M. El Atouabi, Directeur de l'Opinion
Voilà un pays qui s’est brûlé une décennie durant au feu de l’Islam politique dont les spasmes, les heurts et les malheurs ont entraîné la mort d’environ un quart de million de ses enfants.
Voilà un pays où subsistent encore et toujours des maquisards, et où les braises du fanatisme religieux le plus sanguinaire continuent à grésiller sous les cendres d’une apparente mais trompeuse réconciliation nationale, non digérée car poussée et imposée au forceps d’un régime autoritaire supposément populaire.
Voilà un pays situé au centre d’une énorme zone de turbulences, cerné par les foyers d’instabilité et de violences terroristes à l’Est en Lybie et au Sud dans le Sahel et jusqu’au Nigéria.
Et voilà que ce pays, dans un ultime élan d’hostilité qui trahit la détresse de ses dirigeants aux abois car repoussés dans leurs derniers retranchements par les récentes victoires diplomatiques du Maroc, n’hésite pas à puiser dans le registre dangereux et volatil de ce même islam politique où il s’est longtemps et très souvent brûlé les ailes.
Ce pays, c’est bien sûr l’Algérie dont le ministère des affaires islamiques vient de commanditer très officiellement un prêche haineux à l’égard du Maroc et des marocains, prononcé lors de la dernière prière du vendredi dans l’ensemble des mosquées de son territoire, le jour même de la commémoration du 45ème anniversaire d’un événement de triste mémoire. Celui de l’expulsion violente, le 18 décembre 1975, de 350.000 êtres humains sous le seul prétexte qu’ils avaient des origines marocaines.
Ce pays, donc, qui connaît pourtant et parfaitement les affres du fanatisme politique et religieux, n’a rien appris de son passé, ni même de son présent. Obnubilés par la préservation de la rente qu’ils tirent d’une situation de tension permanente savamment entretenue, ses dirigeants s’entêtent à nourrir une haine du Maroc inculquée depuis l’école primaire et qu’ils s’efforcent de transformer en haine atavique… Quitte à enterrer définitivement tout espoir de paix et de prospérité dans le Maghreb et l’ensemble de l’Afrique du Nord.
Voilà un pays où subsistent encore et toujours des maquisards, et où les braises du fanatisme religieux le plus sanguinaire continuent à grésiller sous les cendres d’une apparente mais trompeuse réconciliation nationale, non digérée car poussée et imposée au forceps d’un régime autoritaire supposément populaire.
Voilà un pays situé au centre d’une énorme zone de turbulences, cerné par les foyers d’instabilité et de violences terroristes à l’Est en Lybie et au Sud dans le Sahel et jusqu’au Nigéria.
Et voilà que ce pays, dans un ultime élan d’hostilité qui trahit la détresse de ses dirigeants aux abois car repoussés dans leurs derniers retranchements par les récentes victoires diplomatiques du Maroc, n’hésite pas à puiser dans le registre dangereux et volatil de ce même islam politique où il s’est longtemps et très souvent brûlé les ailes.
Ce pays, c’est bien sûr l’Algérie dont le ministère des affaires islamiques vient de commanditer très officiellement un prêche haineux à l’égard du Maroc et des marocains, prononcé lors de la dernière prière du vendredi dans l’ensemble des mosquées de son territoire, le jour même de la commémoration du 45ème anniversaire d’un événement de triste mémoire. Celui de l’expulsion violente, le 18 décembre 1975, de 350.000 êtres humains sous le seul prétexte qu’ils avaient des origines marocaines.
Ce pays, donc, qui connaît pourtant et parfaitement les affres du fanatisme politique et religieux, n’a rien appris de son passé, ni même de son présent. Obnubilés par la préservation de la rente qu’ils tirent d’une situation de tension permanente savamment entretenue, ses dirigeants s’entêtent à nourrir une haine du Maroc inculquée depuis l’école primaire et qu’ils s’efforcent de transformer en haine atavique… Quitte à enterrer définitivement tout espoir de paix et de prospérité dans le Maghreb et l’ensemble de l’Afrique du Nord.
Majd EL ATOUABI