L’Histoire retiendra qu’aux premières heures de ce jeudi 9 octobre 2025, au lendemain des commémorations israéliennes du deuxième anniversaire des événements du 7 octobre 2023, le Président américain Donald Trump aura été le premier à annoncer au monde l’acceptation par les parties israélienne et palestinienne, représentée principalement par le Hamas, de son plan de paix pour Gaza. Un plan de paix imposé au forceps, pour la concrétisation duquel l’Amérique aura pesé de tout son poids, usant et abusant même de son incontestable force de persuasion envers les nations arabes et envers les Palestiniens, mais beaucoup moins envers les Israéliens. Qu’à cela ne tienne !
En ces temps troublés où le chaos et la guerre font rage ou menacent de faire rage dans plusieurs points névralgiques de la planète, la moindre lueur de paix et de répit doit être estimée à sa juste valeur. Ceci même si ce plan de paix perfectible aura pour principal mérite, d’abord et avant tout, d’atténuer le calvaire des centaines de milliers de civils palestiniens pris en otages dans un mouchoir de poche terrestre, bombardés sans répit depuis deux ans, puis terrorisés, harcelés, assoiffés et affamés jusqu’à la mort sous le regard impuissant de la communauté internationale.
Tout en saluant l’insistance de Trump et tout en se contrefichant de ses motivations réelles pour trouver une issue rapide à cette situation honteuse pour l’ensemble de la planète, il n’en demeure pas moins légitime de se poser des questions sur les chances de survie d’un énième plan de paix palestino-israélien. Depuis Camp David, en passant par les accords d’Oslo, Camp David 2, le Sommet de Taba, l’initiative de Genève, jusqu’aux accords d’Abraham, l’Histoire du processus de paix arabo-israélien aura en effet été jalonnée d’échecs, de coups tordus et de désillusions. Le plan de Trump fera-t-il exception ?
Rien n’est moins sûr. Ce qu’il est en revanche, c’est que sans garde-fous, sans brides et entraves réelles, qu’elles soient internationales ou uniquement américaines, aux velléités meurtrières et va-t’en-guerre de l’administration Netanyahu, d’abord et surtout, mais également à celles des faucons et fous de guerre de la partie palestinienne, cette paix fragile, qui n’en est qu’à sa première phase, ne pourra que capoter. Qu’à dieu ne plaise !
En ces temps troublés où le chaos et la guerre font rage ou menacent de faire rage dans plusieurs points névralgiques de la planète, la moindre lueur de paix et de répit doit être estimée à sa juste valeur. Ceci même si ce plan de paix perfectible aura pour principal mérite, d’abord et avant tout, d’atténuer le calvaire des centaines de milliers de civils palestiniens pris en otages dans un mouchoir de poche terrestre, bombardés sans répit depuis deux ans, puis terrorisés, harcelés, assoiffés et affamés jusqu’à la mort sous le regard impuissant de la communauté internationale.
Tout en saluant l’insistance de Trump et tout en se contrefichant de ses motivations réelles pour trouver une issue rapide à cette situation honteuse pour l’ensemble de la planète, il n’en demeure pas moins légitime de se poser des questions sur les chances de survie d’un énième plan de paix palestino-israélien. Depuis Camp David, en passant par les accords d’Oslo, Camp David 2, le Sommet de Taba, l’initiative de Genève, jusqu’aux accords d’Abraham, l’Histoire du processus de paix arabo-israélien aura en effet été jalonnée d’échecs, de coups tordus et de désillusions. Le plan de Trump fera-t-il exception ?
Rien n’est moins sûr. Ce qu’il est en revanche, c’est que sans garde-fous, sans brides et entraves réelles, qu’elles soient internationales ou uniquement américaines, aux velléités meurtrières et va-t’en-guerre de l’administration Netanyahu, d’abord et surtout, mais également à celles des faucons et fous de guerre de la partie palestinienne, cette paix fragile, qui n’en est qu’à sa première phase, ne pourra que capoter. Qu’à dieu ne plaise !
