3.500 km de côtes, 1 million de Km2 de Zone Economique Exclusive (ZEE) allant du Portugal au Cap Vert, des frontières maritimes avec l’Espagne, l’Algérie, la Mauritanie et le Royaume-Uni, ou encore un plateau continental partagé avec 9 pays dont le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau et la Sierra Leone. La profondeur géo-maritime du Maroc est indéniable.
Au Nord, le Maroc est l’un des gardiens du très stratégique détroit de Gibraltar, alors qu’à l’Ouest ses côtés atlantiques croisent l’une des plus importantes voies maritimes mondiales. Malgré ses multiples atouts, le Royaume est loin de disposer d’une réelle stratégie maritime ce qui représente un facteur de risque pour sa souveraineté, sachant que les questions du partage des espaces marins est devenue un sujet majeur dans les relations internationales.
En témoigne, les tensions en Asie du Sud-Est entre la Chine d’un côté et le Vietnam, les Philippines, le Japon et la Malaisie de l’autre. C’est justement pour se protéger de ce genre de tensions que le Maroc a mis en place, en 2020, un arsenal juridique délimitant et réglementant l’intégralité de ses espaces maritimes. Une annonce qui, rappelons le, a été accueillie froidement par l’Espagne, ce qui augure de futures tensions sur la question, notamment en cas de découvertes de ressources minières dans les zones frontalières.
Le Royaume est ainsi condamné à mettre en place une réelle stratégie maritime qui englobe le capital humain, la recherche scientifique, le maillage portuaire, la remise à flot du pavillon marocain et la montée en régime des capacités opérationnelles de la Marine Royale.
Atteindre le statut de puissance régionale et souveraine ne pourra se faire sans disposer d’une marine de guerre capable d’assurer la souveraineté complète du Maroc sur ses 200 miles marins de ZEE, voire de se projeter loin de ses bases de manière à compléter les acquis de soft-power marocains, en participant par exemple à la lutte contre la piraterie en Afrique de l’Ouest qui menace non seulement la ZEE comme les économies régionales, mais qui fait également fuir les potentiels investisseurs.
Au Nord, le Maroc est l’un des gardiens du très stratégique détroit de Gibraltar, alors qu’à l’Ouest ses côtés atlantiques croisent l’une des plus importantes voies maritimes mondiales. Malgré ses multiples atouts, le Royaume est loin de disposer d’une réelle stratégie maritime ce qui représente un facteur de risque pour sa souveraineté, sachant que les questions du partage des espaces marins est devenue un sujet majeur dans les relations internationales.
En témoigne, les tensions en Asie du Sud-Est entre la Chine d’un côté et le Vietnam, les Philippines, le Japon et la Malaisie de l’autre. C’est justement pour se protéger de ce genre de tensions que le Maroc a mis en place, en 2020, un arsenal juridique délimitant et réglementant l’intégralité de ses espaces maritimes. Une annonce qui, rappelons le, a été accueillie froidement par l’Espagne, ce qui augure de futures tensions sur la question, notamment en cas de découvertes de ressources minières dans les zones frontalières.
Le Royaume est ainsi condamné à mettre en place une réelle stratégie maritime qui englobe le capital humain, la recherche scientifique, le maillage portuaire, la remise à flot du pavillon marocain et la montée en régime des capacités opérationnelles de la Marine Royale.
Atteindre le statut de puissance régionale et souveraine ne pourra se faire sans disposer d’une marine de guerre capable d’assurer la souveraineté complète du Maroc sur ses 200 miles marins de ZEE, voire de se projeter loin de ses bases de manière à compléter les acquis de soft-power marocains, en participant par exemple à la lutte contre la piraterie en Afrique de l’Ouest qui menace non seulement la ZEE comme les économies régionales, mais qui fait également fuir les potentiels investisseurs.
Amine ATER