Selon un communiqué diffusé le 23 juin, le Conseil français du culte musulman (CFCM) « s’inquiète et déplore que de plus en plus de femmes et de jeunes filles sont victimes, au sein des sanctuaires que sont l’école et l’Université, de propos et comportements discriminatoires dus notamment à une libération de la parole raciste et à une conception de la laïcité erronée et contraire à la Loi».
Selon lui : « Ces actes et propos discriminatoires portent atteinte à la dignité des élèves et étudiants visés, au bon déroulement de leur scolarité, et plus globalement à la sérénité et au cadre de nos établissements éducatifs qui doivent gérer tant de défis».
Certaines personnes, à l’origine de ces propos et discriminations, font référence à l’assassinat odieux perpétré contre l professeur Samuel Paty et appellent à davantage de fermeté contre ceux qu’ils qualifient de promoteurs d’un islam politique, furent-il des enfants de moins de dix ans.
Exprimant ainsi sa très grande inquiétude face à l’instrumentalisation de la mémoire de Samuel Paty dans des polémiques montées parfois de toutes pièces, le CFCM a déclaré : «Nous craignons que cela profane cette mémoire et ce qu’elle représente pour celles et ceux qui l’ont vécu dans leur chair».
Ainsi, en l’île de France, une lycéenne aurait été exclue définitivement du cours et exposée à un renvoi du lycée pour une affaire provoquée par sa tenue vestimentaire qui ne présentait d’ailleurs pas de signe religieux ostentatoire au sens de la loi de mars 2004. Le professeur à l’origine aurait déclaré que cette situation lui faisait penser à ce qui s’était passé avec Samuel Paty, pointe le CFCM.
Notant sur un autre registre, qu’une polémique sur des prétendues imitations de prières musulmanes dans une école primaire de Nice à fait l’objet de réactions et d’un emballement politico-médiatique que nous jugeons disproportionnés et contreproductifs.
En effet, des parents d’élèves ayant participé à ces imitations et qui ne sont pas forcément de confession musulmane, ont finalement dénoncé cette affaire montée de toutes pièces selon eux, en reconnaissant qu’il s’agissait d’un jeu d’enfants. Ce jeu pourrait être qualifié d’inapproprié mais parler de séparatisme ou de mise en danger de la République, pour des enfants âgés de 9 à 10 ans, est à la fois disproportionné et inquiétant.
Le CFCM a donc appelé à l’extrême vigilance et au respect le plus strict des textes et lois en vigueur et a mit en garde contre les instrumentalisations et les récupérations de toute sorte.
Il a aussi apporté son soutien aux élèves et aux étudiantes, victimes de ces dérapages parfois blessants, violents et illégaux avec des traumatismes durables, ainsi qu’à leurs familles et les appelle à faire confiance dans les institutions de la République et aux valeurs qui animent l’immense majorité de nos concitoyens.
Selon lui : « Ces actes et propos discriminatoires portent atteinte à la dignité des élèves et étudiants visés, au bon déroulement de leur scolarité, et plus globalement à la sérénité et au cadre de nos établissements éducatifs qui doivent gérer tant de défis».
Certaines personnes, à l’origine de ces propos et discriminations, font référence à l’assassinat odieux perpétré contre l professeur Samuel Paty et appellent à davantage de fermeté contre ceux qu’ils qualifient de promoteurs d’un islam politique, furent-il des enfants de moins de dix ans.
Exprimant ainsi sa très grande inquiétude face à l’instrumentalisation de la mémoire de Samuel Paty dans des polémiques montées parfois de toutes pièces, le CFCM a déclaré : «Nous craignons que cela profane cette mémoire et ce qu’elle représente pour celles et ceux qui l’ont vécu dans leur chair».
Ainsi, en l’île de France, une lycéenne aurait été exclue définitivement du cours et exposée à un renvoi du lycée pour une affaire provoquée par sa tenue vestimentaire qui ne présentait d’ailleurs pas de signe religieux ostentatoire au sens de la loi de mars 2004. Le professeur à l’origine aurait déclaré que cette situation lui faisait penser à ce qui s’était passé avec Samuel Paty, pointe le CFCM.
Notant sur un autre registre, qu’une polémique sur des prétendues imitations de prières musulmanes dans une école primaire de Nice à fait l’objet de réactions et d’un emballement politico-médiatique que nous jugeons disproportionnés et contreproductifs.
En effet, des parents d’élèves ayant participé à ces imitations et qui ne sont pas forcément de confession musulmane, ont finalement dénoncé cette affaire montée de toutes pièces selon eux, en reconnaissant qu’il s’agissait d’un jeu d’enfants. Ce jeu pourrait être qualifié d’inapproprié mais parler de séparatisme ou de mise en danger de la République, pour des enfants âgés de 9 à 10 ans, est à la fois disproportionné et inquiétant.
Le CFCM a donc appelé à l’extrême vigilance et au respect le plus strict des textes et lois en vigueur et a mit en garde contre les instrumentalisations et les récupérations de toute sorte.
Il a aussi apporté son soutien aux élèves et aux étudiantes, victimes de ces dérapages parfois blessants, violents et illégaux avec des traumatismes durables, ainsi qu’à leurs familles et les appelle à faire confiance dans les institutions de la République et aux valeurs qui animent l’immense majorité de nos concitoyens.