En parfaite harmonie avec le Festival International d’Art Vidéo de Casablanca (FIAV), qui signe son grand retour du 10 au 15 novembre avec une programmation résolument tournée vers l’innovation et les nouvelles formes de création numérique, le LOBOS ( Laboratoire de Recherche en Communication et en Philosophie de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Ben M’Sik ) a organisé, lundi 11 novembre à Casablanca, un colloque placé sous le thème « Identités désincarnées » : corps, virtualité et reconstruction de soi".
Cette première journée a été l’occasion d’explorer diverses thématiques autour des relations entre l’humain et le numérique. Elle a notamment été marquée par un débat sur la question de l’identité à la lumière de la tradition arabo-islamique, animé par le professeur Jaouad Bennis. Le colloque, qui s’est déroulé sur deux journées, a rassemblé des chercheurs et universitaires venus d’horizons variés, d’Afrique, du Maghreb, d’Amérique et de France. L’objectif était de nourrir la réflexion et de développer la recherche autour des enjeux liés à la communication et au numérique.
S’exprimant lors de la conférence de presse, la doyenne de la FLSH de Ben M’Sik, Leila Maziane, a souligné que le festival, s’est imposé au fil des années comme un espace unique de rencontre entre artistes, chercheurs et étudiants, réunissant les mondes académique et professionnel autour de la création numérique.
Pour sa 31ème édition, le festival met à l’honneur des installations immersives et des performances mêlant art, technologie et audiovisuel. Les organisateurs ont présenté une programmation qui fait dialoguer création, innovation et réflexion sur les nouvelles frontières du numérique. L’événement explore ainsi les interactions entre art, science et intelligence artificielle à travers des masterclasses et workshops au profit du public.
Dans une déclaration à L’Opinion, le professeur Jaouad Bennis a dévoilé : « Nous avons à peu près 53 intervenants durant les deux journées. Étant donné la densité du programme, au moins deux panels se dérouleront simultanément ».
À propos du sujet traité, il a précisé : « La thématique sur laquelle porte le colloque est à la fois traditionnelle et moderne. Traditionnelle, car l’identité a été étudiée en philosophie, sociologie et psychologie ; moderne, car elle prend aujourd’hui des dimensions numériques. Ce n’est plus l’identité matérielle ou physique de l’individu, mais sa représentation à travers les réseaux sociaux, la réalité virtuelle ou les avatars. Nous voulons approfondir la réflexion sur ces identités désincarnées, qui interrogent la morale, l’éthique et la condition humaine ».
De son côté, le directeur du FIAV, Majid Seddati, a indiqué que cette édition marquera les 31 ans d’existence du festival et placera la France à l’honneur à travers le "Focus France", qui présentera la scène numérique contemporaine française.
Cette première journée a été l’occasion d’explorer diverses thématiques autour des relations entre l’humain et le numérique. Elle a notamment été marquée par un débat sur la question de l’identité à la lumière de la tradition arabo-islamique, animé par le professeur Jaouad Bennis. Le colloque, qui s’est déroulé sur deux journées, a rassemblé des chercheurs et universitaires venus d’horizons variés, d’Afrique, du Maghreb, d’Amérique et de France. L’objectif était de nourrir la réflexion et de développer la recherche autour des enjeux liés à la communication et au numérique.
S’exprimant lors de la conférence de presse, la doyenne de la FLSH de Ben M’Sik, Leila Maziane, a souligné que le festival, s’est imposé au fil des années comme un espace unique de rencontre entre artistes, chercheurs et étudiants, réunissant les mondes académique et professionnel autour de la création numérique.
Pour sa 31ème édition, le festival met à l’honneur des installations immersives et des performances mêlant art, technologie et audiovisuel. Les organisateurs ont présenté une programmation qui fait dialoguer création, innovation et réflexion sur les nouvelles frontières du numérique. L’événement explore ainsi les interactions entre art, science et intelligence artificielle à travers des masterclasses et workshops au profit du public.
Dans une déclaration à L’Opinion, le professeur Jaouad Bennis a dévoilé : « Nous avons à peu près 53 intervenants durant les deux journées. Étant donné la densité du programme, au moins deux panels se dérouleront simultanément ».
À propos du sujet traité, il a précisé : « La thématique sur laquelle porte le colloque est à la fois traditionnelle et moderne. Traditionnelle, car l’identité a été étudiée en philosophie, sociologie et psychologie ; moderne, car elle prend aujourd’hui des dimensions numériques. Ce n’est plus l’identité matérielle ou physique de l’individu, mais sa représentation à travers les réseaux sociaux, la réalité virtuelle ou les avatars. Nous voulons approfondir la réflexion sur ces identités désincarnées, qui interrogent la morale, l’éthique et la condition humaine ».
De son côté, le directeur du FIAV, Majid Seddati, a indiqué que cette édition marquera les 31 ans d’existence du festival et placera la France à l’honneur à travers le "Focus France", qui présentera la scène numérique contemporaine française.
Genre et identités numériques
Un autre panel, animé par le Pr. Hayat Zirari, anthropologue et membre du laboratoire de recherche LOGOS, intitulé « Genre, visibilité et identités fragiles », a également captivé le public en explorant plusieurs dimensions du thème officiel. En introduction, la professeure a souligné l’importance des problématiques traitées, touchant à un champ d’interrogations essentiel, celui des corps et des identités dans les espaces numériques, où la présence s’expose, se fragmente et parfois se recompose.
Elle a expliqué que les communications présentées dans ce panel explorent la manière dont les technologies de communication redéfinissent les frontières du visible, du privé et du collectif.
Selon elle, ces interventions mettent en lumière la façon dont le genre, en tant que construction sociale, historique, corporelle et symbolique, se négocie au sein de ces nouveaux espaces où la reconnaissance passe par l’image et la mise en scène de soi.
Formations pour la relève artistique
En marge du festival, une formation intensive, fruit de la collaboration entre le FIAV et Epson, s’est déroulée les 6 et 7 octobre 2025 à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca. Destinée à une trentaine d’étudiants issus de l’Université Hassan II, de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca, du Collège LaSalle de Rabat et de l’IHB Arts Média, cette session était consacrée à la maîtrise des technologies Pro AV. À l’issue de la formation, les participants, répartis en équipes, ont conçu des projets de vidéo mapping qu’ils présenteront au public du festival.
IA Dream repousse les frontières du réel
En prélude au festival, la soirée de lever de rideau a été marquée par la présentation du spectacle “IA Dream”, une création de l’artiste français Moulla. À la croisée de la magie et des arts numériques, cette performance immersive invite le spectateur à un voyage où illusion et technologie s’entrelacent pour repousser les frontières du réel. Chaque séquence du spectacle joue sur l’émerveillement et la surprise, combinant projections numériques, manipulations visuelles et effets interactifs qui brouillent la ligne entre le tangible et le virtuel.
Le public, venu nombreux, a été captivé par cette expérience inédite, oscillant entre fascination, étonnement et admiration, et a salué l’ingéniosité de l’artiste dans l’exploitation des nouvelles technologies pour créer un univers à la fois poétique et futuriste.
Le public, venu nombreux, a été captivé par cette expérience inédite, oscillant entre fascination, étonnement et admiration, et a salué l’ingéniosité de l’artiste dans l’exploitation des nouvelles technologies pour créer un univers à la fois poétique et futuriste.






















