Dans un rapport publié par les Organisations Non Gouvernementales Germanwatch, le Réseau international d'Action pour le Climat ainsi que l’Institut allemand New Climate Institute, le royaume continue de réaliser une performance exceptionnelle au sujet du climat. Les résultats réalisés en témoignent à travers les quatre critères mesurant l'IPCC, que sont les émissions de gaz à effet de serre (GAS), l’utilisation d’énergie, la politique climatique et les énergies renouvelables.
Bien que sa tendance en matière d'énergie renouvelable soit très élevée, le Royaume a obtenu un score très faible pour sa part d'énergie renouvelable et une note faible pour ses objectifs à l'horizon 2030. Ces constats s’expliquent, selon les auteurs du rapport, par le fait que le Maroc néglige la décentralisation des énergies renouvelables, outre qu’il lui reste beaucoup à faire pour encourager les citoyens à produire leur propre énergie renouvelable.
Le Maroc a ainsi obtenu un score « moyen », se classant 31ème parmi les 62 pays, soit un score de 7.20, par rapport au score du peloton de tête, cité dans le rapport, celui de la Norvège (19.35), qui s’est classée troisième, sans toutefois faire référence aux deux premières places.
Pour ce qui est des émissions des GAS, le Royaume a obtenu un score qualifié d’« élevé », soit 29.04, derrière le Chili, classé deuxième avec un score 34.50. Le Maroc figure parmi les premiers dans la réduction de ses émissions de GES renforçant ses efforts en la matière après la COP22. Le gouvernement a aussi établi un cadre visant à réduire les émissions dans la foulée de son adhésion aux accords de Paris. En outre, le pays s'est engagé à planter 600.000 hectares de forêts d'ici 2030. Les experts de la CCPI saluent les progrès réalisés par le pays au cours des dernières années. Toutefois, ils critiquent les lois actuelles pour « manque de mise en œuvre » et pour l’exclusion du secteur industriel.
Les experts se félicitent, en revanche, des changements positifs entrepris par le gouvernement pour améliorer encore plus les performances climatiques du pays. Ils admettent toutefois que la pandémie mondiale de COVID-19, le stress hydrique et la crise géopolitique et économique induite par le conflit russo-ukrainien freinent ces ambitions.
Au sujet du critère relatif à l’utilisation de l’énergie, le Maroc s’est taillé la 8ème place avec un score de 16.11, juste après la Colombie (quatrième place :17.71), l’Egypte, les Philippines, et le Royaume-Uni.
Le Maroc figure ainsi parmi les quatre pays ayant décroché un score « élevé » pour leur performance globale dans la politique climatique. Classé cinquième parmi 63 pays, le Royaume s’est positionné aux côtés du Danemark, Pays-Bas et l’UE. Le Royaume a ainsi enregistré un score de 15.09, juste après le Danemark (20), les deux pays sont suivis respectivement par les Pays-Bas (14.87) et l’UE (14.03), sachant que les trois premières places n’ont pas été attribuées
Bien que sa tendance en matière d'énergie renouvelable soit très élevée, le Royaume a obtenu un score très faible pour sa part d'énergie renouvelable et une note faible pour ses objectifs à l'horizon 2030. Ces constats s’expliquent, selon les auteurs du rapport, par le fait que le Maroc néglige la décentralisation des énergies renouvelables, outre qu’il lui reste beaucoup à faire pour encourager les citoyens à produire leur propre énergie renouvelable.
Le Maroc a ainsi obtenu un score « moyen », se classant 31ème parmi les 62 pays, soit un score de 7.20, par rapport au score du peloton de tête, cité dans le rapport, celui de la Norvège (19.35), qui s’est classée troisième, sans toutefois faire référence aux deux premières places.
Pour ce qui est des émissions des GAS, le Royaume a obtenu un score qualifié d’« élevé », soit 29.04, derrière le Chili, classé deuxième avec un score 34.50. Le Maroc figure parmi les premiers dans la réduction de ses émissions de GES renforçant ses efforts en la matière après la COP22. Le gouvernement a aussi établi un cadre visant à réduire les émissions dans la foulée de son adhésion aux accords de Paris. En outre, le pays s'est engagé à planter 600.000 hectares de forêts d'ici 2030. Les experts de la CCPI saluent les progrès réalisés par le pays au cours des dernières années. Toutefois, ils critiquent les lois actuelles pour « manque de mise en œuvre » et pour l’exclusion du secteur industriel.
Les experts se félicitent, en revanche, des changements positifs entrepris par le gouvernement pour améliorer encore plus les performances climatiques du pays. Ils admettent toutefois que la pandémie mondiale de COVID-19, le stress hydrique et la crise géopolitique et économique induite par le conflit russo-ukrainien freinent ces ambitions.
Au sujet du critère relatif à l’utilisation de l’énergie, le Maroc s’est taillé la 8ème place avec un score de 16.11, juste après la Colombie (quatrième place :17.71), l’Egypte, les Philippines, et le Royaume-Uni.
Le Maroc figure ainsi parmi les quatre pays ayant décroché un score « élevé » pour leur performance globale dans la politique climatique. Classé cinquième parmi 63 pays, le Royaume s’est positionné aux côtés du Danemark, Pays-Bas et l’UE. Le Royaume a ainsi enregistré un score de 15.09, juste après le Danemark (20), les deux pays sont suivis respectivement par les Pays-Bas (14.87) et l’UE (14.03), sachant que les trois premières places n’ont pas été attribuées
