les défis de l’époque
Concernant les défis technologiques et numériques, le président de la deuxième Chambre du Parlement s'est arrêté sur l’intelligence artificielle, qui constitue l’une des grandes révolutions technologiques de notre époque.
Bien que cette avancée ouvre de larges perspectives de développement dans divers domaines d'activité humaine, elle accroît également l'écart entre les grandes économies et celles en développement, y compris les pays du Sud. Elle soulève des préoccupations sociales et économiques liées à la violation de la vie privée et à la sécurité des données, tout en impactant inévitablement les structures de production, le marché du travail et l'inégalité économique, a-t-il relevé.
Dans ce contexte, il a souligné le rôle des parlementaires dans l'encadrement de l’utilisation de l'intelligence artificielle à travers plusieurs aspects, notamment la législation, la surveillance de son respect, l’allocation de ressources et de budgets nécessaires à la recherche et au développement dans ce domaine, ainsi que le renforcement de la transparence dans son utilisation et ses impacts sur la société.
Sur le plan environnemental, la désertification a été une des questions abordées par Mayara lors de la rencontre des Ligues. Il a rappelé que plus d'un milliard et demi de personnes dans une centaine de pays ont été touchées par ce phénomène au cours des deux dernières décennies, engendrant des pertes économiques dépassant 124 milliards de dollars.
Il a ajouté que, dans les pays arabes, les terres arides représentent plus de 50 % de la superficie, et 20 % des terres agricoles sont menacées par la désertification.
Pire encore, la désertification menace des millions d'hectares en Afrique, avec une progression des dunes de sable atteignant cinq kilomètres par an dans certaines régions, tandis que la dégradation des terres exacerbe les vulnérabilités. Face à cette situation alarmante, le Chef de la Chambre des Conseillers a déclaré qu'il est urgent d'adopter des mesures sérieuses pour lutter contre la désertification, atténuer la dégradation des terres, réduire la sécheresse, développer les ressources naturelles et améliorer les conditions de vie dans les zones arides et semi-arides.
Il a souligné que les parlements et les gouvernements ont un rôle crucial à jouer dans la lutte contre ce phénomène, en établissant un cadre législatif pour des politiques environnementales robustes et en renforçant la coopération entre gouvernements, institutions environnementales et société civile.
En conclusion, Naam Mayara a exprimé le souhait d’élaborer une vision parlementaire arabe-africaine afin de faire face aux défis actuels auxquels sont confrontés l’Afrique et le monde arabe.