L'Opinion Maroc - Actuali
Consulter
GRATUITEMENT
notre journal
facebook
twitter
youtube
linkedin
instagram
search


Agora

L’humeur : Diane Keaton, au cinéma comme à la vie


Rédigé par Anis HAJJAM le Vendredi 17 Octobre 2025



L’humeur : Diane Keaton, au cinéma comme à la vie
Il y a Woody Allen, Al Pacino et Warren Beatty. Ça, c’est pour le côté cœur. On s’attarde toujours plus sur les histoires d’amour des stars féminines que sur celles des hommes. Et comme c’est ainsi, abondons un brin dans ce sens. Diane Keaton évoque les trois chanceux en 2012 dans « Une fois encore: mémoires ». Des vies amoureuses sans lendemains. « Woody me manque. Il rentrerait sous terre s’il savait combien je l’aime, mais je suis assez futée pour ne rien dire, il déteste la nature grotesque de mon affection », s’amuse-t-elle de celui grâce à qui elle reçoit en 1978 un Oscar pour son rôle dans « Annie Hall ». Le film est inspiré de la vie de Keaton, née Hall. Après cette distinction, l’énorme Audrey Hepburn lui prédit un avenir étincelant. Avec Warren Beatty, cassant, elle a droit à quelques amabilités du genre: « Tu es une star du cinéma. C’est ce que tu voulais. Tu l’as. Maintenant débrouilles-toi. » Cette amourette à la longévité d’une rose est consommée pendant la longue romance de l’actrice avec Al Pacino. Une cohabitation de 16 ans (1974-1990) qui lui fait dire: « Il était tout simplement l’homme le plus divertissant. Et celui qui avait le plus beau visage. Je trouve Warren magnifique, très beau, mais le visage d’Al est vraiment impressionnant. Un visage incroyable ». Une trilogie (« Le Parrain » de Francis Ford Coppola) au compteur du couple et aucune projection. Un proche de l’acteur affirme que Pacino « regrettera toute sa vie de ne pas avoir demandé en mariage Diane Keaton quand ils se sont fréquentés. Avec le recul, Al Pacino admet qu’elle était certainement l’amour de sa vie ». L’excentrique de Hollywood oublie d’être sexy, ce qui ne l’empêche pas d’intriguer. Sur les tapis rouges - elle en a foulé! – ce sont ses costumes masculins qui frappent. A l’écran, elle marque dans plusieurs comédies romantiques, et pas que. Sur l’étagère de « Le Parrain » et de « Annie Hall », on range sagement « Manhattan » (Woody Allen, 1979), « Le Club des ex » (Hugh Wilson, 1996), « Tout peut arriver » avec Jack Nicholson et Keanu Reeves (Nancy Meyers, 2003). A sa disparition le 11 octobre à 79 ans, Bette Midler qui partage l’affiche avec elle dans « Le Club des ex », a ce cri du cœur: « Je ne peux pas vous dire à quel point cela me rend terriblement triste. Elle était hilarante, totalement unique et absolument dépourvue de duplicité ou de cette forme de compétitivité qu’on pourrait attendre d’une telle star. Ce que vous voyiez, c’était ce qu’elle était… » Bref, un passé simple. 







🔴 Top News