Exposition : L’Afrique imaginée par Moustapha Zoufri

La galerie Bab Rouah à Rabat abritera, à partir du 12 septembre, « Partitions de l’imaginaire africain », une exposition de l’artiste Moustapha Zoufri, un hymne qu’il dédie au Continent. L'exposition se présente sous forme de dessins, peintures, installations, maquettes de sculptures, mais aussi d'objets, masques et bibelots. « Les créations et leurs sources inspiratrices se croisent, dialoguent, s'interpellent dans une scénographie originale faisant appel à nos cinq sens pour apprécier l’accrochage et son ambiance. » Né à Nador, Moustapha Zoufri a rejoint, après l'obtention de son baccalauréat, l'Académie royale des Beaux-arts de Bruxelles où il a obtenu une licence en arts plastiques et visuels. Il a également intégré l’École supérieure des arts plastiques et visuels de Mons.

Enseignant des arts plastiques à la Fédération Bruxelles-Wallonie de Belgique, l'artiste a participé à plusieurs expositions collectives et personnelles au Maroc et en Europe et réalisé plusieurs œuvres murales en Belgique.         
                   

Molenbeek, Oujda, Rabat
 

En novembre 2016, Moustapha Zoufri installe à Molenbeek-Saint-Jean la sculpture « La flamme de l'espoir », réalisée en hommage aux victimes des attentats de Paris et de Bruxelles, une œuvre en forme de boîte rectangulaire ajourée dont les parois sont découpées selon des formes de la calligraphie arabe. Sa dimension abstraite « permet à chaque citoyen de s'approprier les éléments de la culture de l'autre », explique à l’époque Abdellah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, organisation qui finance la sculpture.  En 2018, il dote la ville d'Oujda d'une sculpture pour clôturer les manifestations de « Oujda capitale de la culture arabe ». On lui doit également la « Symphonie africaine », monumentale fresque qui embellit l’une des façades du Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain de Rabat.