L’Association provinciale des affaires culturelles d’El Jadida (APAC) organise, sous l’égide du Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (département de la culture), une exposition rétrospective des oeuvres plastiques de feu l’artiste El Fathemy Fatmi, intitulée : «Mémoire : un artiste peintre et diplomate».
L’exposition durera jusqu’au 27 février 2022 à la Galerie Bab Rouah de Rabat. Feu El Fathemy fut l’un des premiers pionniers ayant oeuvré, en tant que critique, peintre, créateur et ami des artistes de sa génération, dont Jilali Gharbaoui, Ahmed Cherkaoui et d’autres, à la genèse des arts plastiques marocains. Néanmoins, sa passion pour la peinture et ses fonctions diplomatiques n’ont jamais obstrué son attirance pour l’écriture poétique, ni restreint son action de supervision de manifestations visant à faire connaître les arts plastiques et les plasticiens marocains, indique Abdellatif Baidouri, président de l’APAC.
Entrevoir l’indéfinissable
En effet indique Bouthaina Azami, critique d’art, El Fathemy définit l’art comme une communication avec le cosmos. Pour lui, l’artiste est une sorte d’lcare lancé dans «une inlassable recherche du Moi profond des choses, une impossible quête de la connaissance de l’être secret du monde».
Cette quête est, selon I’artiste, «un aveu conscient de la faiblesse de l’esprit à saisir le mystère de la création, ou la finalité du geste premier». Rejoignant la posture d’Aristote qui disait : «Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien», El Fathemy reconnait que plus on questionne le cosmos et le mystère de la vie, plus on se rend compte qu’«on ne connait rien.» Mais l’art, ajoute-t-il, a ce «pouvoir de nous faire entrevoir l’indéfinissable, de nous faire sentir l’incompréhensible».
Son art, à l’évidence, a ce pouvoir-là, captivant. Que ce soit dans les diverses villes du Maroc ou à Paris, Téhéran, Dakar, Copenhague, Tunis, Prague, Varsovie, Nicosie, Munich et tant d’autres villes où El Fathemy exposait ses oeuvres, le travail de I’artiste saisit et marque les esprits.
Aujourd’hui, c’est à cet enfant du pays qu’El Jadida rend hommage. A un artiste dont il est vital de garder vif son incommensurable apport intellectuel et artistique. Vital, oui, car l’art a cette puissance insensée, celle d’éveiller à la conscience de sol et du monde, et c’est sur cette conscience que se construit le devenir.
L’exposition rétrospective présente rassemble les oeuvres d’El Fathemy les plus représentatives, réalisées entre 1958 et 1986, et propose au visiteur une soixantaine de tableaux reflétant son parcours pictural. Il est à noter que l’exposition, dédiée à la consécration de la culture de la reconnaissance de l’apport des précurseurs, est programmée ultérieurement dans les villes d’Oujda, Tétouan, Laâyoune, El Jadida, ainsi qu’en France.
L’exposition durera jusqu’au 27 février 2022 à la Galerie Bab Rouah de Rabat. Feu El Fathemy fut l’un des premiers pionniers ayant oeuvré, en tant que critique, peintre, créateur et ami des artistes de sa génération, dont Jilali Gharbaoui, Ahmed Cherkaoui et d’autres, à la genèse des arts plastiques marocains. Néanmoins, sa passion pour la peinture et ses fonctions diplomatiques n’ont jamais obstrué son attirance pour l’écriture poétique, ni restreint son action de supervision de manifestations visant à faire connaître les arts plastiques et les plasticiens marocains, indique Abdellatif Baidouri, président de l’APAC.
Entrevoir l’indéfinissable
En effet indique Bouthaina Azami, critique d’art, El Fathemy définit l’art comme une communication avec le cosmos. Pour lui, l’artiste est une sorte d’lcare lancé dans «une inlassable recherche du Moi profond des choses, une impossible quête de la connaissance de l’être secret du monde».
Cette quête est, selon I’artiste, «un aveu conscient de la faiblesse de l’esprit à saisir le mystère de la création, ou la finalité du geste premier». Rejoignant la posture d’Aristote qui disait : «Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien», El Fathemy reconnait que plus on questionne le cosmos et le mystère de la vie, plus on se rend compte qu’«on ne connait rien.» Mais l’art, ajoute-t-il, a ce «pouvoir de nous faire entrevoir l’indéfinissable, de nous faire sentir l’incompréhensible».
Son art, à l’évidence, a ce pouvoir-là, captivant. Que ce soit dans les diverses villes du Maroc ou à Paris, Téhéran, Dakar, Copenhague, Tunis, Prague, Varsovie, Nicosie, Munich et tant d’autres villes où El Fathemy exposait ses oeuvres, le travail de I’artiste saisit et marque les esprits.
Aujourd’hui, c’est à cet enfant du pays qu’El Jadida rend hommage. A un artiste dont il est vital de garder vif son incommensurable apport intellectuel et artistique. Vital, oui, car l’art a cette puissance insensée, celle d’éveiller à la conscience de sol et du monde, et c’est sur cette conscience que se construit le devenir.
L’exposition rétrospective présente rassemble les oeuvres d’El Fathemy les plus représentatives, réalisées entre 1958 et 1986, et propose au visiteur une soixantaine de tableaux reflétant son parcours pictural. Il est à noter que l’exposition, dédiée à la consécration de la culture de la reconnaissance de l’apport des précurseurs, est programmée ultérieurement dans les villes d’Oujda, Tétouan, Laâyoune, El Jadida, ainsi qu’en France.
Mohamed LOKHNATI