Le chiffre a de quoi donner le tournis: 130 milliards de dirhams. C’est le montant du méga-deal signé entre Taqa Morocco, Nareva et le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, dans le cadre d’un consortium destiné à investir dans des projets stratégiques liés à l’eau et à l’électricité à l’échelle nationale, en partenariat avec l’ONEE et sous la coordination des ministères de l’Équipement et de l’Eau, de l’Agriculture et de la Transition énergétique.
Que notre pays parvienne à mobiliser un investissement d’une telle ampleur, le plus important de son histoire, pour des projets aussi urgents que vitaux constitue en soi une performance remarquable qui autorise satisfaction et fierté. Fini les promesses creuses et les plans faits sur la comète: cette fois, il s’agit d’une liste claire de projets concrets, réalistes, assortis d’un calendrier précis, avec une échéance fixée à l’horizon 2030.
Ce type d’engagement ne tombe pas du ciel. Il est le fruit d’un travail de fond mené pour convaincre les partenaires émiratis, propriétaires du groupe Taqa, de franchir le pas. Le premier élément déterminant a été le choix de ce partenaire: un allié géopolitique de longue date, dont les liens historiques avec le Maroc ne sont plus à démontrer, et qui dispose, par ailleurs, des ressources nécessaires pour se lancer dans une telle entreprise.
C’est dans ce cadre que s’est inscrite la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux Émirats arabes unis, début décembre 2023, avec la signature de la déclaration intitulée “Vers un partenariat novateur, renouvelé et enraciné”, qui couvre un large éventail de domaines d’avenir, dans le cadre d’investissements directs, de co-investissements ou de prises de participation.
Mais s’agissant de secteurs aussi stratégiques et souverains que l’eau et l’électricité, il a fallu structurer cet afflux de capitaux de manière à garantir, tout en attirant les investissements nécessaires, que le contrôle effectif demeure entre des mains nationales. Le but étant, in fine, de trouver le montage le plus à même de concilier entre contraintes économiques, logistiques, mais également et surtout géopolitiques. C’est précisément pour jouer ce rôle que le Fonds Mohammed VI, conçu pour investir dans les infrastructures et les entreprises à fort potentiel, est entré en scène.
L’autre acteur clé est Nareva, fleuron national spécialisé dans l’énergie, qui a longtemps joué un rôle de moteur dans le secteur.
Ainsi, grâce à ce montage financier innovant, le Royaume est parvenu à attirer un flux massif de capitaux pour des projets de premier plan pour assurer sa sécurité hydrique et énergétique , tout en préservant le contrôle stratégique sur des secteurs essentiels. Une logique souveraine appelée à être reproduite dans d’autres secteurs clés, tels que les infrastructures autoroutières, les ports, l’hydrogène vert, le numérique et bien d’autres domaines stratégiques.
Que notre pays parvienne à mobiliser un investissement d’une telle ampleur, le plus important de son histoire, pour des projets aussi urgents que vitaux constitue en soi une performance remarquable qui autorise satisfaction et fierté. Fini les promesses creuses et les plans faits sur la comète: cette fois, il s’agit d’une liste claire de projets concrets, réalistes, assortis d’un calendrier précis, avec une échéance fixée à l’horizon 2030.
Ce type d’engagement ne tombe pas du ciel. Il est le fruit d’un travail de fond mené pour convaincre les partenaires émiratis, propriétaires du groupe Taqa, de franchir le pas. Le premier élément déterminant a été le choix de ce partenaire: un allié géopolitique de longue date, dont les liens historiques avec le Maroc ne sont plus à démontrer, et qui dispose, par ailleurs, des ressources nécessaires pour se lancer dans une telle entreprise.
C’est dans ce cadre que s’est inscrite la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux Émirats arabes unis, début décembre 2023, avec la signature de la déclaration intitulée “Vers un partenariat novateur, renouvelé et enraciné”, qui couvre un large éventail de domaines d’avenir, dans le cadre d’investissements directs, de co-investissements ou de prises de participation.
Mais s’agissant de secteurs aussi stratégiques et souverains que l’eau et l’électricité, il a fallu structurer cet afflux de capitaux de manière à garantir, tout en attirant les investissements nécessaires, que le contrôle effectif demeure entre des mains nationales. Le but étant, in fine, de trouver le montage le plus à même de concilier entre contraintes économiques, logistiques, mais également et surtout géopolitiques. C’est précisément pour jouer ce rôle que le Fonds Mohammed VI, conçu pour investir dans les infrastructures et les entreprises à fort potentiel, est entré en scène.
L’autre acteur clé est Nareva, fleuron national spécialisé dans l’énergie, qui a longtemps joué un rôle de moteur dans le secteur.
Ainsi, grâce à ce montage financier innovant, le Royaume est parvenu à attirer un flux massif de capitaux pour des projets de premier plan pour assurer sa sécurité hydrique et énergétique , tout en préservant le contrôle stratégique sur des secteurs essentiels. Une logique souveraine appelée à être reproduite dans d’autres secteurs clés, tels que les infrastructures autoroutières, les ports, l’hydrogène vert, le numérique et bien d’autres domaines stratégiques.
