Les derniers bastions du Polisario en Afrique tombent les uns après les autres comme un château de cartes. Le Kenya s’est résolu à lâcher le front séparatiste dont il était l’un des alliés inconditionnels, aux côtés de l’Algérie et de l’Afrique du Sud, en soutenant l’intégrité territoriale du Maroc. Nairobi a choisi la meilleure façon de célébrer le 60ème anniversaire des relations diplomatiques en annonçant son soutien au plan d’autonomie pour le Sahara marocain comme l’unique solution envisageable, tel qu’annoncé par le Premier ministre kényan, Musalia Mudavadi, en visite au Maroc.
Cette visite scelle une nouvelle alliance maroco-kényane, qui bouleverse l’échiquier régional au grand dam de l’Algérie qui perd un vieux complice. La diplomatie algérienne comptait longtemps sur les Kényans pour narguer les intérêts du Royaume au sein de l’Union Africaine. En témoigne la tentative d’impliquer l’UA dans le dossier du Sahara pendant la présidence kényane du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) en février 2022. L’arrivée du président William Ruto, quelques mois plus tard, a tout changé. Le maître de Nairobi n’a jamais caché sa sympathie pour le Maroc, même quand il était vice-président. Il l’a démontré dès son investiture, lorsqu’il a retiré sa reconnaissance du Polisario, avant de se raviser, en supprimant son tweet du 14 septembre 2022 sous pression d’une partie de la vieille garde pro-Polisario. La suppression de ce fameux tweet n’était que le report provisoire d’une décision déjà tranchée qui émanait de l’intime conviction que la thèse séparatiste n’avait plus d’avenir. Personne n’y croit sauf l’Algérie. Le conflit est sur le point d’être réglé à l’ONU, tandis que le cercle des alliés du Polisario en Afrique ne cesse de s’amenuiser.
Le président Ruto incarne cette nouvelle génération de leaders africains qui voient l’avenir de l’Afrique autrement, loin des conceptions archaïques du panafricanisme, des tripatouillages de coulisses et des pots-de-vin qui ont longtemps paralysé l’Union Africaine. L’heure est au co-développement et à la coopération économique pour pousser l’Afrique vers une véritable intégration. Ce pourquoi le Maroc plaide depuis des décennies. Le Kenya adhère à cette vision de prospérité partagée et voit dans le Royaume un allié crédible pour un partenariat gagnant-gagnant. Un nouveau chapitre s’ouvre. L’Algérie s’accroche au mauvais côté de l’Histoire.
Cette visite scelle une nouvelle alliance maroco-kényane, qui bouleverse l’échiquier régional au grand dam de l’Algérie qui perd un vieux complice. La diplomatie algérienne comptait longtemps sur les Kényans pour narguer les intérêts du Royaume au sein de l’Union Africaine. En témoigne la tentative d’impliquer l’UA dans le dossier du Sahara pendant la présidence kényane du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) en février 2022. L’arrivée du président William Ruto, quelques mois plus tard, a tout changé. Le maître de Nairobi n’a jamais caché sa sympathie pour le Maroc, même quand il était vice-président. Il l’a démontré dès son investiture, lorsqu’il a retiré sa reconnaissance du Polisario, avant de se raviser, en supprimant son tweet du 14 septembre 2022 sous pression d’une partie de la vieille garde pro-Polisario. La suppression de ce fameux tweet n’était que le report provisoire d’une décision déjà tranchée qui émanait de l’intime conviction que la thèse séparatiste n’avait plus d’avenir. Personne n’y croit sauf l’Algérie. Le conflit est sur le point d’être réglé à l’ONU, tandis que le cercle des alliés du Polisario en Afrique ne cesse de s’amenuiser.
Le président Ruto incarne cette nouvelle génération de leaders africains qui voient l’avenir de l’Afrique autrement, loin des conceptions archaïques du panafricanisme, des tripatouillages de coulisses et des pots-de-vin qui ont longtemps paralysé l’Union Africaine. L’heure est au co-développement et à la coopération économique pour pousser l’Afrique vers une véritable intégration. Ce pourquoi le Maroc plaide depuis des décennies. Le Kenya adhère à cette vision de prospérité partagée et voit dans le Royaume un allié crédible pour un partenariat gagnant-gagnant. Un nouveau chapitre s’ouvre. L’Algérie s’accroche au mauvais côté de l’Histoire.