La police espagnole a arrêté 43 personnes dans un village de Malaga faisant partie d'une organisation qui se livrait à un trafic d’êtres humains en l’occurrence des Marocains et qui ils promettent la régularisation frauduleuse de leur situation. Les personnes arrêtées exerçaient cette activité illégale depuis au moins cinq ans, à travers deux sociétés agricoles écrans domiciliées dans la municipalité de Casarabonela, à Malaga.
La plupart des victimes, plus d'une centaine de personnes, sont des citoyens d'origine marocaine en situation administrative irrégulière, contraints de travailler pendant plus de 12 heures même pendant les journées de grande canicule l'été, et dormaient à même le sol dans des logements précaires, dans des conditions inhumaines, selon des sources policières citées par EL PAIS.
Les données du Centre d'intelligence contre le terrorisme et le crime organisé (CITCO) montrent que l'Andalousie est la communauté autonome où la situation de l'emploi des travailleurs est la plus sujette à inspection.
Selon les chiffres relayés par les médias espagnols, la majorité des travailleurs inspectés, environ 13.000 par an, sont de nationalité espagnole, suivie par les ressortissants marocains et roumains.
Le chef de l'organisation est un ressortissant marocain qui a fondé la première de ses deux entreprises en 2017 à Casarabonela, un petit village d'un peu plus de 2.500 habitants dans la région de la Sierra de las Nieves, à l'ouest de Malaga.
Le réseau servait aussi à régulariser frauduleusement des migrants en provenance du Maroc. Ces derniers devaient payer entre 1.500 et 3.000 euros pour se faire livrer via les trafiquants des contrats de travail fictifs grâce auxquels ils pouvaient obtenir des permis de séjour et autres papiers administratifs.
Les 43 personnes arrêtées, principalement espagnoles et marocaines mais aussi d’autres nationalités, figure le chef du réseau qui opérait depuis au moins 2017.
Yassine ELALAMI
La plupart des victimes, plus d'une centaine de personnes, sont des citoyens d'origine marocaine en situation administrative irrégulière, contraints de travailler pendant plus de 12 heures même pendant les journées de grande canicule l'été, et dormaient à même le sol dans des logements précaires, dans des conditions inhumaines, selon des sources policières citées par EL PAIS.
Les données du Centre d'intelligence contre le terrorisme et le crime organisé (CITCO) montrent que l'Andalousie est la communauté autonome où la situation de l'emploi des travailleurs est la plus sujette à inspection.
Selon les chiffres relayés par les médias espagnols, la majorité des travailleurs inspectés, environ 13.000 par an, sont de nationalité espagnole, suivie par les ressortissants marocains et roumains.
Le chef de l'organisation est un ressortissant marocain qui a fondé la première de ses deux entreprises en 2017 à Casarabonela, un petit village d'un peu plus de 2.500 habitants dans la région de la Sierra de las Nieves, à l'ouest de Malaga.
Le réseau servait aussi à régulariser frauduleusement des migrants en provenance du Maroc. Ces derniers devaient payer entre 1.500 et 3.000 euros pour se faire livrer via les trafiquants des contrats de travail fictifs grâce auxquels ils pouvaient obtenir des permis de séjour et autres papiers administratifs.
Les 43 personnes arrêtées, principalement espagnoles et marocaines mais aussi d’autres nationalités, figure le chef du réseau qui opérait depuis au moins 2017.
Yassine ELALAMI
