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Interview Express avec Fathia El Aouni

3ème édition des Panafricaines


Rédigé par Hajar LEBABI Mardi 10 Mars 2020

« Cette 3ème édition a échappé par miracle à l’effet Coronavirus »



Interview Express avec Fathia El Aouni
La présidente du comité permanent des «Panafricaines» et rédactrice en chef principale de Radio 2M , Fathia El Aouni, nous a livré ses réflexions sur la troisième édition et l’esprit du forum.

- Quel bilan dressez-vous de cette troisième édition des Panafricaines ?

- Tout d’abord, j’aimerais dire que malgré la clôture des travaux à Casablanca, samedi, l’événement se prolonge aujourd’hui lundi 9 mars (hier) à Dakhla où nous avons fait un déplacement, certes imprévu, mais louable à l’initiative de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI). Ce déplacement s’est fait en présence des participantes dont les pays ont récemment ouvert des consulats au Sahara marocain. Donc, comme l’événement perdure, je m’abstiens d’en dresser le bilan. Mais celui-ci sera certainement positif.

- Racontez-nous ce déplacement au Sahara, comment ça se passe ?

- Je peux-dire que ce déplacement a été une excellente surprise pour les participantes concernées. Certaines d’entre-elles qui avaient une idée stéréotypée sur nos provinces du Sud, qu’elles imaginaient comme une zone désertique, ont été littéralement scotchées par la beauté de Dakhla. Au point que quelques-unes des participantes l’ont comparée à la Californie. Comme je l’ai expliqué, cette visite a été organisée sur l’initiative de l’AMCI.

J’aimerais à ce propos révéler qu’à la veille de ce voyage, les participantes ont été reçues par le chef de notre diplomatie, M. Nasser Bourita.

Elles ont également rencontré des étudiants de leurs pays au sein de l’Agence marocaine de coopération internationale.

 

- Comment se fait-il que votre événement ait été maintenu malgré la cascade d’annulations post-Coro-navirus ?

programmé du 6 au 7 mars, mais la réunion inaugurale a eu lieu le jeudi 5 mars. Soit le même jour de la diffusion de la circulaire interdisant l’organisation jusqu’à la fin du mois de mars de tout rassemblement impliquant des ressortissants venus de pays étrangers. Notre événement qui a rassemblé plus de 300 journalistes venues des quatre coins de l’Afrique aurait pu donc être annulé s’il n’avait pas commencé le jeudi. Ce qui est une chance inouïe puisque nous avons profité de l’ultime fenêtre de tir, avant la fermeture du Maroc à toute manifestation d’envergure.

 

- Autre hasard du calendrier, l’organisation des Panafricaines à la veille de la Journée Internationale des droits de la Femme. Était-ce vraiment un hasard ?

- Il est vrai que cette année, le choix de la date était surtout lié à des contraintes de disponibilité des participants, du lieu de l’événement et bien d’autres para-mètres. Mais ce hasard n’en est pas vraiment un, puisque la première édition des Panafricaines avait été organisée en 2017 à la date très symbolique du 8 mars. Donc, cette édition renoue en quelque sorte avec l’esprit de cette manifestation qui cherche, entre autres, à émettre le message sui-vant : nous sommes journalistes d’Afrique et nous portons haut et fort les droits de la femme à l’échelle continentale. Quoi de mieux pour véhiculer un tel message que de le faire à la veille du 8 mars ?

Propos recueillis par
Hajar LEBABI








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