La Chine a restreint l’exportation de deux métaux indispensables aux semi-conducteurs et dont elle est le principal producteur. Une décision largement perçue comme des représailles aux mesures prises par Washington à l'encontre de son secteur technologique.
L'administration Biden a multiplié ces derniers mois les mesures pour restreindre l'accès des entreprises chinoises aux semi-conducteurs les plus avancés, au nom de la "sécurité nationale".
La Chine, qui cherche à devenir autonome dans la conception de semi-conducteurs, estime que ces mesures visent à maintenir la suprématie des Etats-Unis dans ce domaine.
Hautement stratégiques, les micropuces sont essentielles à la production d'une multitude d'appareils électroniques, des machines à café aux voitures électriques en passant par les smartphones, et sont aussi présentes dans l'armement.
Selon une directive du ministère du Commerce, les exportateurs chinois de gallium et de germanium doivent dorénavant obtenir une licence.
Ils devront fournir des informations sur le destinataire final et en notifier l'utilisation, précise ce document de juillet qui entre en vigueur ce mardi.
La Chine représente 94% de la production mondiale de gallium, présent notamment dans les circuits intégrés, les LED et les panneaux photovoltaïques.
Quant au germanium, indispensable pour les fibres optiques et l'infrarouge, 83% de la production de cet élément provient également de Chine.
Selon des analystes, il s'agit d'un "message clair", "sans ambiguïté" adressé aux Etats-Unis.
L'administration Biden a multiplié ces derniers mois les mesures pour restreindre l'accès des entreprises chinoises aux semi-conducteurs les plus avancés, au nom de la "sécurité nationale".
La Chine, qui cherche à devenir autonome dans la conception de semi-conducteurs, estime que ces mesures visent à maintenir la suprématie des Etats-Unis dans ce domaine.
Hautement stratégiques, les micropuces sont essentielles à la production d'une multitude d'appareils électroniques, des machines à café aux voitures électriques en passant par les smartphones, et sont aussi présentes dans l'armement.
Selon une directive du ministère du Commerce, les exportateurs chinois de gallium et de germanium doivent dorénavant obtenir une licence.
Ils devront fournir des informations sur le destinataire final et en notifier l'utilisation, précise ce document de juillet qui entre en vigueur ce mardi.
La Chine représente 94% de la production mondiale de gallium, présent notamment dans les circuits intégrés, les LED et les panneaux photovoltaïques.
Quant au germanium, indispensable pour les fibres optiques et l'infrarouge, 83% de la production de cet élément provient également de Chine.
Selon des analystes, il s'agit d'un "message clair", "sans ambiguïté" adressé aux Etats-Unis.