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Gazoduc Maghreb-Europe : Aymeric Chauprade dénonce la brutalité de l'Algérie


Rédigé par Anass Machloukh Mardi 2 Novembre 2021

La décision de l'Algérie d'arrêter le gazoduc Maghreb-Europe est mal vue par plusieurs personnalités politiques européennes, dont l'ex député européen Aymeric Chauprade qui a critiqué la brutalité du régime algérien, tout en appelant l'Union européenne à renforcer son partenariat avec le Maroc. Détails.



Comme attendu, l'Algérie a refusé de renouveler le contrat du Gazoduc Maghreb-Europe, qui alimente l'Espagne à travers le Maroc. Une décision qui a compliqué l'approvisionnement du voisin ibérique ainsi que les pays européens. La décision du gouvernement  algérien est jugée téméraire par personnalités politiques européennes qui y voient  un acte irresponsable qui décrédibilise Alger en tant que partenaire fiable en matière de coopération énergétique. C'est en tout cas ce que pense Aymeric Chauprade, ex-député européen.

Dans un post sur Twitter, ce dernier a vivement fustigé ce qu'il qualifie d'"arrêt brutal" du gazoduc, qui selon lui, a porté un très mauvais coup à l'Espagne et l'Europe. " Ce n'est pas qu'une agression de plus à l'encontre du Maroc, c'est un très mauvais coup porté à l'Espagne et à l'Europe, juste avant l'hiver", a-t-il écrit.

Le comportement du gouvernement algérien est, aux yeux d'Aymeric Chauprade, "une fuite en avant", qui prouve qu'il n'est pas un partenaire énergétique fiable pour l'Europe.  L'ex-membre du Parlement de Strasbourg  estime qu'Alger est devenue  un facteur d'instabilité dans le Maghreb et la Méditerranée. Par conséquent, l'Union Européenne doit plus que ne jamais consolider son partenariat avec le Maroc,  a-t-il appelé.

Rappelons qu'en dépit de la rupture des relations diplomatiques de façon par Alger, Rabat s'est déclaré favorable au maintien du gazoduc qui passe par son territoire. Le gouvernement algérien s'est obstiné à ne pas renouveler le contrat qui a pris fin le 31 octobre, ce qui n'aura pas qu'un impact marginal  sur le Royaume et notamment ce qui concerne la production de l'électricité, selon un expert marocain cité par l'AFP.