S’appuyant sur une lecture lucide du contexte mondial - de la crise financière de 2008 aux perturbations géopolitiques actuelles en passant par les dérèglements climatiques et les tensions inflationnistes -, Rachidi a rappelé que la fragilité des modèles néolibéraux a favorisé le retour du paradigme d’un État stratège, régulateur et protecteur. Dans cette dynamique, le Maroc, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a engagé, depuis le discours du Trône de 2014, une refonte profonde de son modèle de développement, axée sur la justice sociale, la souveraineté économique et l’inclusion territoriale.
Parmi les axes centraux de cette transition, la généralisation de la protection sociale occupe une place de choix. L’extension de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) à plus de 23,2 millions de citoyens - contre 7,8 millions initialement - traduit une volonté politique forte d’en finir avec les inégalités d’accès aux soins. Cette dynamique est soutenue par la réforme du système de santé, à travers la régionalisation hospitalière, la création de groupes sanitaires territoriaux, et l’élargissement de la formation des professionnels de santé.
Parallèlement, le chantier du soutien social direct, opérationnalisé fin 2023, a déjà permis à près de 4 millions de ménages, soit 12 millions de Marocains, d’accéder à une aide monétaire directe, dans le respect des orientations royales. Le programme d’aide à l’accès au logement, lancé récemment, a bénéficié à 48.000 ménages, pour un montant global de 3,8 milliards de dirhams. Des efforts complémentaires ont été mobilisés dans la mobilité urbaine, le transport aérien à bas coût et la connectivité ferroviaire. En parallèle, le lancement du dispositif « Jawaz Chabab » vise à favoriser l’accès des jeunes à la culture et à la mobilité.
Sur le front éducatif, le gouvernement a franchi un cap qualitatif avec la généralisation du programme « Écoles de la Réussite », qui couvre désormais plus de 2.600 établissements et 1,3 million d’élèves. Les premiers bilans montrent une amélioration significative des acquis scolaires, en particulier en mathématiques, en arabe et en français. Le développement des « écoles de la deuxième chance » complète ce dispositif en luttant contre le décrochage scolaire.
En matière de droits sociaux, l’Exécutif a également multiplié les actions ciblées en faveur des personnes en situation de handicap : création de la carte spécifique, tarification sociale pour certains services, soutien à plus de 27.600 bénéficiaires, élargissement des soins spécialisés et accompagnement de projets générateurs de revenu. La part réservée aux personnes handicapées dans les recrutements publics a été fixée à 7 %, avec un appui à leur insertion dans le privé. En parallèle, 36.000 femmes ont bénéficié de programmes d’autonomisation économique.
Le volet de l’emploi reste structurant. La stratégie nationale vise la création de 1,45 million d’emplois à l’horizon 2030, en s’appuyant sur l’investissement public (porté à 340 milliards de dirhams), la relance industrielle, l’économie verte, le tourisme et la numérisation. L’adoption du nouveau pacte d’investissement, ciblant les zones les plus vulnérables, s’accompagne de mesures incitatives et d’un développement accru des zones industrielles dans les villes intermédiaires.
Le soutien au pouvoir d’achat a été consolidé via le dialogue social. Le gouvernement a validé une revalorisation salariale généralisée dans le public, avec une augmentation nette de 1.000 dirhams, étalée entre 2024 et 2025. À cela s’ajoutent des hausses spécifiques (4 000 dirhams pour les médecins, 3.000 pour les universitaires, 1.500 pour les enseignants). La fiscalité a été aménagée en faveur des revenus modestes : exonération des pensions inférieures à 6.000 dirhams, réforme du barème de l’IR et élargissement des tranches exonérées.
Le chantier du régime de retraite, toujours en cours, s’oriente vers une fusion des deux pôles - public et privé - garantissant à la fois soutenabilité financière et maintien des droits acquis.
Le tissu entrepreneurial n’est pas en reste. La réforme de l’impôt sur les sociétés introduit une progressivité favorable aux PME (objectif : IS à 20 %), tandis que les grands groupes (banques, assurances, profits > 100 millions de dirhams) verront leur fiscalité augmentée.
Parmi les axes centraux de cette transition, la généralisation de la protection sociale occupe une place de choix. L’extension de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) à plus de 23,2 millions de citoyens - contre 7,8 millions initialement - traduit une volonté politique forte d’en finir avec les inégalités d’accès aux soins. Cette dynamique est soutenue par la réforme du système de santé, à travers la régionalisation hospitalière, la création de groupes sanitaires territoriaux, et l’élargissement de la formation des professionnels de santé.
Parallèlement, le chantier du soutien social direct, opérationnalisé fin 2023, a déjà permis à près de 4 millions de ménages, soit 12 millions de Marocains, d’accéder à une aide monétaire directe, dans le respect des orientations royales. Le programme d’aide à l’accès au logement, lancé récemment, a bénéficié à 48.000 ménages, pour un montant global de 3,8 milliards de dirhams. Des efforts complémentaires ont été mobilisés dans la mobilité urbaine, le transport aérien à bas coût et la connectivité ferroviaire. En parallèle, le lancement du dispositif « Jawaz Chabab » vise à favoriser l’accès des jeunes à la culture et à la mobilité.
Sur le front éducatif, le gouvernement a franchi un cap qualitatif avec la généralisation du programme « Écoles de la Réussite », qui couvre désormais plus de 2.600 établissements et 1,3 million d’élèves. Les premiers bilans montrent une amélioration significative des acquis scolaires, en particulier en mathématiques, en arabe et en français. Le développement des « écoles de la deuxième chance » complète ce dispositif en luttant contre le décrochage scolaire.
En matière de droits sociaux, l’Exécutif a également multiplié les actions ciblées en faveur des personnes en situation de handicap : création de la carte spécifique, tarification sociale pour certains services, soutien à plus de 27.600 bénéficiaires, élargissement des soins spécialisés et accompagnement de projets générateurs de revenu. La part réservée aux personnes handicapées dans les recrutements publics a été fixée à 7 %, avec un appui à leur insertion dans le privé. En parallèle, 36.000 femmes ont bénéficié de programmes d’autonomisation économique.
Le volet de l’emploi reste structurant. La stratégie nationale vise la création de 1,45 million d’emplois à l’horizon 2030, en s’appuyant sur l’investissement public (porté à 340 milliards de dirhams), la relance industrielle, l’économie verte, le tourisme et la numérisation. L’adoption du nouveau pacte d’investissement, ciblant les zones les plus vulnérables, s’accompagne de mesures incitatives et d’un développement accru des zones industrielles dans les villes intermédiaires.
Le soutien au pouvoir d’achat a été consolidé via le dialogue social. Le gouvernement a validé une revalorisation salariale généralisée dans le public, avec une augmentation nette de 1.000 dirhams, étalée entre 2024 et 2025. À cela s’ajoutent des hausses spécifiques (4 000 dirhams pour les médecins, 3.000 pour les universitaires, 1.500 pour les enseignants). La fiscalité a été aménagée en faveur des revenus modestes : exonération des pensions inférieures à 6.000 dirhams, réforme du barème de l’IR et élargissement des tranches exonérées.
Le chantier du régime de retraite, toujours en cours, s’oriente vers une fusion des deux pôles - public et privé - garantissant à la fois soutenabilité financière et maintien des droits acquis.
Le tissu entrepreneurial n’est pas en reste. La réforme de l’impôt sur les sociétés introduit une progressivité favorable aux PME (objectif : IS à 20 %), tandis que les grands groupes (banques, assurances, profits > 100 millions de dirhams) verront leur fiscalité augmentée.