Le Maroc a enregistré une progression constante de la criminalité au cours des deux dernières décennies, révèle un rapport de l’Observatoire national de la criminalité, rattaché au Ministère de la Justice. Intitulé “Aperçu statistique de la criminalité au Maroc sur vingt ans (2002-2022)”, le document fait état d’un total de 10.094.605 affaires judiciaires enregistrées sur la période, impliquant 12.346.852 personnes poursuivies.
L’année 2022 constitue un point culminant, avec plus d’un million de dossiers ouverts et environ 1,5 million de personnes poursuivies. Ce pic est en partie attribué aux conséquences de la pandémie de Covid-19 : 468.395 affaires liées à la violation de l’état d’urgence sanitaire ont été enregistrées, conduisant à 577.291 poursuites.
Dans la répartition des infractions, le rapport souligne que les crimes prévus par des lois spéciales — comme le Code de la route ou la loi sur les stupéfiants — arrivent en tête en termes de volume. Viennent ensuite les crimes contre les personnes, puis ceux portant atteinte aux biens, et enfin les infractions touchant à l’ordre familial et aux mœurs publiques.
Le rapport attire particulièrement l’attention sur les crimes économiques et administratifs, liés à la corruption et à l’abus de pouvoir. Les affaires de corruption administrative ont été multipliées par neuf entre 2002 et 2022, passant de 2.300 à plus de 20.000 dossiers. La corruption et le versement de pots-de-vin représentent la quasi-totalité de ces infractions, avec 197.000 personnes poursuivies, tandis que le détournement de fonds publics concerne environ 4.000 individus, suivis de l’abus d’influence et de la trahison.
En parallèle, les infractions contre les personnes représentent la part la plus importante des affaires traitées par les tribunaux, avec 2,25 millions de dossiers et 2,8 millions de poursuivis, soit 22,77 % de l’ensemble des crimes enregistrés.
Les infractions contre les biens, le système familial et les mœurs publiques, la sécurité générale, ainsi que les crimes commis par des fonctionnaires ou affectant l’administration, figurent ensuite dans le classement, suivis des fraudes, usurpations d’identité et infractions contre le système informatique. Enfin, les atteintes aux libertés et droits des citoyens restent marginales, avec seulement 275 affaires enregistrées sur vingt ans.
L’année 2022 constitue un point culminant, avec plus d’un million de dossiers ouverts et environ 1,5 million de personnes poursuivies. Ce pic est en partie attribué aux conséquences de la pandémie de Covid-19 : 468.395 affaires liées à la violation de l’état d’urgence sanitaire ont été enregistrées, conduisant à 577.291 poursuites.
Dans la répartition des infractions, le rapport souligne que les crimes prévus par des lois spéciales — comme le Code de la route ou la loi sur les stupéfiants — arrivent en tête en termes de volume. Viennent ensuite les crimes contre les personnes, puis ceux portant atteinte aux biens, et enfin les infractions touchant à l’ordre familial et aux mœurs publiques.
Le rapport attire particulièrement l’attention sur les crimes économiques et administratifs, liés à la corruption et à l’abus de pouvoir. Les affaires de corruption administrative ont été multipliées par neuf entre 2002 et 2022, passant de 2.300 à plus de 20.000 dossiers. La corruption et le versement de pots-de-vin représentent la quasi-totalité de ces infractions, avec 197.000 personnes poursuivies, tandis que le détournement de fonds publics concerne environ 4.000 individus, suivis de l’abus d’influence et de la trahison.
En parallèle, les infractions contre les personnes représentent la part la plus importante des affaires traitées par les tribunaux, avec 2,25 millions de dossiers et 2,8 millions de poursuivis, soit 22,77 % de l’ensemble des crimes enregistrés.
Les infractions contre les biens, le système familial et les mœurs publiques, la sécurité générale, ainsi que les crimes commis par des fonctionnaires ou affectant l’administration, figurent ensuite dans le classement, suivis des fraudes, usurpations d’identité et infractions contre le système informatique. Enfin, les atteintes aux libertés et droits des citoyens restent marginales, avec seulement 275 affaires enregistrées sur vingt ans.





















