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L’humeur : Un SIEL à l’air libre


Rédigé par Anis HAJJAM le Dimanche 18 Juin 2023



L’humeur : Un SIEL à l’air libre
Nous sommes arrivés à la triste gare de Rabat-ville en ce samedi ensoleillé et avant jour de la clôture du Salon international de l’édition et du livre dit SIEL. Nous voilà sur ce site -anciennement dédié aux décibels engrangés par de grandes stars du onéreux festival Mawazine-, armés de patience et faisant la queue pour acheter le ticket-sésame nous permettant de déambuler dans les allées d’un rendez-vous qui rappelle une fois l’an que lire c’est vivre. La jeune foule y est dense, cosmopolite et intrigante.

Ceux qui achètent -nombreux- lisent-ils ou font plaisir à des parents qui croient bien faire et regardent ensuite ailleurs ?  On y croise également des personnes accréditées, jusqu’à l’inconvenance, étiquetées « Chouf » entre bien d’autres désolations journalistiques. Le Salon du livre est désormais une friche culturelle apaisante depuis qu’on lui a fait élire domicile à Rabat.

Les Casablancais croient mordicus à un chapardage, les Rbatis parlent d’une récupération propre pour mieux « vendre » le Maroc livresque. Il est vrai qu’entre le Casablanca du bord perdu et le Rabat de la touche bien enveloppée, il y a guéguerre. Au SIEL de Rabat, même pieds sur terre, on se perd un peu. Une déperdition belle comme le convoi de mauvais rôles et l’assurance de tâtonnements riches en castings sauvages. Le SIEL est également un espace de rencontres.

On y croise ceux qui savent ce que c’est et d’autres qui croient savoir ce que c’est. Des livres sont achetés pour être lus et d’autres sont acquis pour être (bien) exposés chez soi. Ce que l’Edition enlace, à bras le corps. Avant de repartir, une floppée de connaissances fidèles au rendez-vous et actrices majeures des rencontres et débats du Salon raconte quelques déboires issus de ses accointances avec des personnes ou des institutions. A la fin de ses diverses interventions, elle est chaleureusement remerciée, sans autre remerciement. A croire que chez ces gens-là, le sonnant n’est jamais trébuchant.   



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