Fitch estime que la décision du gouvernement de ne pas augmenter massivement les dépenses publiques en 2026 constitue un signal de stabilité macroéconomique et de maîtrise des risques financiers. L’agence rappelle que cette orientation budgétaire modérée intervient après les mouvements sociaux de septembre 2025, les plus importants depuis 2011-2012, mais qui, selon elle, ne remettent pas en cause la stabilité politique du Royaume.
Selon le rapport, le déficit budgétaire devrait se limiter à 3% du PIB en 2026, contre 3,6% en 2025, confirmant la trajectoire de redressement prévue par le gouvernement. Cette amélioration découle d’un resserrement des dépenses courantes et du maintien des investissements publics à un niveau stable, malgré les pressions exercées par les projets d’envergure nationale.
Selon le rapport, le déficit budgétaire devrait se limiter à 3% du PIB en 2026, contre 3,6% en 2025, confirmant la trajectoire de redressement prévue par le gouvernement. Cette amélioration découle d’un resserrement des dépenses courantes et du maintien des investissements publics à un niveau stable, malgré les pressions exercées par les projets d’envergure nationale.
Maîtrise des dépenses et ajustement des recettes
Fitch prévoit une baisse du ratio global des dépenses publiques à 26,8% du PIB en 2026, contre 27,6% en 2025, traduisant une gestion rigoureuse des comptes de l’État.
Du côté des recettes, celles-ci devraient connaître une légère contraction à 23,8% du PIB, après 24% en 2025. La hausse attendue des recettes fiscales, notamment celles de l’impôt sur les sociétés (+0,8 point de PIB), compensera partiellement la baisse d’un point des revenus non fiscaux, liée à la réduction du recours aux mécanismes dits de «financements innovants».
Ces instruments – qui incluent la cession et la location d’actifs publics – avaient permis de compenser des écarts budgétaires temporaires, mais Fitch rappelle leur caractère non récurrent, insistant sur la nécessité de sources de revenus plus pérennes pour renforcer la solidité des finances publiques.
Du côté des recettes, celles-ci devraient connaître une légère contraction à 23,8% du PIB, après 24% en 2025. La hausse attendue des recettes fiscales, notamment celles de l’impôt sur les sociétés (+0,8 point de PIB), compensera partiellement la baisse d’un point des revenus non fiscaux, liée à la réduction du recours aux mécanismes dits de «financements innovants».
Ces instruments – qui incluent la cession et la location d’actifs publics – avaient permis de compenser des écarts budgétaires temporaires, mais Fitch rappelle leur caractère non récurrent, insistant sur la nécessité de sources de revenus plus pérennes pour renforcer la solidité des finances publiques.
Un endettement sur une trajectoire descendante
L’agence affirme que la stratégie budgétaire du Maroc est en ligne avec les projections triennales publiées fin 2024, indiquant une constance dans la planification financière, malgré les turbulences sociales de l’année précédente.
Fitch anticipe une stabilisation du déficit autour de 3,1% du PIB en moyenne sur 2026-2027, ce qui permettrait de maintenir la dette publique sur une trajectoire descendante. Le ratio dette/PIB devrait passer de 67% en 2025 à 66% en 2026, un recul modeste mais significatif, même s’il reste supérieur à la moyenne des pays notés BB, estimée à 52% à l’horizon 2027.
Fitch anticipe une stabilisation du déficit autour de 3,1% du PIB en moyenne sur 2026-2027, ce qui permettrait de maintenir la dette publique sur une trajectoire descendante. Le ratio dette/PIB devrait passer de 67% en 2025 à 66% en 2026, un recul modeste mais significatif, même s’il reste supérieur à la moyenne des pays notés BB, estimée à 52% à l’horizon 2027.
Les projets d’infrastructures, principal risque pour les équilibres budgétaires
Le rapport identifie comme risque majeur la possibilité d’un dépassement des coûts liés aux investissements en infrastructures dans le cadre des préparatifs du Mondial 2030. Le Maroc s’apprête à lancer de vastes chantiers – aéroports, lignes ferroviaires, installations sportives, énergétiques et hydrauliques – qui mobiliseront, selon Fitch, jusqu’à 18% du PIB.
L’agence précise toutefois que la majorité de ces projets seront financés via des partenariats public-privé (PPP), limitant ainsi l’impact direct sur le budget de l’État. Néanmoins, elle avertit qu’un accroissement des garanties publiques accordées aux entreprises nationales, ou une prise en charge directe accrue par le Trésor, pourraient peser sur la trajectoire de consolidation budgétaire prévue par les autorités.
Fitch souligne que la politique actuelle du Maroc – marquée par la modération des dépenses, la hausse progressive des recettes fiscales et la réduction du déficit – demeure compatible avec la note BB+ à perspective stable attribuée au Royaume en septembre 2025.
Cependant, l’agence avertit que tout relâchement dans la discipline budgétaire, en particulier sous l’effet des grands travaux liés au Mondial, pourrait fragiliser les équilibres atteints.
L’agence précise toutefois que la majorité de ces projets seront financés via des partenariats public-privé (PPP), limitant ainsi l’impact direct sur le budget de l’État. Néanmoins, elle avertit qu’un accroissement des garanties publiques accordées aux entreprises nationales, ou une prise en charge directe accrue par le Trésor, pourraient peser sur la trajectoire de consolidation budgétaire prévue par les autorités.
Fitch souligne que la politique actuelle du Maroc – marquée par la modération des dépenses, la hausse progressive des recettes fiscales et la réduction du déficit – demeure compatible avec la note BB+ à perspective stable attribuée au Royaume en septembre 2025.
Cependant, l’agence avertit que tout relâchement dans la discipline budgétaire, en particulier sous l’effet des grands travaux liés au Mondial, pourrait fragiliser les équilibres atteints.



















