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Actu Maroc

Espagne : Le PP dit non à la révision d’une loi car « empêchant le retour des migrants vers le Maroc »


Rédigé par Mina Elkhodari Lundi 6 Mars 2023

La révision de la loi de 2015 sur la sécurité citoyenne que l’Espagne envisage d’entamer ne fait pas l’unanimité de au sein du corps politique du voisin ibérique. En effet, le député national du Parti populaire de Melilla, Fernando Gutiérrez Díaz de Otazu a exprimé, dimanche 05 mars, son opposition à la révision du dite texte du fait qu’elle empêcherait, selon lui, le retour à « chaud » des migrants vers le Maroc.



 « Nous nous positionnons comme PP en soutien à nos forces et organes de sécurité de l’État, disant non à la révision de la loi sur la sécurité des citoyens et oui à la protection des responsables de la sécurité dans l’exercice de leurs tâches de défense de la sécurité de tous ». C’est ainsi que s’est exprimé le député national du Parti populaire de Melilla, Fema rnando Gutiérrez Díaz de Otaz, concernant la révision de la loi de 2015 sur la sécurité citoyenne que le gouvernement espagnol envisage d’entamer.

Dans des déclarations rapportées par la presse espagnole, l’élu du PP a considéré que cette révision «empêcherait l'expulsion rapide vers le Maroc» des migrants qui tentent «d'entrer irrégulièrement sur le territoire espagnol à travers les clôtures de Sebta et Melilla».       

Fernández Gutiérrez Díaz de Otazu, qui a participé samedi dernier à Madrid à une manifestation contre cette loi promue par les syndicats de police et les associations de gardes civils, a tenté de mettre en garde les conséquences de la révision du dite texte de loi sur Sebta et Melilla.

Aux yeux de l’élu de l’opposition,  cet amendement émane de la volonté de son parti d’ « éliminer les rejets à la frontière, de faciliter l’enregistrement et la reproduction d’images des agents spécialisés dans l’exercice de leurs fonctions mais aussi d’éliminer la possibilité d’effectuer des perquisitions à la recherche d’armes cachées par des criminels présumés ».

C’est ainsi que Fernández Gutiérrez Díaz a considéré que la réforme de la loi sur la sécurité citoyenne « est une mauvaise proposition sujette à un parti pris idéologique de gauche qui favorise les criminels et nuit aux agents de sécurité ».

Pour lui, il est surtout question d’œuvrer pour « le renforcement des matériaux des ressources humaines parmi les agents de sécurité pour garantir la sécurité de tous ».