Le partenariat halieutique entre le Maroc et l’Union européenne s’apprête à reprendre le large. En visite à Madrid, le commissaire européen à la Pêche, Costas Kadis, a annoncé ce mardi que la Commission européenne venait de donner son aval à une proposition visant à entamer de nouvelles négociations avec Rabat pour un accord de pêche actualisé.
S’exprimant devant la Commission mixte du Congrès et du Sénat espagnols sur les affaires européennes, le commissaire a précisé que la Commission avait soumis aux États membres un mandat de négociation formel, étape préalable à l’ouverture officielle des discussions avec le Maroc.
« C’est un pas important pour renforcer la coopération entre l’Union européenne et le Maroc dans le domaine halieutique », a déclaré Costas Kadis, soulignant que Bruxelles souhaite « avancer rapidement » sur ce dossier jugé stratégique pour la sécurité alimentaire et la stabilité économique du secteur européen de la pêche.
Avant son intervention devant le Parlement espagnol, le commissaire s’était entretenu avec le ministre espagnol de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas. Ce dernier, dont le pays est l’un des principaux bénéficiaires de l’accord, a été informé du nouveau mandat de négociation et de la volonté de la Commission de rétablir le cadre juridique de coopération suspendu depuis l’expiration de l’accord précédent en juillet 2023.
Cette annonce intervient dans un contexte diplomatique particulier, moins de deux semaines après l’adoption, le 31 octobre 2025, de la résolution 2797 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a consacré la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine comme la solution « réaliste et durable » au différend régional autour du Sahara.
S’exprimant devant la Commission mixte du Congrès et du Sénat espagnols sur les affaires européennes, le commissaire a précisé que la Commission avait soumis aux États membres un mandat de négociation formel, étape préalable à l’ouverture officielle des discussions avec le Maroc.
« C’est un pas important pour renforcer la coopération entre l’Union européenne et le Maroc dans le domaine halieutique », a déclaré Costas Kadis, soulignant que Bruxelles souhaite « avancer rapidement » sur ce dossier jugé stratégique pour la sécurité alimentaire et la stabilité économique du secteur européen de la pêche.
Avant son intervention devant le Parlement espagnol, le commissaire s’était entretenu avec le ministre espagnol de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas. Ce dernier, dont le pays est l’un des principaux bénéficiaires de l’accord, a été informé du nouveau mandat de négociation et de la volonté de la Commission de rétablir le cadre juridique de coopération suspendu depuis l’expiration de l’accord précédent en juillet 2023.
Cette annonce intervient dans un contexte diplomatique particulier, moins de deux semaines après l’adoption, le 31 octobre 2025, de la résolution 2797 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a consacré la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine comme la solution « réaliste et durable » au différend régional autour du Sahara.
Dans les cercles européens, cette évolution est interprétée comme un tournant : le feu vert donné par la Commission à la reprise des négociations avec Rabat ne serait pas uniquement technique, mais aussi politique. Bruxelles prend acte de la nouvelle donne internationale et de la stabilité du partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union européenne, notamment dans les domaines économiques, énergétique et sécuritaire.
L’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, qui permettait à quelque 128 navires européens – principalement espagnols, portugais et français – d’opérer dans les eaux marocaines, représente un pilier essentiel de la coopération bilatérale. Outre les retombées économiques directes pour les flottes européennes, l’accord prévoyait une contribution financière annuelle d’environ 52 millions d’euros en faveur du développement durable du secteur marocain de la pêche.
Depuis son annulation par la CJUE, les armateurs européens, notamment espagnols, multiplient les appels en faveur d’un nouvel accord. L’Espagne, qui dépend fortement de la zone maritime marocaine pour son activité halieutique, plaide pour un cadre rénové, intégrant les nouvelles réalités juridiques et diplomatiques.
La relance de ce partenariat ne se limite pas à une question économique. Pour Bruxelles, le Maroc reste un acteur essentiel de la stabilité régionale et un partenaire stratégique en Méditerranée et en Afrique de l’Ouest. Dans le contexte actuel de recomposition géopolitique, la reprise du dialogue halieutique apparaît comme un indicateur de la volonté européenne de consolider une relation de confiance et de respect mutuel.
L’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, qui permettait à quelque 128 navires européens – principalement espagnols, portugais et français – d’opérer dans les eaux marocaines, représente un pilier essentiel de la coopération bilatérale. Outre les retombées économiques directes pour les flottes européennes, l’accord prévoyait une contribution financière annuelle d’environ 52 millions d’euros en faveur du développement durable du secteur marocain de la pêche.
Depuis son annulation par la CJUE, les armateurs européens, notamment espagnols, multiplient les appels en faveur d’un nouvel accord. L’Espagne, qui dépend fortement de la zone maritime marocaine pour son activité halieutique, plaide pour un cadre rénové, intégrant les nouvelles réalités juridiques et diplomatiques.
La relance de ce partenariat ne se limite pas à une question économique. Pour Bruxelles, le Maroc reste un acteur essentiel de la stabilité régionale et un partenaire stratégique en Méditerranée et en Afrique de l’Ouest. Dans le contexte actuel de recomposition géopolitique, la reprise du dialogue halieutique apparaît comme un indicateur de la volonté européenne de consolider une relation de confiance et de respect mutuel.
