-Sans doute, le Covid-19 a impacté plusieurs secteurs d’activité. Qu’en a-t-il été au niveau de « Maroc NumericFund II » ?
Maroc NumericFund II investit dans les startups opérant dans les technologies de l’information et de la communication. Il s’agit d’un des secteurs les moins touchés par la crise, au vu de la digitalisation massive en cours depuis quelques années, et que la crise n’a fait qu’accélérer. La majorité des startups investies par MNF II ont su tirer profit de cette crise et proposer des solutions appropriées à leurs clients.
-Partant de là, quel diagnostic pouvez-vous faire de l’année 2022 concernant vos programmes d’actions ou d’investissements ?
Depuis son lancement fin 2018, MNF II a réalisé 6 investissements dans des startups technologiques marocaines opérant dans les Fintech, EdTech, RegTech et l’Intelligence Artificielle. Notre mission est de les accompagner pour devenir des leaders dans leurs secteurs respectifs, grâce à l’investissement financier injecté par le fonds, mais également via un accompagne[1]ment stratégique pour se déployer aussi bien au Maroc qu’à l’étranger.
-Justement, vous venez d’élargir votre stratégie d’investissement pour inclure les startups fondées par les Marocains résidant à l’étranger (MRE). De quoi s’agit-il concrètement ?
Depuis le lancement du fonds Maroc NumericFund en 2010, puis celui de son successeur MNF II en 2018, nous avons constaté que plus de la moitié des startups investies par les deux fonds ont été fondées par des membres de la diaspora de retour au Maroc. Il s’agit donc d’un contributeur essentiel dans la dynamique des startups au Maroc. Partant de ce constat, les organes de gouvernance de MNF II ont validé l’élargissement de la stratégie d’investissement du fonds aux startups fondées par des MRE dans leurs pays respectifs.
-Techniquement, comment les MRE peuvent-ils en bénéficier et quelles sont les modalités ou les conditions d’accès ?
Tout fondateur de startup peut soumettre son projet via notre site web (www.mnf.ma). Celui-ci est étudié par l’équipe d’investissement du fonds et vérifie qu’il est conforme à notre stratégie d’investissement. Les critères appliqués aux startups fondées par les MRE sont les mêmes que ceux appliqués pour les startups marocaines. Les conditions supplémentaires pour qu’une startup soit investie par le fonds à l’étranger sont la présence d’un fondateur marocain à son tour de table, et l’ouverture d’une filiale au Maroc, dédiée à des activités en ligne avec la stratégie de la startup.
-Sur un autre axe, quel est votre business plan pour les deux années à venir ?
Nous comptons poursuivre nos investissements dans des startups technologiques innovantes, aussi bien au Maroc, qu’à l’étranger, via les startups portées par la diaspora marocaine.
Maroc NumericFund II investit dans les startups opérant dans les technologies de l’information et de la communication. Il s’agit d’un des secteurs les moins touchés par la crise, au vu de la digitalisation massive en cours depuis quelques années, et que la crise n’a fait qu’accélérer. La majorité des startups investies par MNF II ont su tirer profit de cette crise et proposer des solutions appropriées à leurs clients.
-Partant de là, quel diagnostic pouvez-vous faire de l’année 2022 concernant vos programmes d’actions ou d’investissements ?
Depuis son lancement fin 2018, MNF II a réalisé 6 investissements dans des startups technologiques marocaines opérant dans les Fintech, EdTech, RegTech et l’Intelligence Artificielle. Notre mission est de les accompagner pour devenir des leaders dans leurs secteurs respectifs, grâce à l’investissement financier injecté par le fonds, mais également via un accompagne[1]ment stratégique pour se déployer aussi bien au Maroc qu’à l’étranger.
-Justement, vous venez d’élargir votre stratégie d’investissement pour inclure les startups fondées par les Marocains résidant à l’étranger (MRE). De quoi s’agit-il concrètement ?
Depuis le lancement du fonds Maroc NumericFund en 2010, puis celui de son successeur MNF II en 2018, nous avons constaté que plus de la moitié des startups investies par les deux fonds ont été fondées par des membres de la diaspora de retour au Maroc. Il s’agit donc d’un contributeur essentiel dans la dynamique des startups au Maroc. Partant de ce constat, les organes de gouvernance de MNF II ont validé l’élargissement de la stratégie d’investissement du fonds aux startups fondées par des MRE dans leurs pays respectifs.
-Techniquement, comment les MRE peuvent-ils en bénéficier et quelles sont les modalités ou les conditions d’accès ?
Tout fondateur de startup peut soumettre son projet via notre site web (www.mnf.ma). Celui-ci est étudié par l’équipe d’investissement du fonds et vérifie qu’il est conforme à notre stratégie d’investissement. Les critères appliqués aux startups fondées par les MRE sont les mêmes que ceux appliqués pour les startups marocaines. Les conditions supplémentaires pour qu’une startup soit investie par le fonds à l’étranger sont la présence d’un fondateur marocain à son tour de table, et l’ouverture d’une filiale au Maroc, dédiée à des activités en ligne avec la stratégie de la startup.
-Sur un autre axe, quel est votre business plan pour les deux années à venir ?
Nous comptons poursuivre nos investissements dans des startups technologiques innovantes, aussi bien au Maroc, qu’à l’étranger, via les startups portées par la diaspora marocaine.
Propos recueillis par Wolondouka SIDIBE
