Initiée par les associations Essaouira- Mogador, MogaJeunes, Salam Lekoulam et Marocains Pluriels, cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence de M. André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi et Président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, a été l’occasion pour des membres de la communauté marocaine de confession juive, des Musulmans et des Chrétiens, imprégnés des valeurs communes de coexistence et de diversité, de partager des moments de joie et de fête et de perpétuer une tradition fraternelle illustrant le vivre-ensemble, marque de fabrique de la Cité des Alizés.
Dans une déclaration, M. Azoulay a souligné que c’était «un moment émouvant et tellement significatif, d’abord pour ce que représente cette fête des lumières pour nous Juifs et Marocains». «Cette lumière qui éclaire et guide nos pas pour le meilleur. C’est en même temps la résilience et l’enracinement dans l’universalité», a expliqué le Conseiller de SM le Roi, ajoutant que cette lumière «a toujours été celle de tous. Elle n’a pas été celle d’une communauté, mais celle de tous mes compatriotes».
Il s’agit de «traditions qui nous sont chères à tous», a enchaîné M. Azoulay, expliquant que «c’est la civilisation marocaine qui nous offre cette occasion». «Un message fort que le Royaume envoie au monde : ce que nous vivons au Maroc et à Essaouira aujourd’hui ne peut pas être vécu ailleurs, ce qui traduit le véritable et authentique cachet marocain», a-t-il conclu. Au cours de cette cérémonie, agrémentée par de belles chansons puisées dans le répertoire musical judéo-marocain et interprétées par la talentueuse, Lalla Tamar, il a été procédé à la remise à Bayt Dakira d’une «Leilouy Nichmat», une veilleuse ancienne de cinq générations, en signe de fraternité envers la population souirie et de contribution au rayonnement de ce temple de la mémoire. «Leilouy Nichmat» signifie le «Vase de la flamme éternelle» pour l’élévation de l’âme : il faut le remplir d’huile afin d’y déposer des bougies pour l’élévation de l’âme d’un défunt, ou encore une demande de guérison ou de protection, a expliqué le président de «Marocains Pluriels», Ahmed Ghayat.
Après avoir mis en relief la forte charge symbolique de la célébration de cette fête des lumières, l’acteur associatif a précisé que ce vase, dédié à la Synagogue de Bayt Dakira, est un don de Daniel Assor, membre de l’association Salam Lekoulam, et dont l’arrière-grandmère est une Souirie.
Cette rencontre a été marquée, en outre, par l’allumage des bougies du chandelier traditionnel (Menorah), un rituel phare qui marque ces festivités. En référence à l’huile du miracle de Hanouka, des beignets accompagnés de thé ont été dégustés lors de cette cérémonie.
En effet, l’élément central de la Hanouka est le candélabre à neuf branches (une hanoukkia ou Menorah). Huit branches symbolisent les huit jours du miracle de la fiole d’huile, tandis que la neuvième sert à porter la bougie utilisée pour l’allumage. La tradition juive veut que pendant huit jours une bougie soit allumée sur le hanoukkia, symbolisant le miracle de la fiole d’huile d’olive permettant de faire brûler pendant huit jours une quantité d’huile pourtant à peine suffisante pour une seule journée.
Dans une déclaration, M. Azoulay a souligné que c’était «un moment émouvant et tellement significatif, d’abord pour ce que représente cette fête des lumières pour nous Juifs et Marocains». «Cette lumière qui éclaire et guide nos pas pour le meilleur. C’est en même temps la résilience et l’enracinement dans l’universalité», a expliqué le Conseiller de SM le Roi, ajoutant que cette lumière «a toujours été celle de tous. Elle n’a pas été celle d’une communauté, mais celle de tous mes compatriotes».
Il s’agit de «traditions qui nous sont chères à tous», a enchaîné M. Azoulay, expliquant que «c’est la civilisation marocaine qui nous offre cette occasion». «Un message fort que le Royaume envoie au monde : ce que nous vivons au Maroc et à Essaouira aujourd’hui ne peut pas être vécu ailleurs, ce qui traduit le véritable et authentique cachet marocain», a-t-il conclu. Au cours de cette cérémonie, agrémentée par de belles chansons puisées dans le répertoire musical judéo-marocain et interprétées par la talentueuse, Lalla Tamar, il a été procédé à la remise à Bayt Dakira d’une «Leilouy Nichmat», une veilleuse ancienne de cinq générations, en signe de fraternité envers la population souirie et de contribution au rayonnement de ce temple de la mémoire. «Leilouy Nichmat» signifie le «Vase de la flamme éternelle» pour l’élévation de l’âme : il faut le remplir d’huile afin d’y déposer des bougies pour l’élévation de l’âme d’un défunt, ou encore une demande de guérison ou de protection, a expliqué le président de «Marocains Pluriels», Ahmed Ghayat.
Après avoir mis en relief la forte charge symbolique de la célébration de cette fête des lumières, l’acteur associatif a précisé que ce vase, dédié à la Synagogue de Bayt Dakira, est un don de Daniel Assor, membre de l’association Salam Lekoulam, et dont l’arrière-grandmère est une Souirie.
Cette rencontre a été marquée, en outre, par l’allumage des bougies du chandelier traditionnel (Menorah), un rituel phare qui marque ces festivités. En référence à l’huile du miracle de Hanouka, des beignets accompagnés de thé ont été dégustés lors de cette cérémonie.
En effet, l’élément central de la Hanouka est le candélabre à neuf branches (une hanoukkia ou Menorah). Huit branches symbolisent les huit jours du miracle de la fiole d’huile, tandis que la neuvième sert à porter la bougie utilisée pour l’allumage. La tradition juive veut que pendant huit jours une bougie soit allumée sur le hanoukkia, symbolisant le miracle de la fiole d’huile d’olive permettant de faire brûler pendant huit jours une quantité d’huile pourtant à peine suffisante pour une seule journée.