Enquête judiciaire pour déterminer les responsabilités
Dans un communiqué diffusé mercredi, le Procureur du Roi près le tribunal de Première instance de Fès a indiqué avoir chargé la Brigade de police judiciaire de mener les investigations nécessaires. L’enquête vise à déterminer les circonstances de l’effondrement et à identifier d’éventuels manquements liés à la construction ou à l’entretien des bâtiments.
Selon les premières informations recueillies sur place, l’un des deux immeubles était vide au moment des faits, tandis que le second accueillait une cérémonie de baptême, ce qui explique le lourd bilan humain. Plusieurs témoignages évoquent déjà de possibles vices de construction, mais aucune conclusion officielle n’a encore été avancée.
Prise en charge des blessés : le CHU de Fès fait le point
La professeure Fatima Zahra El Mernissi, directrice du Centre hospitalier universitairehassan II de Fès, a détaillé à L’Opinion l’état de santé des survivants admis dans la nuit du drame.
Selon elle, les 16 blessés sont tous en état grave, dont 5 enfants. Ces derniers sont pris en charge en réanimation pédiatrique au Département Mère et Enfant, tandis que les adultes ont été admis en réanimation à l’Hôpital de spécialités.
La directrice souligne que la majorité souffre de fractures multiples nécessitant une prise en charge urgente. Plusieurs blessés ont déjà été opérés ou sont en cours d’intervention, précise-t-elle, assurant que les soins administrés se déroulent « sous le suivi étroit des équipes spécialisées » du CHU.
Des causes toujours inconnues.
À ce stade, les causes précises de l’effondrement restent inconnues. Les autorités locales, les équipes techniques et les enquêteurs poursuivent leurs investigations afin de reconstituer la chronologie des événements et d’identifier les facteurs ayant conduit à la chute simultanée des deux immeubles. Une source proche des autorités indique toutefois que les premières données recueillies montrent que les bâtiments effondrés ont été construits en 2006, dans le cadre d’opérations d’auto-construction destinées aux habitants du douar Aïn Smen, dans le cadre du programme « Fès sans bidonvilles ».
Parallèlement à l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, les autorités ont lancé des investigations administratives et une expertise techniqueconfiée à un bureau d’études spécialisé. L’objectif est de rassembler l’ensemble des éléments liés à ce drame, de déterminer les causes techniques de l’effondrement et d’identifier les éventuels manquements ayant pu entacher les procédures légales ou réglementaires en matière d’urbanisme et de construction.
Selon la même source, ces investigations administratives et techniques visent également à préciser l’étendue des responsabilités, tant sur le plan administratif que technique, dans cette tragédie.
Dans un communiqué diffusé mercredi, le Procureur du Roi près le tribunal de Première instance de Fès a indiqué avoir chargé la Brigade de police judiciaire de mener les investigations nécessaires. L’enquête vise à déterminer les circonstances de l’effondrement et à identifier d’éventuels manquements liés à la construction ou à l’entretien des bâtiments.
Selon les premières informations recueillies sur place, l’un des deux immeubles était vide au moment des faits, tandis que le second accueillait une cérémonie de baptême, ce qui explique le lourd bilan humain. Plusieurs témoignages évoquent déjà de possibles vices de construction, mais aucune conclusion officielle n’a encore été avancée.
Prise en charge des blessés : le CHU de Fès fait le point
La professeure Fatima Zahra El Mernissi, directrice du Centre hospitalier universitairehassan II de Fès, a détaillé à L’Opinion l’état de santé des survivants admis dans la nuit du drame.
Selon elle, les 16 blessés sont tous en état grave, dont 5 enfants. Ces derniers sont pris en charge en réanimation pédiatrique au Département Mère et Enfant, tandis que les adultes ont été admis en réanimation à l’Hôpital de spécialités.
La directrice souligne que la majorité souffre de fractures multiples nécessitant une prise en charge urgente. Plusieurs blessés ont déjà été opérés ou sont en cours d’intervention, précise-t-elle, assurant que les soins administrés se déroulent « sous le suivi étroit des équipes spécialisées » du CHU.
Des causes toujours inconnues.
À ce stade, les causes précises de l’effondrement restent inconnues. Les autorités locales, les équipes techniques et les enquêteurs poursuivent leurs investigations afin de reconstituer la chronologie des événements et d’identifier les facteurs ayant conduit à la chute simultanée des deux immeubles. Une source proche des autorités indique toutefois que les premières données recueillies montrent que les bâtiments effondrés ont été construits en 2006, dans le cadre d’opérations d’auto-construction destinées aux habitants du douar Aïn Smen, dans le cadre du programme « Fès sans bidonvilles ».
Parallèlement à l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, les autorités ont lancé des investigations administratives et une expertise techniqueconfiée à un bureau d’études spécialisé. L’objectif est de rassembler l’ensemble des éléments liés à ce drame, de déterminer les causes techniques de l’effondrement et d’identifier les éventuels manquements ayant pu entacher les procédures légales ou réglementaires en matière d’urbanisme et de construction.
Selon la même source, ces investigations administratives et techniques visent également à préciser l’étendue des responsabilités, tant sur le plan administratif que technique, dans cette tragédie.





















