Jusqu’à présent, le Maroc est à la traîne dans la lutte contre la corruption. Il suffit de lire les conclusions du rapport annuel de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption pour s’en rendre compte. Le constat est sans appel : on peine à s’en sortir. Loin de céder au pessimisme, le président de l’Instance, Mohammed Bachir Rachdi, préfère ne pas parler de marasme mais de carences de la stratégie nationale qui n’a pas encore donné les effets escomptés. Le “garant de la probité” se livre sur les racines de cette sorte de “bataille en retraite” face à la corruption qui ne cesse d’évoluer. Rachdi revient également sur la stratégie de son instance qui a désormais les moyens d’investigation. Va-t-elle s’en servir pleinement ? Entretien.
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