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Doukkala / Chasse : La rareté du gibier déçoit les chasseurs


Rédigé par M. L. le Mercredi 31 Août 2022

La chasse de la tourterelle dans les Doukkala est ouverte depuis le 15 juillet dernier et prendra fin le 5 septembre, affirme mercredi le Département des Eaux et Forêts à El Jadida, précisant qu’il compte aussi 2 réserves permanentes sur une superficie de 25.888 ha, 13 réserves triennales sur une superficie 707.276 ha, 4 Association de fauconniers, 2 Sites à intérêts biologique et écologique à Haouzia et Jorf Lasfar et un Site RAMSAR sur 10.000 ha.



Abdallah Arifi, chef du bureau de la chasse, pêche et biodiversité à la Direction Provinciale des Eaux et Forêts d’El Jadida (DPEFLCD), a souligné qu’environ 2300 chasseurs exercent cette activité dans les deux provinces de Sidi Bennour et El Jadida.

Doukkala, a t-il poursuivi, compte aussi plus de 48 associations disposant d’amodiation de chasse sur une superficie de plus de 107.136 d’hectares, ainsi que quelque 13 sociétés sur une superficie 36.704 ha, notant que ces espaces font d’ailleurs l’objet d’investissements en matière d’aménagements cynégétiques, de lutte contre le braconnage et de repeuplement en gibier
 
Intervenant à ce sujet, Mohamed Ghazouani, président d’une association de Fauconnerie, a indiqué qu’Oulad Frej et Sidi Bennour, constituent les principaux territoires de chasse de la tourterelle, une espèce migratrice très appréciée par de nombreux chasseurs marocains et étrangers et peut être chassée dans des zones amodiées aux associations et sociétés de chasse touristique, en relevant que la rareté du gibier, due aux conditions climatiques particulièrement difficiles, reste le fait le plus marquant de cette saison.

Pour Abdallah Arifi, la diminution du gibier est due à plusieurs raisons dont principalement les conditions climatiques défavorables qui ont marqué la période de reproduction de la perdrix et dans une moindre proportion au nombre important et croissant de chasseurs qui pratiquent ce sport. La sécheresse, le retard des chutes de pluies, ainsi que les fortes chaleurs enregistrées ayant sévit au cours de plusieurs mois, ont contribué à cette régression, a t-il souligné 
 
S’agissant du facteur du braconnage, le département des Eaux et Forêts reste très ferme à ce sujet. « Outre la lutte acharnée que nous menions contre le braconnage, nos services enregistrent chaque année plusieurs délits durant cette période, variant entre chasse en dehors du calendrier réglementaire, chasse dans des lot amodiés sans autorisation, chasse avec des moyens prohibés, détention d’animaux protégés, chasse en temps de nuit, chasse dans des réserves et chasse d’espèces protégées », précise Abdallah Arifi.
 
 
M. L. 
 
 







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