Dans cette ville, le soir a des habitudes ancrées dans la mémoire. Et lorsque ce sont les Andalousies atlantiques qui jettent leur dévolu sur les différents espaces de cette citadelle de la ferveur, habitués à des rythmes cadencés à loisir, c’est l’emballement qui prend ses quartiers.
Le cas en cette soirée d’ouverture donnée par l’orchestre andalou dirigé par maître Mohamed Laroussi. Trois femmes et un gentilhomme se mêlent à la fête, investissant des planches accueillantes, déversant des mélodies qui prennent par la grâce d’un art inscrit dans les épopées d’un passé impossible à déloger.
Un art distillé en Andalousie avant de partir à l’assaut de la planète où chaque contrée fait ses courses. Dalila Meksoud, flanquée de sa mandoline, Hanae Touk, Souhaila Sahraoui et Hicham Dinar, un quartet de séduction et de charisme.
Le lendemain, 31 octobre, après le premier volet du forum, c’est la mythique Dar Souiri qui prend le relais en « mettant aux prises » un juif et un musulman, tous deux Marocains. D’un côté, le rabbin Marc Marciano, originaire de Fès, et de l’autre, le chanteur ouazzani Faysel Benhaddou.
Des allers-retours en hébreu et en arabe soulignent avec chaleur et émotion la fraternité pouvant unir des artistes plongés dans des rêveries contagieuses. Suit un concert où se mélangent des artistes venus d’Europe de l’Est, de la Sicile et du Maroc (Mohamed Ayoub et Ali Damoun).
Quelques pas plus loin, Bayt Dakira reçoit les voix de Hanae Touk (Ouezzane) et du violoniste Anas Benhachem (Chefchaouen). Vient le soir qui nous sort, le temps d’une célébration, des Andalousies, pour nous submerger de bonheur suite à l’annonce onusienne en faveur de la proposition du plan d’autonomie marocain pour le Sahara.
Direction Place Moulay El Hassan, où Souiris et visiteurs, juifs et musulmans, font du bruit autour du conseiller royal André Azoulay. On gagne ensuite le chapiteau de la grande scène, la salle Al Massira (décidément !) où nous attend le chanteur originaire d’Essaouira Maxime Karoutchi.
Après un prélude à l’endroit du Sahara marocain, l’artiste enchaîne les hommages aux voix juives du Maghreb : Zohra El Fassia, Salim Halali, Reinette l’Oranaise, Cheikh Mwijo, Lili Boniche, Samy El Maghribi, Albert Souissa…
Le samedi, sur la même scène, le ballet Flamenco de Andalucia, sous la direction de Patricia Guerrero, choisit l’évasion avec un spectacle poétique entre tradition et modernité.
Pour clore cette 20e édition des Andalousies atlantiques, l’incontournable Raymonde El Bidaouia et ses reprises des classiques de la chanson marocaine dite moderne.
Essaouira sait définitivement faire la fête.
Le cas en cette soirée d’ouverture donnée par l’orchestre andalou dirigé par maître Mohamed Laroussi. Trois femmes et un gentilhomme se mêlent à la fête, investissant des planches accueillantes, déversant des mélodies qui prennent par la grâce d’un art inscrit dans les épopées d’un passé impossible à déloger.
Un art distillé en Andalousie avant de partir à l’assaut de la planète où chaque contrée fait ses courses. Dalila Meksoud, flanquée de sa mandoline, Hanae Touk, Souhaila Sahraoui et Hicham Dinar, un quartet de séduction et de charisme.
Le lendemain, 31 octobre, après le premier volet du forum, c’est la mythique Dar Souiri qui prend le relais en « mettant aux prises » un juif et un musulman, tous deux Marocains. D’un côté, le rabbin Marc Marciano, originaire de Fès, et de l’autre, le chanteur ouazzani Faysel Benhaddou.
Des allers-retours en hébreu et en arabe soulignent avec chaleur et émotion la fraternité pouvant unir des artistes plongés dans des rêveries contagieuses. Suit un concert où se mélangent des artistes venus d’Europe de l’Est, de la Sicile et du Maroc (Mohamed Ayoub et Ali Damoun).
Quelques pas plus loin, Bayt Dakira reçoit les voix de Hanae Touk (Ouezzane) et du violoniste Anas Benhachem (Chefchaouen). Vient le soir qui nous sort, le temps d’une célébration, des Andalousies, pour nous submerger de bonheur suite à l’annonce onusienne en faveur de la proposition du plan d’autonomie marocain pour le Sahara.
Direction Place Moulay El Hassan, où Souiris et visiteurs, juifs et musulmans, font du bruit autour du conseiller royal André Azoulay. On gagne ensuite le chapiteau de la grande scène, la salle Al Massira (décidément !) où nous attend le chanteur originaire d’Essaouira Maxime Karoutchi.
Après un prélude à l’endroit du Sahara marocain, l’artiste enchaîne les hommages aux voix juives du Maghreb : Zohra El Fassia, Salim Halali, Reinette l’Oranaise, Cheikh Mwijo, Lili Boniche, Samy El Maghribi, Albert Souissa…
Le samedi, sur la même scène, le ballet Flamenco de Andalucia, sous la direction de Patricia Guerrero, choisit l’évasion avec un spectacle poétique entre tradition et modernité.
Pour clore cette 20e édition des Andalousies atlantiques, l’incontournable Raymonde El Bidaouia et ses reprises des classiques de la chanson marocaine dite moderne.
Essaouira sait définitivement faire la fête.


















