Le ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui, s’est trouvé dans une situation délicate, après s’être aperçu des conclusions d’un rapport d’enquête, réalisé par une Commission parlementaire, sur les « conditions de vie des étudiants dans les cités universitaires marocaines».
Lors d'une réunion avec la Commission de l'Enseignement, de la Culture et de la Communication à la Chambre des Représentants, le responsable gouvernemental a attribué la situation à un « laxisme » persistant dans la gestion des cités universitaires.
L’enquête avait pointé du doigt l’encombrement des chambres et le manque flagrant d'intimité chez les étudiants qui y résident. En réponse, le ministre de tutelle a reconnu, au moins partiellement, les lacunes subsistantes en la matière. « Les chambres des cités sont louées pour des étudiants qui ne sont même pas censés en profiter », a déploré le ministre à cet égard. Pis encore, a-t-il fait remarquer, « les chambres conçues pour quatre étudiants, sont occupées par six ».
Lors d'une réunion avec la Commission de l'Enseignement, de la Culture et de la Communication à la Chambre des Représentants, le responsable gouvernemental a attribué la situation à un « laxisme » persistant dans la gestion des cités universitaires.
L’enquête avait pointé du doigt l’encombrement des chambres et le manque flagrant d'intimité chez les étudiants qui y résident. En réponse, le ministre de tutelle a reconnu, au moins partiellement, les lacunes subsistantes en la matière. « Les chambres des cités sont louées pour des étudiants qui ne sont même pas censés en profiter », a déploré le ministre à cet égard. Pis encore, a-t-il fait remarquer, « les chambres conçues pour quatre étudiants, sont occupées par six ».
Système d’accès par « carte »
Toutefois, le responsable a signalé qu’un certain nombre de problématiques ont été résolues depuis l’installation du nouveau directeur de l'Office National des Œuvres Universitaires, Sociales et Culturelles (ONOUSC).
Au sujet de la restauration, Miraoui a expliqué qu’un repas dans un restaurant universitaire est facturé à un « dirham et 40 centimes » pour les étudiants, un prix qui n’a pas changé, alors qu’en réalité, celui-ci coûte entre « 26 et 30 dirhams ».
Pour remédier à ces lacunes et dysfonctionnements, Abdellatif Miraoui a rappelé le plan de son département visant à construire une nouvelle génération de cités universitaires en partenariat avec le secteur privé. De même, le ministre a reconnu qu'une rationalisation substantielle est nécessaire à la gestion des cités.
Dans ce sens, a-t-il dit, « le dispositif d’accès aux cités universitaires sera renforcé grâce au recours aux cartes électroniques ». Sur la question de la sécurité, « le système de vidéosurveillance sera renforcé pour sécuriser davantage les campus universitaires. Ainsi, plusieurs caméras supplémentaires vont être installées», a-t-il ajouté.
Dans le cadre du Plan national d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation « Pacte Esri 2030 », plusieurs projets d’extension et de création de cités et résidences universitaires ont été lancés au niveau de plusieurs régions. « Cette année sera marquée par l’ouverture de nouvelles cités universitaires à Taza (1.300 lits), Kénitra (1.800 lits), Agadir (1.600 lits), en plus de l’extension des cités universitaires de Nador (820 lits), de Souissi 1 (1.200 lits) », avait déclaré précédemment M. Miraoui.
Il avait également annoncé l’ouverture de 11 résidences étudiantes en partenariat avec le secteur privé, à Fès (1600 lits), Mohammedia (1400 lits), Al-Hoceima (1400 lits) et Agadir (574). Rappelons que « la capacité des résidences universitaires ne dépassait pas les 52.000 lits en 2022.
Celle-ci a été portée à 7000 sièges supplémentaires en 2023, ce qui est largement en dessous des attentes, soit 10.000 chaque année », avait souligné le ministre lors d’un passage au Parlement. D’ici 2030, il est prévu la création de 300.000 lits supplémentaires.
Sur le volet de restauration, le responsable a promis une augmentation du nombre de repas à environ 15 millions pour l’année en cours, soit une hausse de 16% par rapport à l’année précédente.