Si on excepte la programmation qui se replie sérieusement cette année sur les artistes locaux, ce sont l’atmosphère et le public de L’Boulevard qui piquent les yeux en les rinçant. Dès qu’ils franchissent le portail de « dakhla fabor », les festivaliers, essentiellement casablancais, se transforment, changent leur démarche, respirent un air concocté pour eux une fois l’an, foncent droit dans un espace boursoufflé de liberté. Le bonheur enfin ! Un festival qui leur parle, une nouba qui utilise leur langage. Mais où se terrent-ils le reste de l’année ? Dans leurs rêves qui grandissent au fur des semaines et des mois, à mesure que l’évènement se dessine et se réalise.
Rayon chiffons, customisés à souhait, c’est de la création quotidienne tant que le festival déroule ses belles hostilités. On se rappelle avoir croisé en 2017 (17e édition) une jeune fille mimant l’affiche, utilisant les accessoires qui garnissent la tête de la créature imaginée par le créa de l’oeuvre.
Ailleurs, c’est un déferlement d’habits destroy, de piercings, de tatouages, parfois de mohawks… clous, chaînes et accoutrement black pour la journée metal. Alors que les musiciens frétillent sur scène, le public devient acteur d’un très riche « behind the scene ».
Des séances photos aux repas sur l’herbe, c’est une panoplie d’activités qui s’improvise. Alentour, c’est le déambulement dans le souk associatif où on trouve de tout et n’importe quoi. Tout est à volonté dans ce royaume de la fête qui tutoie une « clientèle » assoiffée de choses simples qu’elle convertit en des moments magiques.
Rayon chiffons, customisés à souhait, c’est de la création quotidienne tant que le festival déroule ses belles hostilités. On se rappelle avoir croisé en 2017 (17e édition) une jeune fille mimant l’affiche, utilisant les accessoires qui garnissent la tête de la créature imaginée par le créa de l’oeuvre.
Ailleurs, c’est un déferlement d’habits destroy, de piercings, de tatouages, parfois de mohawks… clous, chaînes et accoutrement black pour la journée metal. Alors que les musiciens frétillent sur scène, le public devient acteur d’un très riche « behind the scene ».
Des séances photos aux repas sur l’herbe, c’est une panoplie d’activités qui s’improvise. Alentour, c’est le déambulement dans le souk associatif où on trouve de tout et n’importe quoi. Tout est à volonté dans ce royaume de la fête qui tutoie une « clientèle » assoiffée de choses simples qu’elle convertit en des moments magiques.
Anis HAJJAM